Les chauffeurs de bus du centre-ville de Bujumbura dénoncent les interventions répétées d’un policier surnommé « Cinjire », qui perturbe leur travail. Ils affirment être contraints de quitter leur emplacement habituel et de modifier leurs itinéraires, ce qui limite leur liberté d’exercice.
Les usagers du marché central de Karusi tirent la sonnette d’alarme : si un feu venait à se déclarer, il serait pratiquement impossible de le maîtriser à temps. Selon eux, les voies censées permettre l’intervention rapide des camions de sapeurs-pompiers sont désormais occupées par des kiosques.
Des employés travaillant de nuit à l’hôpital Roi Khaled, situé dans la commune Ntahangwa en province de Bujumbura, se plaignent de la mauvaise qualité des repas qui leur sont servis. Ils pointent du doigt la direction de l’hôpital, qu’ils accusent de ne pas honorer les paiements destinés à leur restauration depuis près de trois mois.
Au deuxième jour de suspension des activités des transporteurs dans plusieurs régions du pays, les conséquences pèsent toujours sur les citoyens ordinaires. Les déplacements entre la ville de Bujumbura et l’intérieur du pays restent un véritable défi.
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