Les rapatriés burundais font face à de graves difficultés économiques et leur accès aux services essentiels reste limité. C’est ce que révèle un rapport du Secrétariat régional pour les solutions durables au Centre des Migrations Mixtes, sorti ce mercredi 1er octobre.
Depuis trois jours, les habitants du quartier Kigobe et de plusieurs quartiers environnants au nord de la ville de Bujumbura ne sont plus alimentés en eau potable par la REGIDESO. Cette pénurie touche aussi certains établissements scolaires à régime d’internat, contraignant les élèves à s’approvisionner en eau dans la rivière Ntahangwa, avec le risque d’attraper des maladies liées au manque d’hygiène.
Les habitants des collines de Kabondo et Gitunda, dans la commune de Nyanza-Lac, province de Burunga, se disent confrontés à une grave pénurie d’eau potable depuis plusieurs semaines. Selon eux, cette situation a des répercussions sur leurs finances et les expose à des risques sanitaires liés au manque d’hygiène.
Le manque d’hygiène s’observe dans différents quartiers de la ville de Bujumbura, en particulier dans les petits restaurants, au moment où l’épidémie de choléra continue de sévir. Les habitants estiment que si rien n’est fait pour améliorer la situation, il sera difficile de lutter efficacement contre cette maladie.
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