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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Le Mpox à Gitega : Entre relâchement et inquiétude

Le Mpox à Gitega : Entre relâchement et inquiétude

La province Gitega fait face à une inquiétante possibilité de résurgence de la variole du singe (Mpox), suscitant de vives préoccupations parmi ses habitants. Cette situation préoccupante est largement attribuée à un relâchement significatif des mesures préventives et à une diminution de la vigilance des autorités sanitaires et administratives.

Selon les témoignages recueillis, la baisse apparente du nombre de cas a paradoxalement conduit à un assouplissement des protocoles de prévention. Un habitant de Gitega rapporte : « Nous ne recevons plus les vaccins comme auparavant. L'effectif des médecins a été réduit et les médicaments injectables ont été remplacés par des comprimés, ce qui rend le traitement moins efficace et augmente le risque de transmission. »

Le manque d'information et de sensibilisation est relevé comme l'une des principales causes de cette situation préoccupante. La population déplore une diminution drastique des campagnes d'information, laissant place à une dangereuse méconnaissance des symptômes et des modes de transmission de la maladie.

Les habitants de Gitega lancent un appel pressant aux autorités sanitaires pour qu'elles reprennent et intensifient les mesures de lutte contre le Mpox. « Nous demandons au ministère de la Santé de porter une attention particulière à la situation. Il est crucial qu'ils prennent des mesures pour garantir que les patients soient correctement pris en charge et que les médicaments soient disponibles », insiste un résident.

Le premier cas de Mpox a été détecté au Burundi en juillet dernier.

 Rumonge : Les malades chroniques face à la crise des médicaments

Rumonge : Les malades chroniques face à la crise des médicaments

Les habitants de Rumonge souffrant de maladies chroniques dénoncent des difficultés croissantes pour accéder aux médicaments prescrits via la mutuelle de la fonction publique. Selon plusieurs témoignages, les pharmacies locales refusent de délivrer ces médicaments, sauf si les patients les paient intégralement, ce qui suscite incompréhension et colère.

Les malades rapportent que certains médicaments, en particulier ceux coûtant plus de 50 000 francs burundais, ne sont plus disponibles via la mutuelle. « Les pharmaciens prétendent ne pas avoir ces médicaments, mais ils les fournissent immédiatement si l'on paie à 100 % », confie un habitant. Cette situation touche même des pharmacies autrefois réputées pour leur collaboration avec la mutuelle, comme la pharmacie Salama. « Elle ne sert plus les ordonnances couvertes par la mutuelle. Nous ignorons si cela est dû à une dette impayée de la mutuelle, mais ce sont les affiliés qui en subissent les conséquences », déplore-t-il.

Ce problème dépasse Rumonge et reflète une crise nationale. Les affiliés de la mutuelle constatent une réticence des pharmacies privées à travailler avec cette institution. En cause : des délais de remboursement jugés trop longs et des tarifs imposés par la mutuelle souvent inférieurs aux coûts réels des médicaments importés par ces pharmacies. Par ailleurs, les affiliés se disent choqués que leurs cotisations mensuelles soient prélevées sans que leurs droits soient respectés.

Rugombo : L'appel à l'aide des habitants et des réfugiés

Rugombo : L'appel à l'aide des habitants et des réfugiés

Les habitants de la commune de Rugombo, située dans la province Cibitoke, expriment une vive inquiétude face à la proximité du camp de transit accueillant des réfugiés congolais. Ce site, installé dans le stade local, héberge des milliers de personnes ayant fui les violences dans l’est de la République Démocratique du Congo. Cependant, les conditions sanitaires précaires et le manque d’infrastructures essentielles suscitent des craintes croissantes parmi la population locale.

La situation au stade de Rugombo est critique. Les réfugiés, estimés à environ 45 000 individus selon le HCR, vivent dans des conditions extrêmement difficiles. À proximité du camp, les habitants constatent une accumulation de déchets dégageant une odeur nauséabonde et attirant des nuées de mouches. Le manque d’eau potable et l’insuffisance de latrines aggravent les risques sanitaires.

Cette pénurie d’infrastructures sanitaires a favorisé l’apparition d’une épidémie de choléra depuis deux semaines. Des cas ont été confirmés parmi les réfugiés, dont certains reçoivent des soins dans un centre de santé local. La rivière Nyakagunda, utilisée par les familles locales pour leurs besoins quotidiens, est désormais polluée par divers déchets, augmentant le risque de propagation du choléra.

Les habitants appellent le gouvernement burundais et les organisations humanitaires à agir rapidement. Ils demandent notamment des mesures préventives telles que la vaccination contre le choléra et l’accès à un traitement médical pour ceux déjà infectés. « Il est crucial de fournir de l’eau potable et d’assurer un traitement préventif pour éviter une propagation massive de l’épidémie », a déclaré un résident inquiet.

Rugombo : Le choléra frappe un camp de réfugiés congolais

Rugombo : Le choléra frappe un camp de réfugiés congolais

Une épidémie de choléra menace actuellement la vie des réfugiés congolais dans le camp de transit de Rugombo. Selon les derniers rapports, quinze cas suspects ont été signalés, dont quatre ont été confirmés, tous concernant des enfants. Cette situation alarmante met en lumière les conditions sanitaires précaires et le manque d'infrastructures adéquates dans le camp.

Le camp de Rugombo, qui accueille des familles fuyant les violences à l'est de la République Démocratique du Congo, fait face à une crise sanitaire. Les conditions de vie y sont extrêmement difficiles, avec un manque criant d'infrastructures d'hygiène adaptées.

Plusieurs facteurs contribuent à l'aggravation de la situation. En premier lieu, une pénurie d'eau sévère affecte le camp, les réfugiés rapportant des journées entières sans accès à l'eau, rendant impossible le maintien d'une hygiène de base. De plus, les installations sanitaires sont largement inadéquates, avec un nombre limité de toilettes dans un état insalubre, favorisant la propagation des maladies. Enfin, la surpopulation du camp exacerbe ces problèmes, avec plus de 45 000 réfugiés hébergés dans un stade local à Rugombo, dépassant largement sa capacité d'accueil.

Les populations les plus vulnérables, notamment les enfants, les femmes enceintes et les mères allaitantes, sont particulièrement exposées à cette épidémie. L'impossibilité de se laver les mains après l'utilisation des toilettes, faute d'eau, accélère la propagation de la maladie, mettant en danger la vie de nombreuses personnes déjà fragilisées par leur situation de déplacement.

Les réfugiés lancent un appel pressant au gouvernement burundais, aux autorités congolaises et aux organisations humanitaires pour une intervention rapide. Ils demandent la construction de nouvelles infrastructures sanitaires, l'approvisionnement en eau potable, et la mise en place d'installations modernes pour le lavage des mains, essentielles pour endiguer la propagation du choléra.

Dans un communiqué publié samedi dernier, l'UNICEF a confirmé l'épidémie et appelle à une intervention d'urgence pour éviter sa propagation et sauver des vies.

 

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