
La lenteur de la connexion internet continue de susciter de vives préoccupations parmi les fonctionnaires de l’État, entravant sérieusement le déroulement de leurs activités quotidiennes. Ce dysfonctionnement technique est à l’origine de tensions croissantes entre employés et employeurs au sein de l’administration publique.
Plusieurs fonctionnaires témoignent des difficultés rencontrées dans l’exécution de leurs missions. « La faible connexion cause des problèmes au sein de notre ministère des finances. Nous avons suffisamment à faire et beaucoup de gens des autres ministères sollicitent nos services. Cela prend beaucoup de temps à cause de la mauvaise connexion qui peut même s’interrompre complètement », confie un cadre du ministère des finances. Il précise que cette situation les empêche de répondre efficacement et dans les délais aux diverses sollicitations, ce qui engendre parfois des mésententes avec la hiérarchie.
« C’est une situation qui nous met en conflit avec nos patrons, du fait que le travail n’est pas réalisé au moment souhaité. Ceux qui nous sollicitent se lamentent, et dans la vie actuelle, s’il n’y a pas assez d’internet, les activités ne peuvent pas être accomplies convenablement », ajoute-t-il, soulignant l’impact négatif de la mauvaise connexion sur la qualité du service public.
Face à ces doléances, la ministre de la Télécommunication, Léocadie Ndacayisaba, a annoncé une amélioration prochaine de la situation. Lors d’une visite effectuée le lundi 16 juin 2025 en mairie de Bujumbura, sur certains sites où sont en cours d’installation de nouvelles antennes de la société LUMITEL, elle s’est montrée optimiste quant à l’avancement des travaux. « Nous sommes satisfaits de l’avancement de ces activités parce que LUMITEL a beaucoup travaillé d’arrache-pied pour qu’on puisse arriver à ce stade. Cela ne concerne pas seulement la mairie de Bujumbura, mais tout le pays, surtout les provinces qui ne connaissent pas de réseau », a-t-elle déclaré.
Les travailleurs appellent les autorités compétentes à accélérer la résolution de ce problème qui paralyse l’administration et nuit à l’efficacité des services publics.