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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Burundi : La ligue Iteka appelle à la restauration d’un climat favorable aux élections crédibles

Burundi : La ligue Iteka appelle à la restauration d’un climat favorable aux élections crédibles

La ligue Iteka demande au gouvernement burundais de restaurer un climat politique apaisé pour la tenue d'élections libres et transparentes. Dans son rapport sur la préparation des élections de 2025, la ligue Iteka estime que le processus est émaillé de plusieurs lacunes.

Le rapport de la ligue Iteka évoque les différentes lacunes qui ont caractérisé la préparation en cours des élections de 2025. C'est notamment la fixation des cautions élevées pour les candidats ainsi que les conditions difficiles pour les candidats indépendants dans le but d’écarter Agathon Rwasa selon la ligue Iteka.

Certains membres du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, persécutent les opposants au régime. La ligue Iteka cite les administratifs, les agents du service national de renseignement, les policiers et les imbonerakure qui sont, selon elle, responsables des actes de torture, d'intimidations, d'arrestations arbitraires, voire des disparitions.

Ainsi cette ligue burundaise des droits de l’homme recommande au gouvernement du Burundi de créer un cadre juridique favorable aux élections pour garantir leur transparence et leur équité, d'assurer la sécurité et la liberté d’expression des partis et des candidats, de prévenir les fraudes et les irrégularités et de restaurer un climat politique apaisé.

La ligue Iteka fait également des recommandations à l’endroit de la Commission Electorale Nationale Indépendante, des partis politiques, de la population en général et de la communauté internationale.

Busiga : Le CNDD-FDD impose son règne par l'intimidation et l'extorsion

Busiga : Le CNDD-FDD impose son règne par l'intimidation et l'extorsion

Dans la commune de Busiga, de la province Ngozi dans l’ancienne délimitation (nouvelle province de Butanyerera), le parti au pouvoir CNDD-FDD sème la peur et impose des contributions forcées à la population. Sous couvert d'une visite officielle, les dirigeants locaux du parti orchestrent une campagne de harcèlement et d'extorsion, ciblant particulièrement les non-membres.

Le 6 janvier 2025, la visite du secrétaire provincial du CNDD-FDD  (nouvelle province de Butanyerera) a tourné au cauchemar pour les habitants de la zone Rukeco. Une somme exorbitante de 10 millions de francs burundais a été exigée de la population pour "accueillir" le dignitaire. Les commerçants ont été particulièrement visés, avec des contributions allant jusqu'à un million de francs pour certains.

Au lieu d'adresser les préoccupations locales, le responsable provincial du CNDD-FDD a proféré des menaces directes envers les non-membres du parti. « Qu'il pleuve ou qu'il neige, le Parti CNDD-FDD va gagner les élections. Au cas contraire, les opposants le paieront très cher », a-t-il déclaré, instaurant un climat de terreur, déplorent nos sources locales.

La population locale est restée dans une grande peur. Face à ces allégations graves, le gouverneur de la province Ngozi a refusé de donner son commentaire.

 Burundi-Rwanda : Un an de  fermeture de frontières, le prix humain et économique d'un conflit politique

Burundi-Rwanda : Un an de fermeture de frontières, le prix humain et économique d'un conflit politique

Le 11 janvier 2025 marque le triste anniversaire de la fermeture des frontières terrestres entre le Burundi et le Rwanda. Un an après cette décision unilatérale du gouvernement burundais, le Forum pour le Renforcement de la Société Civile (FORSC) dresse un bilan alarmant des conséquences de cette mesure.

La fermeture des frontières a provoqué une interruption brutale du commerce transfrontalier, entraînant une chute des revenus pour les commerçants et les producteurs locaux. Les recettes douanières du Burundi ont également diminué, fragilisant davantage les finances de l'État. Les populations frontalières, qui dépendaient largement de ces échanges, sont particulièrement touchées par une aggravation de la pauvreté.

Au-delà de l'aspect économique, cette mesure a eu des répercussions profondes sur le tissu social, révèle le FORSC. Les familles se trouvent séparées. Le flux touristique a considérablement baissé, privant le pays d'une source importante de devises. Les inégalités sociales se sont renforcées, car les personnes moins aisées ne peuvent plus se rendre au Rwanda pour des soins médicaux ou poursuivre leurs études.

Sur le plan politique, la fermeture des frontières n'a fait qu'exacerber les tensions entre les deux pays. Le Burundi s'est davantage isolé sur la scène internationale, ce qui pourrait décourager les investissements étrangers.

Face à ce constat accablant, le FORSC appelle le gouvernement burundais à reconsidérer sa position et à rouvrir les frontières terrestres avec le Rwanda. Cette mesure est jugée essentielle pour l'intérêt des Burundais et la stabilité de la région tout entière.

Burundi: les élections de juin 2025 selon le code électoral

Burundi: les élections de juin 2025 selon le code électoral

Dans moins de six mois, il est prévu des élections des députés et des conseillers communaux au Burundi. Aujourd'hui, nous revenons sur certaines dispositions du code électoral relatives aux élections des députés qui figurent parmi les premières élections de 2025.

Après les élections des députés prévues le 5 juin 2025, au moins 100 députés siégeront à l'Assemblée Nationale comme en 2020. L'article 108 de la loi portant code électoral précise qu'il y aura 60% de Hutu et 40% de Tutsi, y compris un minimum de 30% de femmes. Si les résultats du vote n'atteignent pas les pourcentages visés, la commission électorale nationale indépendante procède au redressement des déséquilibres en attribuant à chaque parti politique ou coalition de partis politiques ayant atteint au moins 2% des suffrages exprimés au niveau national un nombre proportionnel de députés supplémentaires. La CENI procède aussi à la cooptation de trois députés de l'ethnie Twa selon le même article.

Depuis le 9 décembre, les partis politiques, les coalitions des partis politiques, les candidats indépendants ainsi que les organisations de l'ethnie Twa reconnues par l'autorité de tutelle déposent leurs candidatures à la CENI conformément à l'article 9 du décret présidentiel portant convocation des électeurs aux élections.

Le dépôt des candidatures aux élections des députés se clôturera le 23 décembre prochain. La caution qui était de 500 milles en 2020 est passée à 2 millions de francs burundais par liste de candidats de partis politiques, de coalitions de parti politiques ou par candidat indépendant. Selon cette loi portant code électoral, cette caution est remboursée si le parti politique, la coalition de partis politiques obtient au moins 2% de suffrages au niveau national, l'indépendant doit décrocher au moins 40% de suffrages exprimés dans sa province.

Toutes les élections, y compris celles des députés, se conformeront à la loi sur les nouvelles délimitations des provinces, communes, zones, collines et quartiers. Cela signifie que les nouvelles provinces du pays seront au nombre de 5 au lieu de 18. Avant le redressement des quotas et les cooptations, les provinces de Butanyerera et Bujumbura comptent le plus grand effectif de députés avec chacune 23 députés. Gitega sera représentée par 21 députés, Burunga 17 ainsi que la province Buhumuza qui sera représentée par 16 députés à l'Assemblée Nationale.

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