La décision de regrouper tous les enfants réfugiés burundais du camp de Nyarugusu dans seulement deux établissements scolaires suscite une forte inquiétude parmi les enseignants et les parents. Selon eux, cette mesure compromet gravement la qualité de l’enseignement et pourrait entraîner l’abandon scolaire.
La rentrée scolaire 2025-2026 au camp de réfugiés de Nyarugusu, en Tanzanie, a débuté le 9 septembre dans des conditions difficiles. Le manque de bancs et pupitres dans les écoles primaires et secondaires inquiète fortement les parents des élèves, dont des Burundais.
Plus de 30 000 bancs-pupitres manquent depuis la rentrée scolaire 2025-2026 dans les établissements de la province de Butanyerera. Des directeurs d’école affirment que les élèves suivent les cours dans des conditions précaires, ce qui compromet sérieusement la qualité de l’apprentissage.
Le Centre pour le renforcement de l’éducation et le développement de la jeunesse (CREDEJ) alerte sur les nombreux défis qui freinent la rentrée scolaire 2025-2026 au Burundi. Dans une déclaration publiée ce 17 septembre, le centre indique que le secteur éducatif est confronté à une pénurie importante d’enseignants, aggravée par les départs à la retraite, les démissions et l’exode vers l’étranger.
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