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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Burundi : La pénurie de gros billets entrave les transactions financières mobiles

Burundi : La pénurie de gros billets entrave les transactions financières mobiles

Les agents des sociétés de transfert et de retrait d'argent, ECOCASH et LUMICASH, rencontrent des difficultés dans leurs opérations en raison d'une pénurie persistante de billets de 5 000 et 10 000 francs. Cette situation crée des tensions avec les clients qui refusent souvent d'accepter les petites coupures.

 Selon les agents, l'absence de gros billets complique considérablement leur travail. Lorsqu'un client effectue un retrait de 100 000 francs, il est fréquent qu'il reçoive un mélange de coupures, dont une seule de 10 000 francs et le reste en petites coupures de 1 000 ou 2 000 francs, ce qui provoque des mécontentements. Les clients préfèrent recevoir des billets de plus grande valeur pour faciliter le transport et la conservation de l'argent. En conséquence, si un client constate l'absence de gros billets, il peut choisir de ne pas effectuer le retrait.

Les agents déplorent également que les banques ne leur fournissent pas suffisamment de grosses coupures lorsqu'ils tentent d'en obtenir. Selon Edouard Normand Bigendako, gouverneur de la banque centrale, les billets de 5 000 et 10 000 francs sont pourtant disponibles en quantité suffisante. Cependant, leur circulation est réduite durant les mois d'octobre et novembre, car beaucoup de personnes ne les utilisent pas en raison des activités agricoles saisonnières.

Cette pénurie a un impact direct sur la capacité des agents à satisfaire leurs clients et à maintenir un service efficace. Les agents insistent sur la nécessité d'une meilleure disponibilité des grosses coupures pour éviter la perte de clientèle et améliorer la fluidité des transactions financières mobiles.

 

 

Crise du carburant à Makamba et Rumonge : l'économie locale au ralenti

Crise du carburant à Makamba et Rumonge : l'économie locale au ralenti

Une grave pénurie de carburant frappe les provinces de Makamba et Rumonge depuis le début de la semaine, paralysant le transport et l'économie locale. Les conducteurs rapportent que toutes les stations-service sont à sec, sans la moindre goutte d'essence ou de diesel disponible.

La situation s'est considérablement détériorée ces derniers jours, dépassant en gravité les pénuries précédentes. Un chauffeur de Rumonge témoigne : « C'est vraiment catastrophique. Toutes les stations sont vides. En seulement trois jours de pénurie, le prix d'une bouteille de 1,5 litre de carburant sur le marché noir a atteint 20 000 francs burundais. »

Mabanda également touchée

À Mabanda, dans la province Makamba, la situation est tout aussi préoccupante. Les conducteurs affirment n'avoir pas vu de carburant depuis lundi, 7 octobre. Les conséquences sur le transport sont déjà visibles. Un habitant explique : « La pénurie a commencé mardi. Les stations ont épuisé leurs stocks lundi. Actuellement, il n'y a plus rien et les prix ont déjà augmenté. Sur le trajet Mabanda-Muyange, le tarif est passé de 2 000 à 6 000 francs burundais. »

Avant cette pénurie totale, des informations faisant état de pratiques douteuses dans la distribution du peu de carburant étaient disponibles. Certains auraient eu recours à des pots-de-vin auprès de la police pour obtenir du carburant, aggravant rapidement la situation.

Les conducteurs des deux provinces implorent le gouvernement d'agir rapidement pour rétablir l'approvisionnement en carburant, conformément aux promesses faites récemment. L'impact de cette pénurie sur l'économie locale et la vie quotidienne des habitants s'annonce déjà considérable si la situation perdure.

 

 

 

 

La pénurie de billets de 100 FBu paralyse le commerce à Buganda

La pénurie de billets de 100 FBu paralyse le commerce à Buganda

Dans la commune de Buganda, province  Cibitoke au nord-ouest du Burundi, une crise monétaire inattendue frappe de plein fouet le petit commerce. La raréfaction des billets de 100 FBu, pilier des transactions quotidiennes, met à mal l'économie locale et sème la frustration parmi commerçants et clients.

Les vendeurs de Buganda font face à un dilemme croissant : l'impossibilité de rendre la monnaie correctement à leurs clients. « Si un client achète un article nécessitant 200 FBu de monnaie, nous sommes souvent dans l'incapacité de la lui rendre. Le client repart alors sans payer, ce qui se traduit par une perte sèche pour nous », explique un commerçant local.

Cette situation engendre des pertes tant pour les vendeurs que pour les acheteurs. « Quand un client achète un produit à 700 FBu et que je dois lui rendre 300 FBu, c'est pratiquement impossible. Nous sommes tous perdants dans cette situation », déplore un autre commerçant.

Les rares billets de 100 FBu encore en circulation sont souvent dans un état déplorable, au point d'être parfois refusés par les clients. Cette situation exacerbe les tensions lors des transactions et complique davantage les échanges commerciaux.

Les commerçants de Buganda lancent un appel pressant au gouvernement. Ils demandent une intervention rapide pour rétablir la circulation normale des billets de 100 FBu, essentiels à la fluidité des échanges commerciaux dans la région.

 

 

Nouvelle pénurie de carburant à Bujumbura

Nouvelle pénurie de carburant à Bujumbura

La capitale économique fait face à une nouvelle pénurie de carburant, quelques jours seulement après un bref répit. Les conducteurs rapportent que ni l'essence ni le diesel ne sont disponibles dans les stations-service de Bujumbura.

De longues files de véhicules s'observent devant les rares stations-service encore ouvertes. Cette situation survient après une courte période d'accalmie où l'approvisionnement s'était légèrement amélioré.

Selon un chauffeur de transport en commun : « La pénurie a commencé samedi dernier. Certaines stations essayaient encore de servir, mais pas normalement. Depuis lundi,  7 octobre, la situation est devenue alarmante. Aujourd'hui, presque toutes les stations sont fermées. Il n'y a tout simplement plus de carburant. »

Les conducteurs s'inquiètent particulièrement du fait que la pénurie touche à la fois l'essence et le diesel. Dans les rares endroits où l'un des deux est disponible, les files d'attente sont si longues que la plupart repartent bredouilles. Un conducteur témoigne : « Aucune station du centre-ville n'a de carburant. Seule une station à Kigobe, en périphérie, en a encore. Mais il y a une file d'environ mille véhicules. »

Les transporteurs expriment leur mécontentement face à cette situation. Ils craignent que cette pénurie n'ait rapidement des répercussions sur d'autres secteurs de l'économie si des mesures ne sont pas prises dans l'immédiat.

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