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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Engrais pour quelques-uns : Les agriculteurs de Gihanga dénoncent le favoritisme

Engrais pour quelques-uns : Les agriculteurs de Gihanga dénoncent le favoritisme

La crise des engrais secoue la province Bubanza, où les agriculteurs de Gihanga, déjà frustrés par des mois d'attente, dénoncent un système de distribution marqué par le favoritisme et la spéculation.

Depuis décembre 2024, de nombreux agriculteurs ont payé pour leurs engrais, mais trois mois plus tard, ils attendent toujours d'être approvisionnés. Cette situation est particulièrement critique pour les riziculteurs de la plaine de l'Imbo, où le riz est la culture prédominante. Un riziculteur témoigne : « Nos champs sont actuellement en mauvais état à cause du manque de fertilisants. »

La frustration des agriculteurs est exacerbée par les allégations de favoritisme dans la distribution des rares engrais disponibles. Selon les témoignages recueillis, les personnes proches des distributeurs obtiennent facilement les quantités souhaitées, créant ainsi un marché noir où les engrais sont revendus à des prix exorbitants. Un cultivateur dénonce : « Après avoir fertilisé leurs champs, ils vendent le reste à des prix élevés. Nous ne savons pas à quel saint nous vouer. »

Les agriculteurs de Gihanga lancent un appel pressant au gouvernement pour qu'il intervienne et fournisse les engrais commandés.

Nous avons tenté d’obtenir une réaction du ministre de l'Agriculture, Prosper Dodiko, mais en vain.

 Cibitoke : L'attente amère des riziculteurs pour les engrais FOMI

Cibitoke : L'attente amère des riziculteurs pour les engrais FOMI

Les riziculteurs de la commune de Rugombo, en province Cibitoke se trouvent dans une situation désespérée, leurs champs de riz se détériorant à vue d'œil faute d'engrais. Des familles craignent pour leur survie et lancent un appel urgent au gouvernement

Les agriculteurs, regroupés en coopératives, ont payé en totalité leurs commandes d'engrais FOMI dès 2024, mais n'ont toujours rien reçu. Cette situation est d'autant plus frustrante qu’on leur demande maintenant de s'enregistrer à nouveau et de verser des avances pour de nouvelles commandes. Les cultivateurs se retrouvent ainsi dans l'impasse, incapables de fertiliser leurs champs qui virent au rouge, signe d'une carence nutritive critique.

Paradoxalement, alors que les agriculteurs attendent désespérément leurs livraisons, les engrais FOMI sont disponibles sur le marché noir à des prix exorbitants. Un sac de 50 kg se négocie à 200 000 francs burundais, une somme hors de portée pour la plupart des riziculteurs qui dépendent entièrement de cette culture pour leur subsistance.

Les riziculteurs de Rugombo lancent un appel pressant au gouvernement burundais. Ils demandent la livraison immédiate des engrais commandés, soulignant que la culture du riz représente leur unique source de revenus. Beaucoup d'entre eux cultivent sur des terres louées, ce qui ajoute à la précarité de leur situation.

 

Distribution des engrais chimiques au Burundi : les agriculteurs en détresse

Distribution des engrais chimiques au Burundi : les agriculteurs en détresse

La distribution des engrais chimiques pour la saison culturale B dans les provinces de Makamba et Muyinga  est marquée par des irrégularités flagrantes. Une situation qui  suscite la colère et le désespoir des agriculteurs.

À Makamba, la distribution prévue chez le commerçant BIGERI au marché du centre-ville a viré au chaos. Les agriculteurs, qui s'étaient levés à l'aube du vendredi  14 février pour faire la queue, ont été confrontés à un système de distribution corrompu. Les policiers, censés maintenir l'ordre, ont privilégié ceux qui leur ont offert des pots-de-vin, servant en priorité les agriculteurs qui ont pu les soudoyer.

Les agriculteurs n'ayant pas les moyens de corrompre les agents de sécurité et les jeunes Imbonerakure, ont été malmenés et même tabassés. Cette violence injustifiée a particulièrement choqué les victimes, venues simplement récupérer les intrants pour lesquels ils avaient déjà payé.

Muyinga : une attente interminable

La situation n'est guère meilleure à Muyinga, où les agriculteurs dénoncent la lenteur extrême du processus de distribution. Malgré le début de la saison culturale B, de nombreux agriculteurs n'ont toujours pas reçu leurs engrais.

Certains habitants, dans l'espoir d'être servis, ont passé la nuit devant le centre jeune de la ville de Muyinga, lieu de distribution désigné. Leurs efforts ont été vains, car on leur a annoncé que les stocks étaient épuisés dès leur arrivée.

Des soupçons de détournement planent sur le processus, avec des craintes que les engrais soient réservés à des acheteurs en gros qui les revendraient ensuite à des prix exorbitants. Nos sources de la province affirment détenir des informations qui font état de deux camions chargés d'engrais qui ont quitté le stock provincial ce lundi, sans atteindre leur destination prévue.

Les agriculteurs demandent aux autorités compétentes d'intervenir rapidement. La saison culturale B étant déjà entamée, tout retard supplémentaire dans la distribution des engrais risque de compromettre sérieusement les récoltes.

Les tentatives de la Radio Publique Africaine pour obtenir des commentaires de Tantine Ncutinamagara, gouverneur de Makamba, et de Jean-Claude Barutwanayo, gouverneur de Muyinga, n’ont pas abouti.

 

 

 

 

Fertilisants : Le scandale qui menace l'agriculture burundaise

Fertilisants : Le scandale qui menace l'agriculture burundaise

La colère gronde parmi les agriculteurs des provinces centrales et septentrionales du Burundi. Confrontés à une pénurie chronique d'engrais, ils accusent le gouvernement de les forcer à payer pour des fertilisants qu'ils n'ont jamais reçus.

Dans les provinces de Gitega et Karuzi, au centre du pays, les cultivateurs sont stupéfaits. Le ministère de l'Agriculture leur demande de verser une avance pour l'achat d'engrais chimiques destinés à la saison culturale B, alors qu'ils n'ont toujours pas reçu la totalité des fertilisants commandés et payés pour la saison précédente.

« Nous sommes étonnés de voir qu'ils nous obligent à payer de l'argent pour de nouveaux engrais. Nous avons toujours les reçus de paiement des fertilisants que nous n'avons jamais reçus », s'indigne un agriculteur de Karuzi.

Le problème ne se limite pas au centre du pays. Dans les provinces du nord - Kirundo, Kayanza et Ngozi - la situation est tout aussi préoccupante. Les agriculteurs exhortent le gouvernement à distribuer les engrais chimiques à temps pour éviter les retards catastrophiques de la dernière saison culturale.

Un cultivateur de Kirundo exprime son incompréhension : « Comment peuvent-ils distribuer le fertilisant de cette saison alors que nous avons manqué celui de la fois passée ? C'est un sérieux problème. »

Les retards et les pénuries ont des répercussions graves sur la production agricole. À Kayanza, certains agriculteurs ont reçu les engrais alors que leurs plants de maïs avaient déjà commencé à produire des épis comestibles, rendant l'application des fertilisants inutiles.

« La récolte de cette année ne sera pas bonne », prévient un agriculteur de Ngozi, soulignant que de nombreuses cultures n'ont pas poussé convenablement faute d'engrais.

 Un appel à la régularisation

Les agriculteurs demandent au ministère de l'Agriculture de régulariser d'abord la distribution des engrais déjà payés avant d'exiger de nouveaux paiements. Ils réclament la livraison des fertilisants IMBURA et TOTAHAZA commandés pour la saison culturale A.

Malgré l'ampleur du problème, les autorités restent muettes. Les tentatives pour obtenir une réaction du ministre de l'Agriculture et de l'Élevage, Ir. Prosper Dodiko, sont restées vaines.

 

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