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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bujumbura paralysée par l’injonction de nettoyer

Exécutant l’injonction donnée par le chef de l’Etat, plusieurs activités ne se sont pas  déroulées le matin de ce lundi à Bujumbura, la capitale économique. Les agents de l’Etat faisaient la propreté sur les lieux de travail, plusieurs activités économiques étaient fermées. Le président Ndayishimiye a participé aux activités de nettoyage à Gasekebuye. La zone Musaga était mobilisée  pour cet effet.

Il régnait une accalmie peu habituelle en pleine ville de la capitale économique le matin de ce lundi. La circulation aussi bien des personnes à pieds ou  dans les véhicules était très limitée. Les bureaux  des services de l’Etat, des bureaux de privés,  magasins et autres commerces étaient fermés.

Les gens s’étaient rendus dans les activités du début de la campagne de nettoyage de la capitale. Toutefois, il était difficile de voir où  se dérouler ces travaux. Les magasins étaient fermés mais aucune activité de nettoyage sur les lieux.

Les activités de commerce ont commencé timidement vers 12 heures de ce lundi

 

Musaga mobilisée à la descente du président de la République

De  la 1ère avenue jusqu’ à la 24e avenue de la zone Musaga, personne n’était autorisée   de quitter le quartier, que ce soit les  fonctionnaires de l’Etat ou  ceux du secteur privé. Seuls les agents du ministère de la justice et  du secteur de la santé étaient autorisés à passer les points de contrôle qui avaient été mis en place. Les imbonerakure, jeunes du parti au pouvoir,   avaient la mission de  surveiller celui qui pourrait  outrepasser  cette mesure. La population avait été ordonnée de se rendre dans  travaux communautaires auxquels participait le président Evariste Ndaysihimiye, au quartier Gasekebuye 1. 

 Entre autres travaux à l’ordre du jour, il y avait la construction des caniveaux et les travaux de nettoyage.

A partir de samedi dernier les habitants  du quartier Gasekebuye  avaient assisté aux travaux de réhabilitation de la 1ère et la 2e avenue. Des rues qui étaient quasi impraticable depuis des années. Les habitants de ce quartier souhaitent que  ces travaux  aillent  jusqu’au pavage.

Bujumbura Mairie : Tous le long des rues, le Président  passe !

Bujumbura Mairie : Tous le long des rues, le Président passe !

Paralysie des activités dans la capitale économique le matin de ce lundi. Tous les magasins et point de commerce étaient fermés. Les habitants de la ville avaient été sommés de faire une haie d’honneur pour le président de la République qui devait faire un tour dans la ville. Cette situation a entrainé un important manque à gagner à pas mal d’habitants de la capitale économique.

Un véhicule double cabine animait certains coins de la mairie de Bujumbura le matin de ce lundi,  29 juillet. A ce moment, aucun privé n’était autorisé à ouvrir son magasin, alimentation ou tout autre commerce. C’était beaucoup accentué de part et d’autre du Chaussée prince Louis Rwagasore, du Boulevard du  28 novembre, au niveau de la gare du Nord à Kamenge et au Rondpoint Iwabo n’abantu.

« Tout le monde a été sommé de fermer les magasins, les alimentations, les ateliers, donc tout ce qui est activité commerciale. C’était la paralysie dans tout le centre-ville. » Témoigne un des habitants de la ville de Bujumbura.

Tout a été fermé pour que la population aille faire une haie d’honneur au passage du président de la République. Mais mécontents, les gens ont juste fermé, mais ne sont pas allés nulle part, précisent nos sources.

Nos sources en mairie de Bujumbura indiquent que les bureaux du maire de la ville avaient annoncé depuis vendredi, 26 juillet,   que ce lundi aucune activité ne sera faite et qu’à la place, il fallait aller accueillir le Président. Et une source du parti au pouvoir indique qu’il s’agirait d’une caravane ‘’de démonstration de force ‘’ : la caravane dénommée Inkebuzo.  Le cours normal des activités en mairie de Bujumbura n’a repris que qu’en début d’après-midi de ce lundi, après une paralysie d’au moins cinq heures.

 

  

Cibitoke : Les vendeurs de Sapor Wine réclament une indemnisation

Cibitoke : Les vendeurs de Sapor Wine réclament une indemnisation

Les commerçants de la province Cibitoke font savoir que la mesure de retrait de la boisson Sapor sur le marché leur a causé d’énormes pertes. Ces commerçants avouent  continuer à vendre frauduleusement cette boisson, pour écouler les stocks qu’ils avaient.

Plus de deux semaines après l’interdiction de commercialisation de Sapor Wine au Burundi, la boisson est toujours vendue, mais clandestinement. « Jusqu’aujourd’hui, si quelqu’un en fait la demande, nous lui servons et pour la quantité restante, nous l’exportons frauduleusement », a avoué un des vendeurs de la province Cibitoke, au nord-ouest du pays.

Ces vendeurs disent violer la mesure, pour limiter les pertes leur causé par le gouvernement. « Le gouvernement prend des décisions à la hâte et les conséquences retombent sur les citoyens. Non seulement elles nous font encaisser les pertes, mais également ces décisions ne résolvent rien comme problème », convergent des commerçants de la province Cibitoke qui se sont entretenus avec la RPA.

Selon ces commerçants, la décision interdisant la production et la commercialisation de la boisson n’était pas mauvaise en soi, si elle était suivie de mesures d’accompagnements. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Ces vendeurs de la boisson Sapor demandent au gouvernement de leur rembourser l’argent qu’ils ont donné pour avoir la permission de commercialiser cette boisson.  « Nous demandons au gouvernement de nous rembourser toutes les taxes que nous avons payées et les dépenses qui ont suivi. »

Le 16 juillet 2024, le Bureau Burundais de Normalisation et de contrôle de qualité, BBN, a suspendu la production et la commercialisation de la boisson Sapor Wine sur tout le territoire du Burundi pour non-conformité aux normes de production des vins.

 

 

Ngozi :  Un compte à la Coopec pour être payé par l’ANAGESSA !

Ngozi : Un compte à la Coopec pour être payé par l’ANAGESSA !

Les agriculteurs de maïs de la province Ngozi ont été exigés de créer des comptes à la Coopec Ngozi afin d’être payés par l’ANAGESSA.  Une décision mal interprétée par  ces cultivateurs qui avaient été payés main à main lors de la première campagne. Ils parlent de stratégie pour gagner du temps vu que le paiement a déjà trop tardé.

Après plusieurs semaines de réclamation de l’argent de la deuxième campagne de vente de la récolte de maïs à l'ANAGESSA, l’Agence Nationale de Gestion du Stock de Sécurité Alimentaire, les cultivateurs de la province Ngozi ont été exigés d'ouvrir chacun un compte à la COOPEC Ngozi. Une mesure prise pour cette deuxième campagne et qui laisse beaucoup d’interrogations chez les cultivateurs surtout que la décision intervient après un grand retard de paiement. « Après tout ce temps de réclamation, c’est aujourd’hui qu’ils constatent que chaque agriculteur doit avoir un compte ? Pourquoi l’ANAGESSA ne l’a pas fait pour lors de la première campagne d’achat ? » S’interroge un des cultivateurs de maïs de la province Ngozi.

Mécontents, ces agriculteurs trouvent que cette mesure n’est qu’une stratégie pour gagner le temps, ils doutent que l’agence nationale possède leur argent. « C’est clair, l’ANAGESSA fait cela juste pour retarder le paiement des agriculteurs. C’est aussi un moyen de camoufler qu’il n’y a pas d’argent. C’est très douloureux. » Regrette un autre cultivateur de maïs de cette province du nord du pays.

Une source administrative de la province fait savoir que l’ANAGESSA, a pris la mesure pour éviter des cas de vols. D’après la source, les agriculteurs de la province Ngozi seront payés une somme qui est autour de cinq milliards de francs burundais. Une explication rejetée par les agriculteurs de Ngozi, car disent-ils même pour la première campagne, ANAGESSA leur a payé un grand montant et ils l’ont fait main à main sans aucun problème.

Le ministre de l’agriculture et de l’élevage avait fixé le rendez-vous de paiement au 15 juillet, mais jusqu’à présent, dans toutes les provinces, ces agriculteurs n’ont pas encore été payés.

 

 

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