Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bars au Burundi : une taxe annuelle imposée selon la majoration des prix des boissons

Les établissements de boissons devront verser entre 10 et 50 millions de francs au Trésor public d’ici le 15 août pour bénéficier d’une majoration du prix officiel d’une bouteille allant de 1 000 à plus de 5 000 francs. Cette mesure suscite des critiques chez les consommateurs qui dénoncent un manque de contrôle et des abus dans l’application des tarifs.

Selon un communiqué du ministère du Commerce daté du 14 juillet, la taxe annuelle varie en fonction de la majoration appliquée : de 1 000 à 2 000 francs, la taxe est de 10 millions ; de 2 000 à 3 000 francs, elle s’élève à 20 millions ; de 3 000 à 5 000 francs, elle atteint 30 millions ; et au-delà de 5 000 francs, la contribution annuelle est de 50 millions.

Cette décision provoque un certain désarroi parmi les consommateurs habituels de boissons, qui pointent du doigt des vendeurs ne respectant pas les prix fixés par le gouvernement et vendant à des tarifs excessifs sans avoir réglé les taxes requises.

« Nous, consommateurs des produits Brarudi, sommes attristés et inquiets. Lorsque nous achetons ces boissons, nous pensons que le prix affiché est celui fixé par l’État, mais nous ignorons quels établissements ont payé leurs licences. Certains fixent les prix comme bon leur semble », déplorent-ils.

Les consommateurs appellent les autorités compétentes à renforcer les contrôles afin d’assurer le respect strict des tarifs accordés à chaque exploitant.

« Nous demandons aux responsables de l’administration et de la sécurité de s’impliquer davantage pour remettre de l’ordre dans le secteur des bistrots. Nous lançons aussi un appel aux propriétaires à afficher clairement les prix des licences payées, afin que ceux qui n’ont pas réglé se conforment aux tarifs officiels », insistent-ils.

Par ailleurs, certaines boissons de la marque Brarudi sont désormais absentes du marché, ce qui perturbe davantage le fonctionnement de plusieurs établissements.

La rédaction de la RPA n’a pas réussi à obtenir de réponse du ministère du Commerce pour des précisions sur cette situation.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 389 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech