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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Spéculation sur le sucre, des administratifs  de Nyakabiga pointés du doigt

Spéculation sur le sucre, des administratifs de Nyakabiga pointés du doigt

La distribution du sucre dans la zone Nyakabiga en mairie de Bujumbura est caractérisée par un  favoritisme. Selon la population de ladite zone,  les autorités se taillent  la part du lion pour  revendre le produit  à un prix exorbitant.

Ce jeudi 26 janvier, les habitants de la zone Nyakabiga avaient été avertis  que l’administration leur distribuera du sucre. Alors qu’ils s’étaient présentés  en grand nombre, cette denrée n’a été donnée qu’à une poignée de gens. «Très peu de personnes ont pu avoir ce sucre, une dizaine je dirais. Alors qu’ils nous avaient dit qu’il n’y a plus de sucre, nous les avons vus le distribuer à des autorités.»  Déplore une source de Nyakabiga qui affirme que ces autorités revendent le sucre à des prix exorbitants.

Dans cette zone Nyakabiga, certains  commerçants  grossistes  ont été également  l’autorisation de distribuer du sucre à la population. Une distribution conditionnée, dénoncent les habitants de la zone. «Ceux qui détaillent le sucre sont des commerçants ayant de grandes boutiques et alimentation. Un kilogramme de sucre coûte 3200 francs et dans certains magasins l’on exige aux clients d’acheter  deux kilos à 7 mille francs pour être servi.» Ces grossistes aussi sont accusés de détourner une partie de la quantité de sucre reçue.

Les habitants de la zone Nyakabiga déplorent que toutes ces magouilles s’opèrent sous les  yeux des autorités  administratives à la base notamment le chef de colline et le chef de zone Nyakabiga. 

Nous n’avons pas pu avoir la réaction de l’administration de cette zone Nyakabiga. 

Paralysie des activités commerciales  sur la frontière burundo-congolaise de Gatumba

Paralysie des activités commerciales sur la frontière burundo-congolaise de Gatumba

Le commerce transfrontalier Burundi-RDC est suspendu depuis ce vendredi 05 janvier  du côté de  la frontière de Gatumba .  Les congolais  ont  refusé  l'entrée des marchandises en provenance du Burundi. Ils exigent l’enlèvement de la barrière de Rugarika car les agents de la documentation du Burundi se trouvant sur cette barrière  confisquent  les objets des congolais, même ceux qui ne sont pas à vendre.

 Cette paralysie des activités commerciales entre le Burundi et la République Démocratique du Congo  sur le poste frontalier  de Gatumba est due au mauvais traitement que subissent les commerçants congolais au niveau de la barrière se trouvant à l’endroit appelé Rugarika, c’est du côté du Burundi dans la zone Gatumba, commune Mutimbuzi de la province Bujumbura.

Les commerçants Congolais affirment qu’ils sont dépouillés de tous leurs objets à ladite barrière par des agents du service national des renseignements burundais.‘’Jusqu’ à présent nous ne savons pas les marchandises autorisées au Burundi, et celles  qui ne le sont pas  pour au moins nous permettre de  nous conformer à leur règlement.’’ Déclare Vumilia Kwibe, la présidente de la coopérative des petits commerçants transfrontaliers d’Uvira.

Ces commerçants congolais pointent du doigt un prénommé Gervais, responsable de la barrière de Rugarika. Cet agent du service burundais des renseignements confisque tout.  ‘’ Que ce soit une bouteille d’huile de cuisson, que ce soit deux kilogrammes de viande, des habits, l’agent  prénommé Gervais ne laisse rien.’’ Dénonce  Kwibe.

Cette révolte congolaise est la deuxième dans une période de trois mois. En septembre 2023, les commerçants congolais avaient également bloqué l’entrée des marchandises en provenance du Burundi, pour la même raison.

Les petits commerçants congolais et burundais qui traversent la frontière de Gatumba sollicitent l’intervention du Président de la République du Burundi, le service national des renseignements dépendant directement de lui.

                                                                                        

 

Kirundo: La population dénonce  la spéculation des distributeurs et vendeurs de sucre

Kirundo: La population dénonce la spéculation des distributeurs et vendeurs de sucre

La distribution du sucre de ce mardi  en commune et province  Kirundo a été émaillée d’actes frauduleux. Les habitants  de cette commune du nord du pays grognent et accusent certains commerçants de spéculation. Ils vendent une très petite quantité de sucre et garde la grande part pour une vente ultérieure  à des prix exorbitants.

Ce mardi 16 janvier 2024, il y’a eu distribution du sucre dans la commune Kirundo. Toutefois, les habitants de cette commune déplorent qu’il s’est observé beaucoup de fraudes lors de cette distribution car il a été donné à des faux bénéficiaires. L’un des habitants donne quelques cas illustratifs : « La boulangerie Goshen a reçu un sac de sucre alors que nous savons que cette boulangerie ne fabrique pas de pains. Les pains qu'ils vendent ici à Kirundo  proviennent de la boulangerie Goshen de Ngozi. L'hôtel Luze a aussi reçu un sac de sucre alors qu’ils ne servent pas de thé aux clients.»

Les habitants de la commune Kirundo s’interrogent  alors sur  la vraie destination de ce sucre.

Au quartier Nyange-Bushaza de la même commune Kirundo, l’on signale un détournement d’une grande partie du sucre donné. Certains commerçants ont vendu  une petite quantité,  pour vendre  le reste  à un prix élevé. « Dans notre quartier Nyange-Bushaza, nous avons eu 20 sacs de sucre, mais il n'y a même pas 100 personnes qui en ont bénéficié », précise notre source qui ajoute que  les gens sont rentrés bredouille.  « Le sucre a été distribué à une petite poignée de personnes et la quantité qui reste sera vendu à 6 mille BIF le kilo », s’indigne la source.

Un des commerçants qui est pointé du doigt par la population dans ces pratiques frauduleuses est  nommé Marie-Claire Musaninyana surnommée Maman Aimé. Les habitants du quartier Nyange-Bushaza de la commune Kirundo demandent ainsi que cette commerçante soit retirée de la liste des commerçants de sucre  car expliquent-ils, elle a été récemment arrêtée en possession de sucre dissimulé. Ils demandent aussi aux autorités administratives d’éradiquer ce comportement déplorable dans la commune Kirundo.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction de l’administrateur de cette commune Kirundo.

Bujumbura : La population souffre suite à la pénurie du mazout

Bujumbura : La population souffre suite à la pénurie du mazout

Depuis un mois, les habitants de la mairie de Bujumbura, la capitale économique,  font face à  la pénurie du carburant de type mazout. Par conséquent, plusieurs activités sont perturbées et le manque à gagner est énorme.

A cause de cette pénurie du mazout dans la capitale économique de Bujumbura, les conducteurs de véhicules consommant du mazout pour transporter les personnes et les marchandises font savoir que leur métier est devenu très difficile  car ils peuvent passer ‘’plus de deux jours à faire la queue sur les stations-service.’’

Suite à tous ces jours qu'ils passent sans travailler, les conséquences sont énormes pour ces conducteurs de véhicules de transport, ‘’ils ne sont plus capables de prendre en charge leurs familles ou encore payer leurs loyers, sans oublier qu'ils se disputent chaque fois avec leurs employeurs qui leur demandent de verser l'argent qu'ils ont gagné.’’

Certaines entreprises travaillent à perte

Le cas illustratif est celui des propriétaires de sociétés de construction qui disent qu'ils enregistrent un énorme manque à gagner ces jours-ci suite à cette pénurie du mazout  du fait qu'ils utilisent des véhicules qui consomment ce carburant. Actuellement,  ils font face à de sérieux problèmes surtout celui de ne pas terminer le travail au temps convenu dans le contrat, ce qui les met dans des pénalités. Une situation qui est aggravée par la montée du coût des véhicules qui leur apportent les matériaux de construction, nous a indiqués un entrepreneur qui a gagné un marché de construction d’un établissement scolaire.

Notre source fait aussi savoir que les aides maçons enregistrent également un manque à gagner suite à ce manque  de carburant. ‘’Quand les matériaux de construction manquent sur le chantier, les ouvriers ne peuvent pas travailler. Donc, ils ne vont pas percevoir la totalité de leur rémunération mensuelle, car au lieu de travailler pendant 30 jours, ils travaillent seulement pendant 15 ou  20 jours à cause du manque de matériaux de construction.’’

La montée des prix des denrées alimentaires  s’en suit

Un habitant de la zone Nyakabiga qui  s’est confié à la RPA fait savoir que les prix   des denrées alimentaires en provenance de l’intérieur du pays ont sensiblement monté. ‘’Un kilogramme de pommes de terre qui se vendait à 1500 BIF, est actuellement à 1800  BIF. Le prix d’un kilo de bananes qui était à 1200 BIF, se vend à 1500 BIF’’, précise la source.

Interrogés sur la cause de la hausse des prix de ces produits alimentaires, les chauffeurs qui amènent ces denrées font savoir que  ‘’le prix de 20 litres de mazout coûte pour le moment 150 mille BIF sur le marché noir. Un prix qui est très élevé, ce qui fait que certains d’entre nous ont décidé de garer leurs véhicules.’’ Mise à part cette hausse des produits alimentaires, même certains services publics tournent au ralenti.

Malgré cette situation devenue très préoccupante, les habitants de la ville de Bujumbura constatent malheureusement que le problème de pénurie de carburant semble être oublié puisque les autorités sont dans un silence total. Ainsi, ils demandent avec insistance au gouvernement de se ressaisir afin de résoudre ce problème devenu très récurrent durant plusieurs années.

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