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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le président de la Fédération d’Athlétisme du Burundi boycotte les Jeux Olympiques de Paris en solidarité avec ses techniciens et officiels écartés alors que méritants

Le président de la Fédération d’Athlétisme du Burundi boycotte les Jeux Olympiques de Paris en solidarité avec ses techniciens et officiels écartés alors que méritants

Les athlètes burundais vont devoir se rendre aux jeux olympiques de Paris sans leur président. La raison avancée est que ce dernier refuse de cautionner les magouilles de la présidente du Comité National Olympique qui s’est arrogée le droit de désigner ses connaissances pour accompagner ces athlètes, ce qui est contraire au règlement y relatif en la matière.

Dans cette lettre datée du 09 juillet adressée à la présidente du Comité National Olympique, CNO en sigle, et ayant pour objectif la renonciation à la participation aux jeux olympiques de Paris 2024, le président de la fédération d’Athlétisme du Burundi énumère les raisons qui l’ont poussé à prendre cette décision, et ce, malgré lui.

En effet, l’ambassadeur Dieudonné Kwizera commence par rappeler à la présidente du CNO, Mme Lydia Nsekera,   l’arrogance avec laquelle elle a  « empiété sur le règlement de ladite fédération en envoyant à ces jeux olympiques des gens qui n’ont pas suivi les entrainements des athlètes en question, et ce, sans en aviser la représentation de la fédération d’Athlétisme », sans oublier que la présidente Nsekera a classé sans suite la lettre lui adressée par la fédération. Un comportement que le président de cette fédération juge indigne et insupportable, d’autant plus que le CNO a été sollicité à maintes reprises pour voir comment redresser la situation pour le bien des athlètes qui vont représenter le pays, mais en vain.

Un autre fait souligné dans cette missive envoyée en copie, comme la première d’ailleurs, au ministre des Affaires de la communauté est africaine, de la jeunesse, des sports et de la culture, est  « qu’il est dommage, en plus d’être aberrant, de voir que tant d’efforts fournis par les entraineurs et les officiels durant tant d’années, soient anéantis par des gens qui veulent récolter les fruits qu’ils n’ont pas semés. » D’où le président de la fédération d’Athlétisme du Burundi a jugé bon de se désister en signe de solidarité à ses techniciens et officiels victimes d’une injustice de la part de la présidente Lydia Nsekera. Néanmoins, l’ambassadeur Dieudonné Kwizera a encouragé ses athlètes en qui il dit  « avoir pleinement confiance » et leur a demandé de ne pas se laisser distraire par ces accrochages, tout en leur souhaitant une grande réussite.

A propos de ces lamentations, la rédaction de la RPA a pu joindre Mme Lydia Nsekera, présidente du Comité National Olympique. Selon elle, il n’y a aucun problème à sa connaissance concernant la composition des officiels devant accompagner ces athlètes aux JO de Paris. Leur départ est prévu pour le 23 courant.

 

Basketball : La FEBABU provisoirement suspendue

Basketball : La FEBABU provisoirement suspendue

La Fédération Internationale de Basketball a récemment suspendu le Burundi. C’est une suspension provisoire qui marque le début des procédures disciplinaires selon la FIBA qui dit attendre les explications de la Fédération de Basketball du Burundi, la FEBABU.

La FEBABU a jusqu’au 23 avril prochain pour donner des explications à la Fédération Internationale de Basketball (FIBA). Ces explications concernent le comportement de l’équipe de Basketball du Burundi, Dynamo, qui a quitté la compétition africaine de basketball en Afrique du Sud pour avoir refusé de porter les tenues sur lesquelles était inscrit le logo d’un sponsor officiel ‘’Visit Rwanda’’.

Dans sa correspondance du 12 avril, le secrétaire général de la FIBA Andreas Zagklis indique que les actions de la FEBABU constituent une violation des dispositions des statuts de la FIBA, jettent le discrédit sur la FIBA et ternissent l'image et la réputation du basketball. Les actions de la FEBABU vont aussi à l'encontre de la promotion des intérêts du basket-ball selon le secrétaire général de la FIBA.

Pour rappel, suite au second forfait lié au refus de porter le logo "Visit Rwanda" sur ses maillots, l'équipe Dynamo du Burundi a été disqualifiée en ligue africaine de basketball le 12 mars dernier. Le président de la Basketball Africa League (BAL) Amadou Gallo Fall avait expliqué que Dynamo avait violé les règles liées aux maillots et uniformes. Ce jour-là, l’équipe burundaise devrait croiser le fer avec Petro de Luanda, l’équipe angolaise.

Quelques jours auparavant, le 10 mars, Dynamo avait également été par forfait par l’équipe marocaine FUS Rabat Basketball pour le même motif. Après plusieurs discussions, l’équipe Dynamo a pu jouer avec des maillots cachant le logo de  ‘’Visit Rwanda’’  dans son premier match qu’elle a gagnée contre l’équipe sud-africaine Capetown Tigers.

Dans la foulée, le secrétaire général du CNDD-FDD, le parti au pouvoir au Burundi, Révérien Ndikuriyo avait précisé, sur son compte Facebook, que la décision de refuser de porter les maillots portant l’inscription  ‘’Visit Rwanda’’  n’émanait pas du tout du président de la FEBABU mais que c’était une décision gouvernementale parce que selon lui, il était impossible de faire la publicité de l’ennemi.

Depuis le 11 janvier 2024, le gouvernement du Burundi a décidé de fermer ses frontières terrestres avec le Rwanda voisin pour des allégations de soutenir les rebelles du mouvement de Résistance pour un Etat de Droit, RED-Tabara. Les accusations que le gouvernement rwandais et RED-Tabara ont rejetées.    

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Photo : Equipe Dynamo (BAL 2024)

Du rififi autour de la participation du Burundi aux Jeux Olympiques

Du rififi autour de la participation du Burundi aux Jeux Olympiques

A trois semaines seulement du début des Jeux Olympiques, le torchon brûle entre le président de la fédération d’athlétisme du Burundi et la présidente du Comité National Olympique. La liste des officiels devant accompagner les athlètes serait à l’origine de cette tension vive.

Dans une correspondance datée du 03 juillet 2024 ayant pour objet ‘’ Contestation de la liste des officiels pour les jeux olympiques de Paris’’, la fédération d’athlétisme du Burundi reproche à la présidente du comité national olympique, CNO en sigle, d’avoir tout chambarder en supprimant presque tous les techniciens initialement choisis, y compris le directeur , et ce,  en balayant du revers de la main le seul critère pris en considération pour choisir ces officiels, à savoir le nombre d’athlètes qualifiés.

Dans sa missive, l’ambassadeur Dieudonné Kwizera, président de la fédération d’athlétisme du Burundi, a rappelé à la présidente du comité national olympique,  « qu’elle n’a nullement aucun droit de modifier la liste lui transmise, sans l’accord préalable de ladite fédération. » D’où il lui a été demandé de revoir sa mesure afin qu’une solution consensuelle puisse être dégagée de communs accords sur base de la loi.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Lydia Nsekera, présidente du comité national olympique indexé dans ce dossier, pour de plus amples éclaircissements.

Les Jeux Olympiques auront lieu du 26 juillet au 11  août  2024 à Paris, la capitale française.

 

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Photo : Mme Lydia Nsekera (à gauche) et Amb. Dieudonné Kwizera (à droite)

 

La  suspension de l’athlète Francine Niyonsaba  divise  les responsables des  organisations burundaises de sport

La suspension de l’athlète Francine Niyonsaba divise les responsables des organisations burundaises de sport

Le président de la fédération d'athlétisme du Burundi Dieudonné Kwizera estime que les droits de Francine Niyonsaba ont été bafoués. Francine Niyonsaba est parmi les athlètes auxquelles la fédération internationale d'athlétisme a interdit la participation aux compétitions suite à leur taux de testostérone jugé supérieur à la normale. La présidente du CNO trouve que le président de la fédération nationale  gère mal l’affaire.

 

Depuis le mois d’Avril cette année, la championne burundaise d’athlétisme Francine Niyonsaba n’est autorisée à participer à aucune compétition. Elle et 12 autres athlètes féminins ont été suspendues par la fédération internationale de l’athlétisme. World Athletics  exige à ces athlètes d’entamer un traitement pour  réduire leur taux de testostérone jugé supérieure à la normale féminine.

La fédération burundaise d’athlétisme elle, trouve injuste cette décision. ‘’Ils ont été injustes envers Francine et ça continue jusqu’à présent. Si l’on te demande de prendre des médicaments alors que tu n’es pas malade, est-ce que tu peux accepter ? D’ailleurs  pourquoi prendre ces médicaments, de quoi souffre-t-elle ? ‘’ A déclaré ce mardi, le président de la fédération burundaise au cours d’une conférence de presse.

Dieudonné Kwizera a annoncé son désaccord par rapport à la décision. ‘’Moi  je ne suis pas d’accord. Si Francine décide de le faire c’est son affaire mais moi je suis contre cette règle. Et la communauté internationale ne soutient pas cette norme. Je peux vous dire que seule la fédération internationale d’athlétisme applique cette mesure. ‘’

Dans une conférence de presse animée au début de ce mois de juin,  la présidente du Comité National Olympique avait  désavoué l’attitude  du président de la fédération  nationale de l’athlétisme. ‘’Le président de la fédération nationale fait croire à l’athlète Francine que le CNO pourrait l’aider. C’est plutôt à la fédération nationale en collaboration avec les présidents des fédérations des autres pays de faire des lobbyings pour faire changer la décision.’’

 Rappelant que la décision qui frappe Francine Niyonsaba et 12 autres athlètes  est conforme au règlement  de la fédération internationale de l’athlétisme en vigueur depuis ce 31 mars 2023, Lydia Nsekera a expliqué que de son côté  en tant que présidente du  CNO Burundi elle ne peut en rien aider l’athlète Niyonsaba.  ‘’Le CNO s’occupe uniquement des athlètes sur les listes des compétitions.’’

Francine Niyonsaba, championne des 800m avait été retirée des compétitrices des courses de vitesse sur décision toujours de la fédération internationale d’athlétisme en 2019. Elle a migré vers les courses de fond où elle a aussi prouvé ses performances  avant d’être suspendue de toutes les compétitions depuis déjà 3 mois.

Francine Niyonsaba participe aux compétitions internationales depuis 2012. Spécialiste  du 800m, elle détient aussi  le record du monde sur 2000 m.

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