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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Incendie à Mpungwe : près de 50 hectares d’arbres détruits à Ruyigi

Un incendie de brousse a ravagé près de 50 hectares d’arbres dans la nuit de dimanche à lundi sur les montagnes de Mpungwe, qui surplombent la commune de Ruyigi, en province de Buhumuza.

Catastrophes naturelles au Burundi : Des dizaines de milliers de sinistrés depuis le début de l’année

Catastrophes naturelles au Burundi : Des dizaines de milliers de sinistrés depuis le début de l’année

Le Burundi fait face à une série de catastrophes naturelles depuis le début de l’année 2025, marquée par des inondations, des vents violents et des épisodes de grêle ayant causé d’importants dégâts humains et matériels dans plusieurs régions du pays.

Selon un rapport publié ce jeudi par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 59 catastrophes naturelles ont été enregistrées entre janvier et mars, affectant directement 69 430 personnes à travers 38 communes. Ces événements climatiques extrêmes sont majoritairement dus aux pluies torrentielles, aux vents puissants et à la grêle qui se sont abattues sur le territoire burundais.

Le bilan humain est particulièrement lourd. L’OIM recense 1 161 blessés, dont de nombreuses femmes et enfants. Plus de 2 100 personnes ont été déplacées, parmi lesquelles 559 femmes et 258 enfants.

Les provinces les plus durement touchées sont Kirundo, où plus de 20 000 personnes ont été affectées, ainsi que Ngozi, Muyinga et Gitega. Les dégâts matériels sont également considérables : 1 176 maisons ont été détruites, dont 16 complètement, et plus de 12 600 habitations ont été inondées. Des infrastructures essentielles telles que des ponts, des latrines et des salles de classe ont été endommagées, compliquant davantage les conditions de vie des populations sinistrées.

L’agriculture, pilier de l’économie burundaise, n’a pas été épargnée. Environ 113 000 foyers ont vu leurs champs de culture anéantis, aggravant les risques d’insécurité alimentaire dans les régions concernées.

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Photo : Inondations à Gatumba (crédit photo: OIM Burundi)

Extraction illégale de sable : des riverains de Kanyosha redoutent le pire

Des habitants ayant construit leurs maisons sur les rives de la rivière Kanyosha, à Muha dans la ville de Bujumbura, se disent inquiets à cause des activités d’extraction de sable qui s’y poursuivent sans relâche. Ils craignent que leurs habitations, ainsi que les installations de la Régie de production et de distribution d'eau et d'électricité (Regideso) situées à proximité, ne s’effondrent dans la rivière à tout moment.

Bujumbura : L'interdiction de la réutilisation des  bouteilles en plastique reste lettre morte

Bujumbura : L'interdiction de la réutilisation des bouteilles en plastique reste lettre morte

Malgré l’interdiction émise par le Bureau Burundais de Normalisation (BBN) en février 2023, les bouteilles en plastique destinées à l’eau continuent d’être utilisées pour vendre divers produits alimentaires et boissons à Bujumbura. Cette pratique, qui persiste malgré les risques sanitaires qu’elle engendre, met en danger la santé publique et soulève des préoccupations environnementales.

En 2023, le BBN avait pris des mesures strictes pour interdire la réutilisation des bouteilles d’eau en plastique à usage unique. L’établissement public avait annoncé leur retrait rapide des points de vente et avait donné un délai de six mois pour permettre aux commerçants de s’adapter à cette nouvelle réglementation. Cependant, sur le terrain, cette interdiction semble inefficace. Les commerçants continuent de remplir ces bouteilles avec des produits tels que l’huile de cuisson, les jus locaux, le lait ou encore l’alcool. « Ils avaient promis de trouver des contenants adaptés pour ces produits, mais aujourd’hui, cette pratique perdure ouvertement. C’est une situation inacceptable », déplore un habitant de Bujumbura.

Des risques sanitaires préoccupants

L'utilisation de bouteilles destinées à l’eau pour des produits alimentaires autres que l’eau constitue un véritable problème de santé publique. Les experts s’inquiètent des risques de contamination et d’intoxication alimentaire. L'absence de normes appropriées pour ces contenants augmente le risque de propagation de maladies telles que le choléra, les diarrhées et autres infections liées à un manque d’hygiène.

« Il est crucial que les commerçants respectent les normes sanitaires. Nous appelons le BBN à revenir sur sa décision et à interdire cette pratique. Il est essentiel que les produits soient conditionnés dans des contenants appropriés pour éviter la propagation de maladies », affirme un citoyen de Bujumbura.

Le coût des contenants spécifiques : un frein pour les commerçants

L'une des raisons pour lesquelles cette pratique persiste réside dans le coût des contenants spécifiquement conçus pour chaque type de produit. En effet, les bouteilles destinées à d’autres produits alimentaires sont généralement plus chères que celles utilisées pour l’eau, ce qui pousse de nombreux commerçants à continuer d'utiliser ces dernières, malgré les risques sanitaires.

Cependant, les experts en environnement insistent sur l'importance de privilégier la sécurité sanitaire. « Le gouvernement doit prendre des mesures fermes pour inciter les commerçants à respecter la réglementation », souligne un spécialiste de l’environnement. « L’utilisation de contenants adaptés à chaque type de produit est essentielle pour protéger la santé de la population et préserver l’environnement. »    

 

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