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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Karusi : L’ANAGESSA perd la confiance des agriculteurs

Karusi : L’ANAGESSA perd la confiance des agriculteurs

L'inquiétude de ne pas avoir l’argent de leur  récolte de maïs vendue  à l’Agence Nationale de Gestion du Stock Stratégique Alimentaire, ANAGESSA,  domine au sein de la population de la province Karusi. Les agriculteurs déplorent qu’ils ne rentrent qu’avec un petit reçu sans cachet, en contrepartie de leur récolte.

Ces reçus qui inquiètent les cultivateurs qui vendent leur récolte de maïs à l’ANAGESSA à Karusi, sont donnés à tous ceux qui leur vendent leur  maïs  peu importe les quantités vendues, d’une dizaine de kilo de maïs à des tonnes. Les cultivateurs sont inquiétés par le fait que le reçu ne porte pas de cachet de l’agence ni un quelconque contact en cas de besoin. « Sur ce petit reçu, on y met ton nom, la quantité de maïs que tu as donné, ta colline d’origine, l’argent qu’il te doit et ton numéro de téléphone.  Et rien qui concerne ANAGESSA, ni même un  contact  si par exemple on a besoin de les joindre. » Déplore un des cultivateurs de la province qui ajoute qu’ils ne cessent de demander des explications à cela sans en avoir. « Ils nous répondent juste que ça se fait comme ça pour tout le monde. »

Ces cultivateurs de Karusi sont également mécontents car, les agents de l’ANAGESSA réduisent toujours les quantités de cinq à dix kilos affirmant que le maïs leur vendu n’est pas bien asséché, ce que ces cultivateurs considèrent comme une stratégie de vol.

Les agriculteurs de Karusi disent avoir perdu confiance en l’ANAGESSA. Au départ, cette agence leur donnait l’argent du maïs vendu un ou deux jours après mais actuellement ils vont totaliser deux semaines sans rien avoir. Pourtant, Joseph Nduwimana, le directeur de l’ANAGESSA avait annoncé que les agriculteurs allaient commencer à recevoir leur argent le jeudi 29 février, que le retard était juste dû aux  procédures.

 

Cibitoke: Le  marché  provincial  sans latrines  depuis 2 mois

Cibitoke: Le marché provincial sans latrines depuis 2 mois

Les latrines du  grand marché du chef-lieu de la province Cibitoke ne sont plus fonctionnelles depuis 2 mois. Elles sont pleines  et ont été fermées. Une situation qui indispose  acheteurs comme vendeurs  de ce marché.

Les portes du bloc sanitaire du grand marché de la province Cibitoke, sis à la 7ème  transervale de la  zone Cibitoke en  commune Rugombo, sont fermées  depuis plus de  deux mois. Les  fosses sont pleines à déborder. Commerçants et clients  doivent se débrouiller  en cas de besoin de se soulager. Ils doivent se rendre dans les ménages voisins du marché. Les propriétaires de ces ménages disent en avoir ras le bol.

Les habitants de la commune Rugombo  ne comprennent pas pourquoi  les autorités du marché tardent à s’occuper de cette question pour que ces latrines soient réutilisées. Ils excluent le manque de fonds, à moins qu’il y ait eu des détournements. Selon eux, non seulement l’utilisation de ces latrines était payante, à raison de 100francs par personne, mais aussi les commerçants de ce marché payent régulièrement des taxes.  Ils demandent  donc une vidange, dans les meilleurs délais, de ces latrines.

Carême Bizoza, gouverneur de la province Cibitoke mais n’a pas voulu s’exprimer sur le sujet.

Les usagers de la RN3  demandent l’accélération des travaux de sa réfection

Les usagers de la RN3 demandent l’accélération des travaux de sa réfection

La population qui utilise la Route Nationale numéro 3, Bujumbura-Rumonge, demandent que les travaux de réhabilitation de cette route soient accélérés vu les pertes qu’ils enregistrent.  En effet, les usagers de la RN3 pour se rendre en province Bururi sont obligés d’emprunter la RN7  ce qui augmente la durée et le coût de transport.

La Route Nationale numéro 3, Bujumbura-Rumonge, est celle qui facilitait les voyages vers la province Bururi, car le trajet est court, le ticket aussi moins cher. Mais depuis que les travaux de réfection de cette route ont commencé il y a plus de deux ans, les voyageurs empruntent la Route Nationale numéro 7, Bujumbura-Ijenda, parce que la RN3 est en mauvais état.

Le trajet Bujumbura-Vyanda qui durait entre 2 et 2h 30 dure, en passant par la RN7, 5h et plus, ce qui fait que les frais de transport augmentent aussi d’une somme de 5 000 francs ou plus.

« Quand la RN3 était encore praticable, le ticket de transport de Bujumbura jusqu'à Bururi était de 10 mille francs ou moins. On pouvait payer 12 mille francs jusqu'à Vyanda. Mais actuellement nous prenons la RN7, donc on contourne pour arriver à Bururi et Vyanda. Le trajet de 12 mille se paie aujourd’hui entre 17 et 20 mille francs », précise notre source.

Une autre conséquence évoquée par nos sources suite à ces travaux de réhabilitation de cette route qui tardent à terminer, c’est que « les voyageurs en provenance de Bururi ne peuvent plus faire les petits achats qu’ils faisaient à Rumonge comme l’achat de l’huile de palme, les petits poissons ou la pâte de manioc. »

Les usagers de la RN3, Bujumbura-Rumonge, qui se dirigent vers la province Bururi demandent aux autorités habilitées de fournir beaucoup plus d’efforts dans les travaux de réhabilitation de cette route pour qu’elle soit encore une fois praticable, ce qui serait avantageux pour tous.

Déception des  notables collinaires

Déception des notables collinaires

Les notables collinaires  sont déçus par le traitement leur réservé. Plus d’un an en fonction, ils n’ont ni matériel ni bureau de travail. Mais aussi, ces « conciliateurs » du peuple burundais n’apprécient pas les frais d’encouragement leur donnés.

Les notables collinaires, ou « Abahuza » ont été ré institués par décret présidentiel en juin 2020.Et ce conseil des notables est en fonction sur tout le territoire du pays depuis septembre 2022, 15 notables par colline. Les Abahuza assurent  la conciliation des Burundais en litiges au niveau des collines. En qualité d’institution judiciaire reconnue par la loi au niveau collinaire, le Conseil des notables a un avis sur toutes les affaires civiles relevant de la compétence des tribunaux. 

Les notables collinaires qui se sont confiés à la RPA déplorent la façon dont ils sont traités. Après 17 mois déjà passés en fonction, ils  font savoir qu’ils n’ont reçu les frais d’encouragement que deux fois. « La première fois c’était en 2023 et la seconde fois, au début de cette année 2024. Certains ont eu  36 mille francs burundais pour 6 mois c’est-à-dire, 6 mille francs d’encouragement  par mois, d’autres ont eu moins que ça. »  Regrette un des Abahuza qui précise toutefois que le président , son adjoint et le  secrétaire du conseil des Abahuza devraient avoir 45 mille francs en 6 mois chacun et  40 mille pour le reste des membres du conseil sur la même période de 6 mois, des montants que très peu ont déjà eu, selon nos sources.

Mis à part ces encouragements dérisoires, ces notables collinaires n’ont pas de matériel leur permettant de mieux accomplir la mission leur confiée. Un d'entre eux relève  également  le  manque de bureaux et des moyens de communication. « On nous a donné 10 mille francs seulement pour l’achat des unités de communication à utiliser durant 6mois, du crédit qui n’a duré que deux jours. Nous n’avons ni matériel ni bureau où nous pourrons travailler aisément. Il nous arrive souvent d’interrompre nos activités à cause de la pluie. »

Dans certaines localités du pays, ces frais de communication n’ont  pas encore été jusque-là donnés.  Les notables  des différentes collines du pays déplorent  qu’ils n’ont  pas aussi de canal pour exprimer leurs doléances et demandent aux autorités habilitées d’organiser des séminaires de formation et des réunions à leur intention, au cours desquelles ils pourront présenter leurs doléances.

 

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