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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Butaganzwa : Contributions forcées  pour la construction d’un hôtel communal

Butaganzwa : Contributions forcées pour la construction d’un hôtel communal

La commune Butaganzwa compte construire un hôtel. Tout habitant  doit contribuer à ce projet. Les montants ont été fixés depuis déjà un mois pour chaque catégorie de gens de cette commune. Les enseignants de la direction de l’éducation de cette commune de la province Kayanza s’inscrivent en faux contre les contributions forcées. Pour eux, il n’est pas prioritaire surtout en cette période de pauvreté.

Le montant de contribution est fixé sur base du diplôme de l’enseignant. « Un enseignant de niveau D6 contribuera à hauteur de 18 mille francs burundais, celui qui a le niveau D7 lui, va payer 27mille au moment où un licencié  donnera  90 mille » explique notre source enseignant. Pour un couple d’enseignants, chacun devra s’acquitter de sa contribution.

Tout habitant de Butangazwa devra aussi contribuer à la construction  cet hôtel de la commune. Toute personne majeure doit donner 15OO francs burundais. «Imaginez, le père de famille paie sa part même chose  pour sa femme et tout enfant de 18ans. »

C’est au début du mois dernier de février, que l’administration communale a déterminé les montants de contribution. La période de paiement de cet argent est limitée au mois de juin cette année 2024. Le paiement peut se faire en tranche pourvu que le deadline soit respecté, mentionnent les habitants de ladite commune. Celui qui ne paiera pas cet argent ne pourra plus demander de services au bureau communal, mais également aucune attestation ne lui sera délivrée au service. Ce que dénoncent les habitants de cette commune de la province Kayanza. Faisant face à une grande pauvreté, ils ne trouvent pas prioritaire ce projet.

Ces enseignants demandent avec insistance au gouverneur de la province  Kayanza ainsi qu’au ministre de l’intérieur de faire cesser ces contributions qui ne font qu’empirer leur situation.

Janvière Kanyana, administrateur de la commune Butaganza nous a fait savoir que c’est au cours de la réunion des natifs de Butaganzwa, tenue en date du 3 février de cette année que les différentes catégories de gens se sont convenues elles-mêmes de la somme à contribuer pour  ce projet.

Janvière Kanyana  a donc rassuré la population que  rien n’arrivera à celui qui ne donnera pas cette contribution contrairement à ce que les enseignants de cette commune  craignaient.

 

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Photo : Bureau de la province Kayanza

Burundi : La malnutrition chronique atteint un niveau alarmant, l’UNICEF alerte

Burundi : La malnutrition chronique atteint un niveau alarmant, l’UNICEF alerte

« Nous témoignons des prévalences de malnutrition  chez les enfants de moins de 5 ans au Burundi les plus élevé au monde. » A dit Dr Victor Aguayo, le Directeur de la Nutrition  et du Développement  de l’enfant à l’UNICEF, en visite au Burundi.  

Les chiffres du Fonds des Nations Unies pour l’enfance  montrent que « la moitié des enfants au Burundi sont atteints de malnutrition chronique. C'est-à-dire que la moitié des enfants ne grandiront pas et  ne se développeront  pas jusqu'au bout de leur potentiel. »

L’autre chiffre donné par le Directeur de la Nutrition  et du Développement  de l’enfant à l’UNICEF atteste le niveau inquiétant des enfants atteints d’anémie : presque deux tiers des enfants souffrent d'anémie parce qu'il y a un manque de nutritions essentielles  dans l'alimentation  de tous les jours.

En visite au Burundi suite à  cette situation alarmante, Dr Aguayo  a aussi précisé que l’UNICEF compte améliorer la qualité de l'alimentation des enfants, la qualité des services de nutrition pour les enfants, et les femmes durant les périodes de grossesse et d'allaitement  ainsi que  la qualité des pratiques alimentaires, des pratiques de nutrition et d'alimentation du jeune enfant.

Mais pour y parvenir, l’UNICEF dit avoir besoin de soutiens. « Pour  continuer d'appuyer les enfants du Burundi, nous avons besoin de votre appui », a conclu Dr Victor Aguayo dans son message d’alerte.

 

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Photo : Dr Victor Aguayo en visite au Burundi  (prise par UNICEF Burundi)

 

La SOSUMO, tous les indicateurs au rouge

La SOSUMO, tous les indicateurs au rouge

La Société Sucrière du MOSO fonctionne au ralenti depuis un certain temps. Des pannes techniques, manque de fertilisants et autres produits chimiques, le personnel qui se lamente ; bref, toute une crise financière handicape les travaux au sein de cette usine de production du sucre qui vire vers une faillite précipitée.

Le 15 mars de chaque année, la société de culture de canne à sucre, de production et de commercialisation du sucre, SOSUMO,  clôture la période de sarclage. Cette période qui commence avec le mois d’octobre quelque fois se prolonge  jusqu’au 20  mars. A la SOSUMO, le sarclage  se fait à la main mais aussi à l’aide des herbicides. Mais ce produit n’a pas été disponibilisé cette année culturale. Selon  certains travailleurs de la SOSUMO, cela impacte sur la saveur  des cannes à sucre et donc sur la production.

Les machines chaudières  constituent un autre élément qui  fait   monter la tension chez le personnel de l’usine de production du sucre. Ces machines qui produisent de l’énergie utilisée durant toute la période de la campagne de récolte  sont, selon nos sources, en panne depuis la campagne précédente. Les techniciens  chargés de la réparation de ces machines seraient en colère car ils sont  mal payés. La situation inquiète les travailleurs de cette usine qui pensent que la campagne n’aura pas  lieu.

 Manque de fertilisants et engrais chimique

Les stocks de la SOSUMO  ne comptent actuellement que 273 tonnes d’engrais chimique qui ont excédées l’année dernière. Selon nos sources dans cette usine, une tonne d’engrais chimique fertilise 5 hectares.  Les 273 tonnes devraient alors être utilisées  pour 1365 hectares. 1 kg d’engrais est acheté à 2425 francs burundais. Ce qui signifie que pour les  273 tonnes, la SOSUMO a débloqué  666.396.000 de francs burundais. Mais la date de péremption de ces centaines de tonnes d’engrais est fixée au mois de juillet cette année, bien avant la campagne de fertilisation   des cannes à sucre qui se fait à partir du mois d’octobre.  Pour ne pas perdre  les plus de six cents millions dépensés à l’achat de ces fertilisants,  les travailleurs de la SOSUMO, trouvent que l’usine devrait les vendre  aux  agriculteurs avant cette péremption.

 Plainte du personnel

 « La SOSUMO est vraiment au bord de la faillite. » Alerte son personnel qui déplore toutefois que les  responsables de l’usine et les dirigeants du pays semblent ne pas se soucier de la seule usine de production du sucre qu’a le Burundi.

 «  C’est incompréhensible que  des signes évidents montrent  que la campagne de production de sucre risque de n’avoir pas lieu au mois de  juin prochain, mais le gouvernement ne réagit point et laisse couler l’usine sans intervenir. » Explique un des employés de la SOSUMO.

A toutes ces grognes, la Direction Générale de la SOSUMO n’a toujours pas réagi.

Le Directeur Général de l’hôpital Roi Khaled déféré pour licenciements abusifs

Le Directeur Général de l’hôpital Roi Khaled déféré pour licenciements abusifs

Deux employés de l’hôpital Roi Khaled ont été renvoyés en moins d’une année par la direction  générale de cet établissement sanitaire. A la tête du Fonds de Mutualité et de Pension des Travailleurs de l’hôpital Roi Khaled, les deux sont victimes d’une mésentente avec la direction de l’hôpital, accusée de vouloir s’ingérer dans l’organisation de ce fonds de mutualité du personnel.

Richard Yamuremye,  vice-président du Fonds de Mutualité et de Pension des travailleurs de l’hôpital universitaire Roi Khaled, FMPT vient d’être licencié, à la fin du mois dernier de février, sans préavis  ni indemnité  car, renvoyé pour faute lourde.  

Stanislas Harakandi, le Directeur Général de l’hôpital Roi Khaled a également licencié   Mme Alice Nduwimana qui était présidente du FMPT au mois de juin de l’année dernière 2023. Les deux responsables de ce fonds de mutualité du personnel  sont renvoyés parce qu’ils ont  refusé d’organiser des élections à la fin de leur mandat jusqu’à susciter l’insécurité au sein de l’institution, explique le Directeur Général Stanislas  Harakandi.

Pourtant, précisent nos sources parmi les employés de l’hôpital, les textes régissant cette caisse de solidarité sont clairs, la direction de l’hôpital n’a aucun droit de regard dans l’organisation de la caisse. « L’organisation des élections ne rentre pas dans les prérogatives du Directeur Général de l’hôpital, ça concerne le comité et les membres du fonds. Même en cas d’un éventuel problème, ce n’est pas obligatoire de saisir le directeur d’hôpital.» Explique un employé de l’hôpital.

Qualifiant d’abusif ces deux licenciements,  les membres du fonds de mutualité ont saisi la cour administrative  pour qu’elle définisse  le pouvoir  du directeur  de l’hôpital et celui des organes dirigeants dans la gestion  du fonds  des employés et ainsi éviter cette ingérence. Ce personnel de l’hôpital Roi Khaled a aussi saisi le tribunal du travail et l’inspection générale du travail pour que leurs collègues soient rétablis dans leurs droits.

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction de Stanislas Harakandi, Directeur Général de l’hôpital Roi Khaled.

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