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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Muruta : Les fertilisants manquent à Rwegura

Muruta : Les fertilisants manquent à Rwegura

Les agriculteurs de la zone Rwegura, commune Muruta en province Kayanza n’ont pas encore eu d’engrais chimiques. En retard pour leurs activités culturales, ils demandent aux autorités habilitées d’intervenir.

Les agriculteurs des collines comme Muruta, Rwagongo, Muciru, et autres de la zone Rwegura ont payé pour les fertilisants depuis à peu près cinq mois. Mais, ils ne les ont pas encore eus jusqu’aujourd’hui. Cet agriculteur indique qu’il possède des dizaines de reçus de paiement pour différents types d’engrais chimique. « Ça fait longtemps que nous gardons sur nous des reçus de paiement. Actuellement, nous sommes en retard pour semer le blé et les pommes de terre. Par exemple, moi, j'ai sur moi près d’une cinquantaine de reçus pour différents types d’engrais dont l’urée et autres. »

Ces agriculteurs regrettent aussi qu’ils ne peuvent pas présenter ces reçus dans d’autres zones pour être servi en fertilisants. Les sources de la RPA au sein de ces cultivateurs accusent les administratifs de la zone Rwegura d’être responsables de cette situation puisque dans d’autres localités les agriculteurs ont été déjà servis.

Nous n’avons pas encore pu recueillir la réaction des responsables de l’agriculture dans la zone Rwegura de la province Kayanza (nord du pays).

Cibitoke : Les rats rongeurs inquiètent les agriculteurs

Cibitoke : Les rats rongeurs inquiètent les agriculteurs

Des rats ravagent les cultures  dans différentes communes de la province Cibitoke. Plusieurs jours  après l’apparition de ces rats dans les champs, les agriculteurs de ces localités indiquent qu’aucun agronome n’est encore intervenu. Cette population réclame l’intervention des autorités habilitées  et  les aider à lutter efficacement contre ces rongeurs.

Sur la colline Muyange de la commune Mugina en province Cibitoke, les agriculteurs sont en alerte maximale. Leurs champs ont été attaqués par des rats. Ils ravagent tout dans les champs.  ‘’ C’est  comme une invasion. Personne ne sait d’où ils sont venus. Ils sont vraiment très innombrables. Un  des agriculteurs en a déjà tué plus de 300 dans son champ. Ils s’en prennent surtout aux champs de maïs et du haricot.’’ Témoigne un agriculteur de la  colline Muyange.

Dans leur combat contre ces souris, l’arme des  agriculteurs de la colline Muyange est  le souricide. Cependant c’est un combat désespéré. Bien que des rats qui consomment le poison utilisé meurent, le lendemain, les agriculteurs  constatent qu’il y a d’autres  qui  continuent de  ravager les champs. ‘’Nous utilisons  le produit  dit Sumu ya panya. Mais ils ne meurent pas comme nous le souhaitions.’’

Les agriculteurs de la colline Muyange désespèrent déjà qu’ils n’auront pas une bonne récolte du haricot et du maïs.

La présence des souris est aussi  signalée dans d’autres communes de la province Cibitoke comme Rugombo. Dans cette commune, des rats font des dégâts dans les champs sur les berges de la rivière Rusizi.

 Inaction de la DPEA

Environ deux semaines après l’invasion de ces rats, les agriculteurs de la province Cibitoke déplorent l’inertie de la direction provinciale en charge de l’agriculture et de l’élevage.

‘’Nous avons informé  l’administration, mais aucun agronome n’est jusque-là venu pour s’enquérir de la situation.’’ Regrette notre source parmi ces agriculteurs qui précise que le recours au souricide ne donne encore toujours rien.

Les agriculteurs de la province Cibitoke demandent  aux responsables agricoles et administratifs  de s’impliquer de façon effective et mettre à leur disposition des agronomes qui sont à mesure de les aider à combattre ces ras ravageurs de champs de cultures.

Béatrice Nyabenda,  directrice provinciale de l’agriculture et de l’élevage n’a pas voulu donner sa réaction.

Cibitoke : Les exploitants agricoles rejettent le partenariat avec l’ANAGESSA

Cibitoke : Les exploitants agricoles rejettent le partenariat avec l’ANAGESSA

Les agriculteurs de la province Cibitoke  refusent de vendre leur récolte de maïs à l’Agence Nationale de Gestion du Stock Stratégique Alimentaire, ANAGESSA,  si cette dernière ne paye pas en argent liquide. Une résolution consécutive à la pauvreté qui gangrène les ménages.   

Ces cultivateurs font savoir qu’ils ne répondront pas à l’appel de vendre leur récolte de maïs auprès de l’ANAGESSA. Ils expliquent que cette agence collecte toujours des récoltes par crédit sans même  fixer le délai de régularisation de la dette enregistrée. Ainsi, ils déplorent le fait qu’ils sont par la suite confrontés à la famine et à la pauvreté alors qu’ils avaient suffisamment récolté.  Les agriculteurs de la province Cibitoke jurent à cet effet qu’il n’est plus question d’être des créanciers envers l’Etat qui devrait plutôt les subventionner.  

« Il est inconcevable de fournir sa propre récolte pour un simple jeton. Moi par exemple, on vient de chasser mes enfants de l’école suite au manque de frais scolaires. Que le gouvernement alors cautionne que nous allons partout exhiber les jetons pour être dispensés à payer les biens et services dont nous aurions besoins y compris les soins de santé. » S’insurge un des cultivateurs de cette province du nord-ouest du pays.

Le cas de l’ANAGESSA n’est pas en fait un cas isolé. D’autres organisations étatiques prennent aussi à crédit les récoltes de la population. Ces cultivateurs citent entre autres la COGERCO qui leur doit l’argent pour le coton récolté l’année culturale précédente. « Ceux qui ont fourni le coton à la COGERCO,  jusqu’à l’heure actuelle  n’ont pas été régularisé et la COGERCO ne générera aucun intérêt. Voudriez-vous qu’on ajoute les jetons du  maïs fourni à ceux du coton ?»

Les agriculteurs de la province Cibitoke reprochent en même temps  à l’Agence Nationale de Gestion du Stock Stratégique Alimentaire de leur imposer un long trajet à parcourir jusqu’à l’unique point de vente situé  à Rugombo, au chef-lieu de la province. D’où ils réalisent qu’ils n’en tireront aucun bénéfice par rapport au prix de 1700 francs par kilo de maïs grain, fixé par ladite Agence.

Si alors l’ANAGESSA n’aurait pas à payer cash, qu’elle ne s’attende à aucune fourniture en maïs grain qui proviendrait de leur moisson, concluent les agriculteurs de la province Cibitoke.

Kirundo : Les pratiques du PAIOSA décriées par des riziculteurs de la commune Ntega

Kirundo : Les pratiques du PAIOSA décriées par des riziculteurs de la commune Ntega

Des riziculteurs de certaines collines de la commune  Ntega, province Kirundo dénoncent ce qu’ils qualifient d’arnaque de la part du programme PAIOSA. Ces riziculteurs sont obligés de payer en nature les intrants  fournis par le  PAIOSA contrairement aux conventions faites  il y a une année.

Eté 2022, le Programme d'Appui Institutionnel et Opérationnel au Secteur Agricole du Burundi, PAIOSA, annonce aux riziculteurs de quatre collines de la commune Ntenga (nord du pays)  qu’il va leur fournir des intrants agricoles à payer après  vente  de la  récolte.

Le moment de s’acquitter de la dette arrivé, le PAIOSA refusa le paiement en argent à la grande surprise des riziculteurs concernés. 

‘’Le PAIOSA est venu aider les riziculteurs des collines Gisitwe, Murokore, Mwendo et Runyangezi qui effectuent ensemble leurs activités champêtres. Après la récolte du riz, le PAIOSA n’a pas respecté les conventions. Il a ordonné que les riziculteurs doivent donner un kilo et demi de riz pour payer un kilo d’engrais. A cette époque, un kilo et demi de riz se vendait à 3000 BIF’’, se lamente un riziculteur qui indique aussi que cette pratique du PAIOSA est toujours en cours: ’’Pour le moment, ils ont changé et ont dit qu’un kilo d’engrais va être payé par un kilo du riz.’’

Ces riziculteurs  dénoncent cette exigence car, disent-ils, les deux produits n’ont pas la même valeur monétaire.  Le prix officiel d’un kilo d’intrants est de 1250 BIF alors qu’un kilo de riz coûte entre 2800 et 3000 BIF.

Ces riziculteurs  de Ntega sont frustrés et se sentent exploités par le PAIOSA. ‘’ Nous cultivons et récoltons juste pour le PAIOSA alors que nos familles meurent de faim. S’ils veulent nous donner de l’engrais qu’ils acceptent que nous  payons  de l’argent mais là aussi nous allons  payer au prix officiel’’, ajoutent ces riziculteurs qui  sollicitent l’intervention du ministère de l’agriculture, qui parraine le PAIOSA, pour stopper ces pratiques.

Sanctus Niragira, le ministre en charge de l’agriculture et de l’élevage  ne s’est pas encore exprimé sur ce cas des riziculteurs de Ntega.

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