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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Transfert administratif, baisse salariale : les enseignants des métiers réclament justice

Transfert administratif, baisse salariale : les enseignants des métiers réclament justice

Les enseignants du département de l’enseignement des métiers, récemment transféré de l’enseignement secondaire à l’enseignement primaire, réclament au ministère de la Fonction publique la régularisation de leurs salaires. Ils dénoncent une réduction significative de leurs indemnités annuelles, qu’ils attribuent à ce changement administratif.

La majorité des enseignants concernés ont été surpris de constater une diminution de leurs salaires depuis le transfert de leur département. Selon eux, cette situation découle d’une modification de l’appellation et du positionnement de leur département. Désormais désigné comme "enseignement des métiers et formation artisanale", il était auparavant connu sous le nom d’"enseignement technique des métiers". Cette nouvelle dénomination, associée à l’enseignement primaire, est perçue comme dévalorisante par les enseignants, qui estiment que la formation artisanale se limite à des activités telles que la poterie.

Un enseignant témoigne : « Depuis juillet dernier jusqu’à ce mois de mars, certains ont vu leurs salaires augmenter, tandis que d’autres ont subi des réductions allant jusqu’à 150 000 francs. Pour ma part, on m’a retranché 50 000 francs. » Ces disparités salariales exacerbent leur frustration et leur sentiment d’injustice.

Les enseignants demandent au ministère de la Fonction publique une régularisation immédiate de leurs salaires. Ils exigent également le retour de leur département au sein de l’enseignement secondaire si ce repositionnement est à l’origine des baisses salariales.

Un autre enseignant précise : « Nous voulons être régularisés sans que le nom de notre département soit modifié. L’enseignement des métiers doit rester dans le secondaire, pas dans le primaire. »

Pour le moment, aucune réaction officielle n’a été obtenue auprès du ministère de la Fonction publique.

Le thé du Burundi à l'épreuve de la crise énergétique

Le thé du Burundi à l'épreuve de la crise énergétique

Une vague de mécontentement déferle parmi les théiculteurs burundais face à la pénurie de transport qui affecte leurs récoltes. Ce problème, lié à la crise du carburant qui touche l'ensemble du pays, menace sérieusement la filière du thé, l'une des principales sources de devises pour le Burundi.

Selon les témoignages recueillis par la Radio publique africaine le 21 mars, de nombreux producteurs ont été contraints d'abandonner la cueillette des feuilles vertes, faute de moyens pour les acheminer vers les usines de l'Office du thé du Burundi (OTB).  « Nous sommes très attristés par ce manque de transport qui nous oblige à laisser notre récolte dans les champs. Les ouvriers de l'OTB ne viennent plus récupérer notre production », déplore un théiculteur.

La situation est d'autant plus critique que certains producteurs se voient obligés de parcourir jusqu'à 8 km à pied pour faire peser leur récolte à l'usine. « Si on parvient au moins à aller jusqu'au hangar, on nous dit souvent que les véhicules ne sont pas disponibles à cause de la pénurie de carburant. Dans ce cas, on est obligé de parcourir cette distance à pied jusqu'à l'usine de l'OTB », explique un autre producteur.

Les théiculteurs s'étonnent de l'inaction du gouvernement face à cette crise. « C'est incompréhensible de voir le gouvernement continuer à se lamenter du manque de devises au lieu de prendre soin de cette culture d'exportation », s'indigne l'un d'entre eux. Ils appellent les autorités compétentes à agir rapidement pour éviter une paralysie imminente de l'OTB.

La direction de l'OTB confirme la gravité de la situation. De juillet à décembre 2024, l'organisation a enregistré une perte de 1 842 000 dollars, soit environ 5,5 milliards de francs burundais. La pénurie de carburant est au cœur du problème : alors que la filière théicole bénéficiait auparavant de 50 000 litres de mazout pour assurer le bon fonctionnement de ses usines, elle ne recevait plus que 23 000 litres à la fin de 2024, soit moins de la moitié de ses besoins.

Burundi : Pannes et inconfort, le calvaire quotidien des employés de l'aviation civile

Burundi : Pannes et inconfort, le calvaire quotidien des employés de l'aviation civile

Les employés de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi (AACB) dénoncent des conditions de transport déplorables, des conitions qui  perturbent leur quotidien professionnel. Les bus mis à leur disposition sont vétustes, entraînant des pannes fréquentes et des retards conséquents.

Selon les témoignages recueillis, les véhicules utilisés pour transporter le personnel sont principalement des minibus de type "coaster". Ces derniers, en mauvais état, tombent régulièrement en panne. « Il n’est pas rare que nous soyons bloqués sur la route pendant deux ou trois heures, ce qui paralyse nos activités et provoque des retards dans le remplacement des équipes de nuit », explique un employé.

Outre les pannes mécaniques, le mauvais état des sièges constitue une autre source d’inquiétude. Ces derniers sont abîmés, causant parfois des blessures ou endommageant les vêtements des passagers. Certains travailleurs sont contraints de voyager debout ou entassés, augmentant les risques d’accidents. « Nous demandons aux responsables de réparer ces bus ou d’en acquérir de nouveaux pour garantir notre sécurité », insiste un agent.

Joël Nkurabagaya, Directeur Général de l’AACB, reconnaît l’état critique des véhicules. Il attribue ce problème à un manque de devises ayant retardé l’exécution d’un contrat avec Toyota pour la fourniture de nouveaux bus. « Deux marchés ont été conclus pour quatre bus capables de transporter au moins 30 personnes chacun. Les fonds nécessaires ont été collectés, et le projet est en phase finale », a-t-il précisé.

Cependant, le Directeur Général n’a pas souhaité commenter le problème de hauts parleurs endommagés que nous avons dernièrement évoqué.

Aéroport de Bujumbura : Le cauchemar des passagers sans annonces

Aéroport de Bujumbura : Le cauchemar des passagers sans annonces

A l'aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura, les haut-parleurs ne fonctionnent pas. Ce problème technique, qui dure depuis près d'un mois, n'est pas sans conséquences sur l'expérience des passagers et sur l'image du pays à l'échelle internationale.

Dans les aéroports du monde entier, les annonces sonores sont un élément crucial pour guider les voyageurs, les informant des heures de départ et des itinéraires à suivre. Cependant, à Bujumbura, ce service essentiel est actuellement inexistant, laissant les passagers dans l'incertitude et l'anxiété.

Un incident récent, rapporté à la Radio publique africaine, illustre parfaitement l'ampleur du problème. Des passagers de la compagnie RwandAir ont failli rater leur vol ce lundi. Après avoir effectué les formalités d'enregistrement, ils se sont installés dans la salle d'attente, attendant en vain une annonce d'embarquement qui ne viendrait jamais. Ce n'est qu'au dernier moment, alors que l'avion était sur le point de décoller, que des employés de la compagnie sont venus les chercher en urgence. Les passagers ont alors découvert avec stupéfaction que les haut-parleurs étaient hors service.

Au-delà des désagréments personnels, les voyageurs s'inquiètent de l'impact négatif sur l'image du Burundi à l'échelle internationale. L'aéroport Melchior Ndadaye, qui accueille de nombreux visiteurs étrangers, donne ainsi une première impression peu flatteuse du pays.

Les passagers exhortent unanimement la direction de l'aéroport à prendre des mesures immédiates pour résoudre ce problème technique.

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