
Les enseignants du département de l’enseignement des métiers, récemment transféré de l’enseignement secondaire à l’enseignement primaire, réclament au ministère de la Fonction publique la régularisation de leurs salaires. Ils dénoncent une réduction significative de leurs indemnités annuelles, qu’ils attribuent à ce changement administratif.
La majorité des enseignants concernés ont été surpris de constater une diminution de leurs salaires depuis le transfert de leur département. Selon eux, cette situation découle d’une modification de l’appellation et du positionnement de leur département. Désormais désigné comme "enseignement des métiers et formation artisanale", il était auparavant connu sous le nom d’"enseignement technique des métiers". Cette nouvelle dénomination, associée à l’enseignement primaire, est perçue comme dévalorisante par les enseignants, qui estiment que la formation artisanale se limite à des activités telles que la poterie.
Un enseignant témoigne : « Depuis juillet dernier jusqu’à ce mois de mars, certains ont vu leurs salaires augmenter, tandis que d’autres ont subi des réductions allant jusqu’à 150 000 francs. Pour ma part, on m’a retranché 50 000 francs. » Ces disparités salariales exacerbent leur frustration et leur sentiment d’injustice.
Les enseignants demandent au ministère de la Fonction publique une régularisation immédiate de leurs salaires. Ils exigent également le retour de leur département au sein de l’enseignement secondaire si ce repositionnement est à l’origine des baisses salariales.
Un autre enseignant précise : « Nous voulons être régularisés sans que le nom de notre département soit modifié. L’enseignement des métiers doit rester dans le secondaire, pas dans le primaire. »
Pour le moment, aucune réaction officielle n’a été obtenue auprès du ministère de la Fonction publique.