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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Munzenze : Quand la réinsertion sociale vire à l'insécurité

Munzenze : Quand la réinsertion sociale vire à l'insécurité

Les habitants de la colline et zone Munzenze commune Mishiha en province Cankuzo s'inquiètent de l'allure des vols commis par les enfants en situation de rue et les adultes mendiants du centre d’encadrement situé dans la zone Munzenze. En deux semaines seulement, ces derniers ont déjà cambriolé trois maisons en forçant les murs.

Selon des témoignages locaux, les résidents du centre commettent des actes de vol de plus en plus fréquents et audacieux. En seulement deux semaines, trois maisons ont été cambriolées, les murs ayant été forcés pour y pénétrer. Les champs environnants ne sont pas épargnés, les récoltes étant également la cible de ces larcins.

Les habitants de Munzenze et des collines avoisinantes expriment leur désarroi face à cette situation. « Les enfants que le gouvernement a rassemblés pour les mettre dans ce centre d'encadrement nous rendent la vie difficile », témoigne un résident sous couvert d'anonymat. Il ajoute que certains résidents du centre s'aventurent jusqu'en Tanzanie ou conduisent du bétail vers Gitega.

La population locale lance un appel pressant aux autorités. Ils demandent soit un contrôle plus strict des activités des résidents du centre, soit sa délocalisation pure et simple. « Il faut que le gouvernement annule cette décision et procède à la délocalisation de ce centre afin que les choses redeviennent comme avant », plaide un habitant.

Malgré les tentatives de la rédaction pour obtenir une réaction officielle, l'administrateur communal, Frédéric Nzoyisaba, n'a pas pu être joint pour commenter ces allégations.

Le centre de Munzenze héberge non seulement des enfants, mais aussi des adultes, pour un total de 576 personnes, dont 307 adultes et 269 enfants.

 

 Pénurie de sucre à Nyabiraba : Entre détournements et spéculations

Pénurie de sucre à Nyabiraba : Entre détournements et spéculations

La distribution du sucre dans la commune de Nyabiraba, province Bujumbura, est marquée par des irrégularités alarmantes. Des habitants dénoncent le détournement de ce produit essentiel par certains membres des Imbonerakure, qui le revendent à des prix exorbitants.

Selon des témoignages recueillis, des membres des Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir, sont impliqués dans le détournement du sucre destiné à la population. Un certain Audifax de la zone Nyabibondo est particulièrement pointé du doigt. « Il prend le sucre qui était orienté sur certaines collines et le vend à différents commerçants, y compris ceux de la mairie de Bujumbura », affirme un habitant.

La pénurie artificielle ainsi créée entraîne une flambée des prix. Alors que le gouvernement a fixé le prix officiel à 6 000 francs burundais le kilogramme, certains commerçants n'hésitent pas à le vendre jusqu'à 10 000 francs. Cette situation rappelle les problèmes de distribution observés dans d'autres régions du pays, où le favoritisme et la spéculation sont monnaie courante.

Les habitants de Nyabiraba demandent aux autorités compétentes d'intervenir pour assurer une distribution équitable du sucre et le respect du prix officiel.

La rédaction n'a pas pu obtenir de commentaire de Michel Mpitabakana, administrateur de la commune Nyabiraba, sur ces allégations.

  Muyebe : L'enclavement met des vies en danger

Muyebe : L'enclavement met des vies en danger

La zone Muyebe, située dans la commune de Musigati en province Bubanza, se trouve confrontée à une crise sanitaire en raison de son isolement. Les habitants des collines de Butaha, Mumugoma et Bubenga subissent les conséquences de cet enclavement, qui compromet gravement leur accès aux soins de santé essentiels.

L'absence de routes praticables entre ces collines et les deux dispensaires de la zone Muyebe, à savoir Muyebe et Masare, rend l'accès aux soins extrêmement difficile. En cas d'urgence médicale, les habitants se trouvent dans l'impossibilité de transporter rapidement les malades vers les centres de santé.

La population demande aux autorités l'installation de postes de santé à proximité de leurs localités ainsi que l'aménagement de routes permettant l'accès des ambulances. Ces mesures sont particulièrement cruciales pour les cas d'urgence, notamment pour les femmes enceintes et les personnes gravement malades.

Le district de santé de Bubanza confirme la gravité de la situation. Même en cas d'urgence, les ambulances sont contraintes de faire un détour par la commune de Rugazi pour atteindre les centres de santé de Muyebe, la route directe depuis le chef-lieu de Musigati étant impraticable.

Les autorités sanitaires et administratives sont appelées à unir leurs efforts pour désenclaver la zone Muyebe.

 COOPEC Kanyosha : Les clients exaspérés par l'inaccessibilité de leurs fonds

COOPEC Kanyosha : Les clients exaspérés par l'inaccessibilité de leurs fonds

La COOPEC Kanyosha, située dans la commune de Muha en mairie de Bujumbura, traverse une période de crise majeure. Les clients, principalement des commerçants locaux, expriment leur frustration face à l'incapacité d'accéder à leurs fonds en raison de problèmes techniques récurrents. De nombreux affiliés signalent que leurs activités sont gravement perturbées par ces difficultés.

Les pannes fréquentes de connexion Internet constituent l'un des principaux obstacles rencontrés par les clients. Lorsqu'ils se rendent aux guichets pour effectuer des retraits, ils se heurtent souvent à de longues files d'attente et à des informations déconcertantes sur l'absence de réseau. Un commerçant du marché de Musaga témoigne : « Lorsque nous avons besoin d'argent pour acheter des marchandises, nous nous rendons à la COOPEC de Kanyosha, mais nous faisons face à des files interminables et au manque de connexion Internet. Cela nous empêche d'honorer nos engagements avec nos fournisseurs. »

En plus des problèmes de connexion, les clients se plaignent également d'une indisponibilité chronique du carburant pour les générateurs, ce qui aggrave encore la situation. Les employés de la COOPEC reconnaissent ces difficultés et mettent en lumière une gestion défaillante au sein de l'agence. Ils soulignent le manque de réactivité du responsable face aux problèmes techniques et l'absence d'anticipation dans l'approvisionnement en carburant.

Un employé déclare : « Nous avons signalé ces problèmes à notre direction, mais il semble que rien ne soit fait pour y remédier. Le directeur général doit intervenir pour résoudre ces dysfonctionnements afin que les clients ne continuent pas à se lamenter sur l'inaccessibilité de leur propre argent ».

Malgré les tentatives répétées de contact, le responsable de la COOPEC Kanyosha, Steve Ndikumana, n'a pas souhaité s'exprimer sur cette situation préoccupante.

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