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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des commerçants dénoncent les retards dans l’obtention du NIF et du registre de commerce à l’ADB

Des commerçants dénoncent les retards dans l’obtention du NIF et du registre de commerce à l’ADB

Des commerçants burundais expriment leur mécontentement face aux retards répétés dans la délivrance du Numéro d’Identification Fiscale (NIF) et du registre de commerce, des documents indispensables à l’exercice légal de leurs activités. Ces délais sont observés malgré l’accomplissement des démarches requises auprès de l’Agence de Développement du Burundi (ADB).

Selon plusieurs témoignages recueillis, cette situation perturbe gravement le bon déroulement des affaires, allant parfois jusqu’à entraîner la fermeture de certains commerces par l’Office Burundais des Recettes (OBR), en cas de contrôle inopiné.

« Sans ces documents, NIF et registre de commerce, vous ne pouvez rien faire. Si par malchance les agents de l’OBR passent pour un contrôle et vous trouvent sans ces pièces, ils ferment immédiatement votre magasin. Sa réouverture prend ensuite beaucoup de temps », rapporte un commerçant. Il ajoute que ces documents sont la preuve de leur régularité fiscale.

En temps normal, le traitement d’un dossier complet ne devrait pas excéder deux jours. Cependant, les délais peuvent aujourd’hui s’étendre à deux semaines, voire un mois, selon les mêmes sources. Des commerçants affirment qu’une pratique de corruption freine le processus administratif à l’ADB.

« On vous demande de revenir après quelques jours. Parfois, on vous fait attendre longtemps, sans explication claire. Mais si vous donnez un pot-de-vin, vos documents sont disponibles immédiatement », déplore un autre opérateur économique.

Ces commerçants interpellent la direction générale de l’ADB afin qu’elle intervienne pour améliorer la situation. Ils demandent notamment un traitement plus rapide pour les dossiers dont le paiement a déjà été effectué à la BANCOBU.

Contacté pour réagir à ces accusations, le Directeur Général de l’Agence de Développement du Burundi, Réverien Nizigiyimana, n’a pas pu être joint. Toutefois, certaines sources internes à l’ADB attribuent les retards actuels aux contrôles et vérifications que mène l’OBR sur les documents de création d’entreprise. Une opération qui aurait engendré un afflux massif de dossiers, mettant sous pression les services concernés.

 

Rutana : Des véhicules de l’État utilisés dans la campagne électorale du CNDD-FDD

Rutana : Des véhicules de l’État utilisés dans la campagne électorale du CNDD-FDD

Des habitants de la commune Rutana dénoncent l'utilisation de véhicules appartenant à l'État dans les activités de campagne électorale du parti au pouvoir, le CNDD-FDD. Selon plusieurs sources locales, ces véhicules servent au transport de matériel logistique ainsi que de partisans, en violation de la législation burundaise.

Les témoins rapportent que certains de ces véhicules, notamment ceux affectés aux administrateurs communaux ainsi qu’aux responsables provinciaux de l’agriculture et de l’élevage, circulent sans plaques d’immatriculation. Cela suscite l’inquiétude, les citoyens craignant un manque de transparence et un usage abusif des biens publics.

« Ces véhicules doivent servir les intérêts de toute la population et non ceux d’un parti politique », déclare un habitant de la commune Rutana, sous couvert d’anonymat. Il s’interroge sur l'origine du carburant utilisé pour ces déplacements, dans un contexte de rareté de carburant dans le pays.

Les mêmes sources précisent que les véhicules en question transportent parfois un grand nombre de militants, souvent au-delà de leur capacité. Une pratique jugée dangereuse et susceptible de provoquer des accidents.

Les citoyens appellent les autorités compétentes à intervenir et à faire respecter l’impartialité de l’administration publique pendant la période électorale. Ils exigent que l’usage des moyens de l’État à des fins partisanes cesse immédiatement, affirmant que cette pratique va à l’encontre des principes de bonne gouvernance et de l’État de droit.

TAFOC : des militaires burundais réclament 4 mois d’indemnités impayées

TAFOC : des militaires burundais réclament 4 mois d’indemnités impayées

Près de 1.700 soldats, récemment rentrés de mission en RDC, accusent un haut gradé de ne pas leur avoir remis les fonds destinés à leur rémunération pour la période de septembre à décembre 2023.

Ces militaires, issus des 5e et 7e bataillons de l’armée burundaise, déployés en RDC dans le cadre de la mission TAFOC (Task Forces Operation of Congo), réclament le paiement de leurs indemnités pour quatre mois impayés en 2023. Chaque soldat perçoit une indemnité mensuelle de 1.116.000 francs burundais. Cependant, ils affirment ne pas avoir reçu leur argent pour les mois de septembre, octobre, novembre et décembre 2023, soit un total de 4.640.000 francs burundais par militaire.

Les concernés accusent le général Elie Ndizigiye, surnommé "Muzinga", d’avoir reçu les fonds destinés à leur rémunération. D’après leurs déclarations, ce dernier manœuvre pour leur verser plutôt les indemnités à partir de janvier 2024, laissant les quatre mois de 2023 impayés.

« Nous avons des informations selon lesquelles le montant destiné à ces quatre mois a bel et bien été remis au général Elie Ndizigiye afin qu’il procède à la distribution, mais cela n’a jamais été fait », indique l’un des militaires, sous couvert d’anonymat.

Mécontents, ces militaires lancent un appel au président de la République pour qu’il intervienne personnellement afin que leurs droits soient respectés et que les responsables soient sanctionnés.

La RPA tente de contacter le général Elie Ndizigiye dit "Muzinga" ainsi que le général de brigade Gaspard Baratuza, porte-parole des Forces de Défense Nationale du Burundi pour recueillir leurs versions des faits, sans succès pour le moment.

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Photo : Des militaires Burundais déployés en RDC

« Ensemble contre la pauvreté » : le message fort du président burundais pour la fête du Travail

« Ensemble contre la pauvreté » : le message fort du président burundais pour la fête du Travail

À l’occasion de la Journée internationale du Travail, célébrée ce 1er mai, le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a prononcé un discours dans lequel il a souligné que la pauvreté demeure le principal défi auquel le pays est confronté. Il a lancé un appel à l’unité entre travailleurs et employeurs pour faire front commun contre ce fléau.

« La pauvreté est le problème majeur qui nous menace », a déclaré le chef de l’État. « Pour la combattre, il est essentiel que de nombreux travailleurs se regroupent dans une coalition forte, en s'unissant aux employeurs. Nous devons tous comprendre que nous partageons à la fois la souffrance et la possibilité de réussir. »

Lors de son allocution, le président Ndayishimiye a salué la collaboration existante entre le gouvernement, les employeurs et les travailleurs. Il a également abordé la question de l’égalité dans l’octroi des primes au sein de la fonction publique, affirmant que le processus est en bonne voie.

Par ailleurs, le chef de l’État a annoncé une réforme du système de retraite. Désormais, les pensions seront calculées sur la base d’un pourcentage du dernier salaire perçu par les employés avant leur départ à la retraite. Il a toutefois reconnu que certains travailleurs, notamment ceux évoluant dans des secteurs spécifiques, n’avaient pas encore bénéficié de cette mesure, mais il a tenu à les rassurer en leur demandant de garder espoir.

« En général, ce sont les experts qui sont rémunérés pour leur travail, tandis que ceux qui sont désignés ne reçoivent que des récompenses symboliques. La deuxième étape consistait à accompagner les retraités afin qu'ils puissent mener une vie paisible durant leur retraite, et c'est ce que nous avons mis en œuvre, bien que ce n'était pas facile », a-t-il précisé.

Le président burundais a également mis en avant plusieurs initiatives gouvernementales destinées à améliorer les conditions de vie des citoyens. Il a notamment cité le Programme d'Autonomisation Economique et d'Emploi des Jeunes (PAEEJ), la création et le soutien de coopératives à travers des capitaux de démarrage, ainsi que la mise en place de la Banque des jeunes et des femmes. Cette institution accorde des crédits aux jeunes et aux femmes porteurs de projets. Il a également mentionné le Fonds d'Impulsion, de Garantie et d'Accompagnent (FIGA), qui facilite l’accès aux prêts pour ceux qui ne disposent pas de garanties.

Le thème retenu cette année pour la célébration de la Journée du Travail au Burundi est : ’Augmenter la production tout en gardant à l’esprit la vision du Burundi, un pays émergent’’

 

 

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