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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 De la réforme à la baisse des salaires, le personnel se lamente

De la réforme à la baisse des salaires, le personnel se lamente

Certains fonctionnaires du ministère de l’éducation surtout ceux qui relèvent du personnel non-enseignant se plaignent des salaires qui ne coïncident pas avec leurs prestations. Une situation consécutive aux nouveaux accréditifs qui comportent  le code d’emploi  ne correspondant pas à leurs emplois-types, d’où la diminution de la mensualité. Ces fonctionnaires  demandent au ministère de tutelle d’y apporter aussi bien des corrections que des régularisations.

Les informations en provenance du personnel du ministère de l’éducation indiquent qu’après la confection d’un nouveau tableau de correspondance des emplois-types, des fonctions et postes rattachés pour chaque catégorie de fonctionnaires, des irrégularités salariales ont été observées dans le secteur de l’éducation. Certains enseignants ont constaté que leurs salaires ont plutôt diminué.  Pour cause, les codes d'emploi, les emplois-types et les fonctions et postes  rattachés mentionnés sur leurs accréditifs ne correspondent pas à la réalité de leurs prestations.   

D’après les enseignants qui se sont entretenus avec la RPA, il existe notamment des enseignants du secondaire auxquels il a été attribué le code d'emploi, l'emploi-type et la fonction d'un enseignant du primaire,  et vice versa. C'est aussi  le cas de certains  anciens directeurs d'école devenus enseignants ordinaires, mais à qui, il a été attribué le code d'emploi, l'emploi-type et la fonction des  directeurs en fonction. D'autres enseignants ayant gardé la fonction d'enseignant,  depuis leur recrutement jusqu'à présent, se retrouvent avec le code d'emploi, l'emploi-type et la fonction, autres que ceux d'enseignant. Bientôt deux mois que ces erreurs aient été mises en exergue, précisent les enseignants et le personnel non-enseignant.

Le ministère de l’éducation a déjà demandé aux directeurs d'école,  de dresser les listes des réclamants et leurs réclamations pour ensuite les déposer aux directions communales de l'enseignement  respectives. Les sujets en cause demandent en effet que ces erreurs soient corrigées, et surtout que la régularisation y relative soit opérée le plus rapidement possible.

Les usagers de la RN3  demandent l’accélération des travaux de sa réfection

Les usagers de la RN3 demandent l’accélération des travaux de sa réfection

La population qui utilise la Route Nationale numéro 3, Bujumbura-Rumonge, demandent que les travaux de réhabilitation de cette route soient accélérés vu les pertes qu’ils enregistrent.  En effet, les usagers de la RN3 pour se rendre en province Bururi sont obligés d’emprunter la RN7  ce qui augmente la durée et le coût de transport.

La Route Nationale numéro 3, Bujumbura-Rumonge, est celle qui facilitait les voyages vers la province Bururi, car le trajet est court, le ticket aussi moins cher. Mais depuis que les travaux de réfection de cette route ont commencé il y a plus de deux ans, les voyageurs empruntent la Route Nationale numéro 7, Bujumbura-Ijenda, parce que la RN3 est en mauvais état.

Le trajet Bujumbura-Vyanda qui durait entre 2 et 2h 30 dure, en passant par la RN7, 5h et plus, ce qui fait que les frais de transport augmentent aussi d’une somme de 5 000 francs ou plus.

« Quand la RN3 était encore praticable, le ticket de transport de Bujumbura jusqu'à Bururi était de 10 mille francs ou moins. On pouvait payer 12 mille francs jusqu'à Vyanda. Mais actuellement nous prenons la RN7, donc on contourne pour arriver à Bururi et Vyanda. Le trajet de 12 mille se paie aujourd’hui entre 17 et 20 mille francs », précise notre source.

Une autre conséquence évoquée par nos sources suite à ces travaux de réhabilitation de cette route qui tardent à terminer, c’est que « les voyageurs en provenance de Bururi ne peuvent plus faire les petits achats qu’ils faisaient à Rumonge comme l’achat de l’huile de palme, les petits poissons ou la pâte de manioc. »

Les usagers de la RN3, Bujumbura-Rumonge, qui se dirigent vers la province Bururi demandent aux autorités habilitées de fournir beaucoup plus d’efforts dans les travaux de réhabilitation de cette route pour qu’elle soit encore une fois praticable, ce qui serait avantageux pour tous.

 Karusi : L’ANAGESSA perd la confiance des agriculteurs

Karusi : L’ANAGESSA perd la confiance des agriculteurs

L'inquiétude de ne pas avoir l’argent de leur  récolte de maïs vendue  à l’Agence Nationale de Gestion du Stock Stratégique Alimentaire, ANAGESSA,  domine au sein de la population de la province Karusi. Les agriculteurs déplorent qu’ils ne rentrent qu’avec un petit reçu sans cachet, en contrepartie de leur récolte.

Ces reçus qui inquiètent les cultivateurs qui vendent leur récolte de maïs à l’ANAGESSA à Karusi, sont donnés à tous ceux qui leur vendent leur  maïs  peu importe les quantités vendues, d’une dizaine de kilo de maïs à des tonnes. Les cultivateurs sont inquiétés par le fait que le reçu ne porte pas de cachet de l’agence ni un quelconque contact en cas de besoin. « Sur ce petit reçu, on y met ton nom, la quantité de maïs que tu as donné, ta colline d’origine, l’argent qu’il te doit et ton numéro de téléphone.  Et rien qui concerne ANAGESSA, ni même un  contact  si par exemple on a besoin de les joindre. » Déplore un des cultivateurs de la province qui ajoute qu’ils ne cessent de demander des explications à cela sans en avoir. « Ils nous répondent juste que ça se fait comme ça pour tout le monde. »

Ces cultivateurs de Karusi sont également mécontents car, les agents de l’ANAGESSA réduisent toujours les quantités de cinq à dix kilos affirmant que le maïs leur vendu n’est pas bien asséché, ce que ces cultivateurs considèrent comme une stratégie de vol.

Les agriculteurs de Karusi disent avoir perdu confiance en l’ANAGESSA. Au départ, cette agence leur donnait l’argent du maïs vendu un ou deux jours après mais actuellement ils vont totaliser deux semaines sans rien avoir. Pourtant, Joseph Nduwimana, le directeur de l’ANAGESSA avait annoncé que les agriculteurs allaient commencer à recevoir leur argent le jeudi 29 février, que le retard était juste dû aux  procédures.

 

Cibitoke: Le  marché  provincial  sans latrines  depuis 2 mois

Cibitoke: Le marché provincial sans latrines depuis 2 mois

Les latrines du  grand marché du chef-lieu de la province Cibitoke ne sont plus fonctionnelles depuis 2 mois. Elles sont pleines  et ont été fermées. Une situation qui indispose  acheteurs comme vendeurs  de ce marché.

Les portes du bloc sanitaire du grand marché de la province Cibitoke, sis à la 7ème  transervale de la  zone Cibitoke en  commune Rugombo, sont fermées  depuis plus de  deux mois. Les  fosses sont pleines à déborder. Commerçants et clients  doivent se débrouiller  en cas de besoin de se soulager. Ils doivent se rendre dans les ménages voisins du marché. Les propriétaires de ces ménages disent en avoir ras le bol.

Les habitants de la commune Rugombo  ne comprennent pas pourquoi  les autorités du marché tardent à s’occuper de cette question pour que ces latrines soient réutilisées. Ils excluent le manque de fonds, à moins qu’il y ait eu des détournements. Selon eux, non seulement l’utilisation de ces latrines était payante, à raison de 100francs par personne, mais aussi les commerçants de ce marché payent régulièrement des taxes.  Ils demandent  donc une vidange, dans les meilleurs délais, de ces latrines.

Carême Bizoza, gouverneur de la province Cibitoke mais n’a pas voulu s’exprimer sur le sujet.

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