Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des dizaines de  millions de dollars engloutis par un cyclone humain

Des dizaines de millions de dollars engloutis par un cyclone humain

Les distributions frauduleuses des devises à la Banque de la République du Burundi ne cessent de faire parler d’elles. Après le scandale révélé au mois de Février 2023 par la RPA concernant plus de 120 millions de dollars américains sortis frauduleusement de la banque centrale à destination d’une banque Kenyane, de nouvelles informations révèlent qu’une partie de ces montants colossaux, 27 millions de dollars américains, s’est volatilisée. Le patron du Service National des Renseignements, le Général Ildephonse Habarurema et l’ancien gouverneur de la BRB, Dieudonné Murengerantwari, seraient les seuls à connaître ce mystère.

 Cette question de détournement de millions de dollars ressemble à une boîte de pandore. Tenez. En Décembre 2022, 60 millions de dollars américains ont été transférés par la Banque Centrale BRB vers une banque commerciale Kenyane. ‘’Ces montants ont transité sur les comptes de la compagnie pétrolière dénommée PRESTIGE appartenant à un ressortissant rwandais du nom de Bonaventure Hakizimana,  une compagnie dans laquelle Angéline Ndayishimiye, première dame du Burundi, serait actionnaire.’’ Révèlent nos sources.

Quelques mois après, plus précisément au mois de février 2023, un autre montant de 63 millions de dollars américains a été décaissé dans les mêmes circonstances, ramenant ainsi à 123 millions de dollars la somme détournée en l’espace de 3 mois seulement, et ce dans un pays où les devises font cruellement défaut alors que les agents de la BRB n’ont pas cessé de tirer sur la sonnette d’alarme.

Après enquêtes, la RPA a découvert que l’ordre de décaisser cet argent émanait directement du Général Ildephonse Habarurema, Directeur Général du Service National des Renseignements Burundais. Interrogé avant de débloquer ces fonds, ce dernier aurait évoqué le ‘’secret défense’’ et aurait affirmé que l’ordre émanerait du Président Ndayishimiye en personne. Ce qui a suscité une mésentente au sein des ténors du parti CNDD-FDD jusqu’à mettre sur place une commission chargée d’enquêter sur ce détournement.

Selon des sources dignes de foi au sein du ministère des finances, les enquêteurs ont découvert un autre trou de 27 millions de dollars, c’est-à-dire à peu près 80 milliards de francs burundais, qui sont cette fois-ci sans aucune trace. ‘’La commission a déjà remis son rapport au Président Ndayishimiye et ce dernier a demandé au Général Ildephonse Habarurema de s’expliquer là-dessus.’’ Affirment nos sources au sein du bureau de la Présidence de la République.

Pourtant, ces explications se font toujours  attendre. Et la question que se posent plus d’un est de savoir si le Général Ildephonse Habarurema, eu égard du partenariat PRESTIGE-PREMIERE DAME,  a réellement agit sur ordre du Président Ndayishimiye ou sur son propre compte.

Kirundo: La population dénonce  la spéculation des distributeurs et vendeurs de sucre

Kirundo: La population dénonce la spéculation des distributeurs et vendeurs de sucre

La distribution du sucre de ce mardi  en commune et province  Kirundo a été émaillée d’actes frauduleux. Les habitants  de cette commune du nord du pays grognent et accusent certains commerçants de spéculation. Ils vendent une très petite quantité de sucre et garde la grande part pour une vente ultérieure  à des prix exorbitants.

Ce mardi 16 janvier 2024, il y’a eu distribution du sucre dans la commune Kirundo. Toutefois, les habitants de cette commune déplorent qu’il s’est observé beaucoup de fraudes lors de cette distribution car il a été donné à des faux bénéficiaires. L’un des habitants donne quelques cas illustratifs : « La boulangerie Goshen a reçu un sac de sucre alors que nous savons que cette boulangerie ne fabrique pas de pains. Les pains qu'ils vendent ici à Kirundo  proviennent de la boulangerie Goshen de Ngozi. L'hôtel Luze a aussi reçu un sac de sucre alors qu’ils ne servent pas de thé aux clients.»

Les habitants de la commune Kirundo s’interrogent  alors sur  la vraie destination de ce sucre.

Au quartier Nyange-Bushaza de la même commune Kirundo, l’on signale un détournement d’une grande partie du sucre donné. Certains commerçants ont vendu  une petite quantité,  pour vendre  le reste  à un prix élevé. « Dans notre quartier Nyange-Bushaza, nous avons eu 20 sacs de sucre, mais il n'y a même pas 100 personnes qui en ont bénéficié », précise notre source qui ajoute que  les gens sont rentrés bredouille.  « Le sucre a été distribué à une petite poignée de personnes et la quantité qui reste sera vendu à 6 mille BIF le kilo », s’indigne la source.

Un des commerçants qui est pointé du doigt par la population dans ces pratiques frauduleuses est  nommé Marie-Claire Musaninyana surnommée Maman Aimé. Les habitants du quartier Nyange-Bushaza de la commune Kirundo demandent ainsi que cette commerçante soit retirée de la liste des commerçants de sucre  car expliquent-ils, elle a été récemment arrêtée en possession de sucre dissimulé. Ils demandent aussi aux autorités administratives d’éradiquer ce comportement déplorable dans la commune Kirundo.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction de l’administrateur de cette commune Kirundo.

Spéculation sur le sucre, des administratifs  de Nyakabiga pointés du doigt

Spéculation sur le sucre, des administratifs de Nyakabiga pointés du doigt

La distribution du sucre dans la zone Nyakabiga en mairie de Bujumbura est caractérisée par un  favoritisme. Selon la population de ladite zone,  les autorités se taillent  la part du lion pour  revendre le produit  à un prix exorbitant.

Ce jeudi 26 janvier, les habitants de la zone Nyakabiga avaient été avertis  que l’administration leur distribuera du sucre. Alors qu’ils s’étaient présentés  en grand nombre, cette denrée n’a été donnée qu’à une poignée de gens. «Très peu de personnes ont pu avoir ce sucre, une dizaine je dirais. Alors qu’ils nous avaient dit qu’il n’y a plus de sucre, nous les avons vus le distribuer à des autorités.»  Déplore une source de Nyakabiga qui affirme que ces autorités revendent le sucre à des prix exorbitants.

Dans cette zone Nyakabiga, certains  commerçants  grossistes  ont été également  l’autorisation de distribuer du sucre à la population. Une distribution conditionnée, dénoncent les habitants de la zone. «Ceux qui détaillent le sucre sont des commerçants ayant de grandes boutiques et alimentation. Un kilogramme de sucre coûte 3200 francs et dans certains magasins l’on exige aux clients d’acheter  deux kilos à 7 mille francs pour être servi.» Ces grossistes aussi sont accusés de détourner une partie de la quantité de sucre reçue.

Les habitants de la zone Nyakabiga déplorent que toutes ces magouilles s’opèrent sous les  yeux des autorités  administratives à la base notamment le chef de colline et le chef de zone Nyakabiga. 

Nous n’avons pas pu avoir la réaction de l’administration de cette zone Nyakabiga. 

Paralysie des activités commerciales  sur la frontière burundo-congolaise de Gatumba

Paralysie des activités commerciales sur la frontière burundo-congolaise de Gatumba

Le commerce transfrontalier Burundi-RDC est suspendu depuis ce vendredi 05 janvier  du côté de  la frontière de Gatumba .  Les congolais  ont  refusé  l'entrée des marchandises en provenance du Burundi. Ils exigent l’enlèvement de la barrière de Rugarika car les agents de la documentation du Burundi se trouvant sur cette barrière  confisquent  les objets des congolais, même ceux qui ne sont pas à vendre.

 Cette paralysie des activités commerciales entre le Burundi et la République Démocratique du Congo  sur le poste frontalier  de Gatumba est due au mauvais traitement que subissent les commerçants congolais au niveau de la barrière se trouvant à l’endroit appelé Rugarika, c’est du côté du Burundi dans la zone Gatumba, commune Mutimbuzi de la province Bujumbura.

Les commerçants Congolais affirment qu’ils sont dépouillés de tous leurs objets à ladite barrière par des agents du service national des renseignements burundais.‘’Jusqu’ à présent nous ne savons pas les marchandises autorisées au Burundi, et celles  qui ne le sont pas  pour au moins nous permettre de  nous conformer à leur règlement.’’ Déclare Vumilia Kwibe, la présidente de la coopérative des petits commerçants transfrontaliers d’Uvira.

Ces commerçants congolais pointent du doigt un prénommé Gervais, responsable de la barrière de Rugarika. Cet agent du service burundais des renseignements confisque tout.  ‘’ Que ce soit une bouteille d’huile de cuisson, que ce soit deux kilogrammes de viande, des habits, l’agent  prénommé Gervais ne laisse rien.’’ Dénonce  Kwibe.

Cette révolte congolaise est la deuxième dans une période de trois mois. En septembre 2023, les commerçants congolais avaient également bloqué l’entrée des marchandises en provenance du Burundi, pour la même raison.

Les petits commerçants congolais et burundais qui traversent la frontière de Gatumba sollicitent l’intervention du Président de la République du Burundi, le service national des renseignements dépendant directement de lui.

                                                                                        

 

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 445 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech