La capitale économique du Burundi, Bujumbura, fait face à un défi croissant en matière de gestion des déchets urbains. Les résidents expriment leur mécontentement face à l'inefficacité des sociétés chargées de la collecte des ordures, particulièrement dans la commune de Mukaza.
Dans les zones où des poubelles publiques ont été installées, les habitants constatent avec consternation que ces points de collecte se sont transformés en véritables dépotoirs. Les conteneurs, débordant de déchets, laissent les ordures se répandre sur le sol environnant, créant des foyers d'insalubrité au cœur de la ville. Les citadins pointent du doigt les entreprises responsables de la propreté urbaine, les accusant de manquer à leurs obligations. Selon eux, l'absence de suivi régulier et de collecte systématique des déchets est à l'origine de cette situation préoccupante.
Cette accumulation d'ordures soulève des inquiétudes légitimes concernant la santé publique. Les résidents craignent que la prolifération de mouches et autres nuisibles, attirés par ces amas de déchets, ne favorise la propagation de maladies.
Cette situation s'étend au-delà de la commune de Mukaza. Les citoyens lancent un appel pressant aux autorités municipales et aux sociétés de collecte. Ils demandent la mise en place rapide de solutions efficaces pour résoudre ce problème d'hygiène urbaine.
Les habitants soulignent que la pénurie de carburant, bien que problématique, ne peut justifier à elle seule ces manquements. Ils appellent à une meilleure communication de la part des entreprises de collecte et à l'élaboration de stratégies alternatives pour maintenir la propreté de la ville, même en période de crise.