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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un administratif-commissionaire à l’origine de la flambée des prix à Mutakura

Les habitants du quartier Mutakura zone Cibitoke en mairie de Bujumbura dénoncent la collecte illégale des fonds par le chef de ce quartier sous forme de commission sur la location des maisons d’habitations et boutiques.  Ce métier de commissionnaire récemment suspendue par le ministre de l’intérieur, serait la principale cause de la hausse des prix de location des maisons d’habitations et de la flambée des prix des denrées alimentaires dans ce quartier.

Après que le ministre de l’intérieur, du développement et de la sécurité publique ait suspendu le travail des commissionnaires, le chef du quartier Mutakura zone Cibitoke en mairie de Bujumbura, Adelin Ndikumana s’est arrogé le droit de continuer cette activité.   

Selon les habitants du quartier Mutakura, ce genre de commission entrepris par cette autorité administrative serait la principale cause de la flambée des prix des denrées alimentaires dans les boutiques et de la hausse des prix de location des maisons d’habitations. ‘’ Il est le seul commissionnaire dans ce quartier. Il est toujours présent en cas de location des boutiques et des maisons d’habitations. Il exige une commission allant de 30 à 50 mille francs burundais pour une maison louée à 100 mille francs. Celui qui refuse d’obtempérer à ses exigences fait objet de menaces. Les propriétaires des boutiques sont contraints de payer une sorte d’amande illégale. Quant aux locataires des maisons d’habitations, ils sont menacés d’être jetés dehors ‘’.  

Cette population du quartier Mutakura demande à leur chef de quartier d’arrêter de s’ingérer dans les affaires de location des maisons. A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Adelin Ndikumana le chef du quartier Mutakura mais sans y parvenir. 

L’affût des devises provoque la défection quasi-totale de l’Amstel au Burundi.

Une pénurie des produits Amstel s’observe depuis plus de deux semaines dans plusieurs provinces du pays. La clientèle indique que là où cette boisson est disponible, elle se vend à un prix exorbitant. Le manque de devises serait à la base de cette carence et leur quête, l’origine des spéculations.

Trouver de l’Amstel dans la capitale politique Gitega relève actuellement d’un parcours de combattant. Là où ce produit est disponible, il s’achète entre 2.200 et 2.500 francs burundais alors que le prix officiel est de 1.800 la bouteille.

Même son de cloche dans les provinces du Nord du pays, que ce soit à Ngozi, Kayanza ou Muyinga. En province Ngozi, cette pénurie perdure puisque elle a commencé à se manifester depuis la fête de Pâques.

Les provinces du Sud ne sont pas non plus épargnées par cette carence. Les commerçants de Makamba et ceux de Rutana qui se sont entretenus avec la RPA disent avoir également du mal à se procurer ce produit.  Ces vendeurs ajoutent que parfois ils parcourent de longues distances à la recherche de cette boisson. Une situation qui fait qu’ils dépensent plus d’argent pour s’en procurer, d’où cette hausse du prix à la bouteille.

Les informations en provenance de la BRARUDI font savoir que rien n’a changé de leur côté, donc qu’ils ne s’expliquent pas les raisons de cette pénurie. Néanmoins, une des sources de la RPA au sein de cette entreprise révèle que, en vue de se procurer des devises devenues de plus en plus rares au pays, la BRARUDI vendrait une bonne partie de sa production d’Amstel à certains pays voisins du Burundi.

Plausible répercussion de la chasse aux devises  entreprise par Gitega

La carence des produits Amstel serait consécutive à une stratégie gouvernementale.  En effet, le chef du gouvernement Alain Guillaume Bunyoni,  a exhorté le 11 Mars dernier la BRARUDI à exporter ses produits dans l’objectif d’aider le pays à accumuler le plus de devises possibles.  ‘’ Nous avons demandé à la BRARUDI de contribuer à l’augmentation des devises dans notre pays. Nous avons recommandé à cette société de ne pas seulement compter sur les devises qui sont mises à sa disposition par la Banque centrale de la République. La BRARUDI ne doit pas uniquement importer des produits et se contenter de les transformer et les vendre  en monnaie locale. C’est-à-dire que le recyclement ne peut pas lui être possible et lui permettre de récupérer les devises investies ‘’,  a martelé le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni lors d’une visite effectuée dans les enceintes de ladite société.

A cette occasion, Alain Guillaume Bunyoni a également précisé que le court terme serait l’option idéale dans la vente des produits de la BRARUDI. ‘’ Nous avons demandé à la société de mettre sur pied des projets à très court terme afin d’accroître la production et d’obtenir effectivement  une autosuffisance au niveau de la consommation locale, mais également de pouvoir vendre à l’extérieur du pays  et encaisser des devises ‘’.

La BRARUDI répond à l’appel du chef du gouvernement

Les informations que nous détenons de nos sources au sein de la BRARUDI, affirment que dans le cadre de gagner beaucoup de devises, la Brasserie et Limonaderie du Burundi,  BRARUDI en sigle, a décidé d’autoriser les grossistes congolais à entrer facilement dans cette entreprise pour l’achat de boissons à destination de la République Démocratique du Congo.

Selon nos sources, la banque centrale aurait autorisé la BRARUDI à gérer exclusivement toutes les opérations de ventes en devises.

C’est dans cette optique que la BRARUDI a récemment ouvert la branche d’exportation pour la République Démocratique du Congo. Cette commercialisation est dirigée par Monsieur Lionel Duhimbarwe, ancien délégué de la BRARUDI en province Bubanza.

La direction de la BRARUDI a décidé qu’elle va collaborer seulement avec les commerçants congolais capables d’acheter plus de 170 casiers de grandes Amstel. Arrivés à la BRARUDI, les grossistes congolais achètent un casier de 12 bouteilles de grandes Amstel à 5.5 $ par casier, donc à moitié prix. Un camion plein de boissons qui se dirige vers la RDC contient 36 palettes. Et chaque palette contient 70 casiers de grandes Amstel. Ce qui signifie qu’un camion sortant de la BRARUDI paie 13 860 dollars américains, taxes exclues.

Ces camions pleins de boissons empruntent pour la plupart des fois l’itinéraire Bujumbura-Rumonge pour franchir la frontière congolaise via le Lac Tanganyika. Une autre partie prend la route Bujumbura-Gatumba pour passer par la frontière terrestre.

A titre de rappel, la BRARUDI a deux actionnaires à savoir le groupe Heineken qui détient 60 % des actions, et le gouvernement burundais qui en possède 40 %.

Des responsables de l’ECOFO Nyabigonzi accusés de détourner les fonds alloués à l’achat d’un parafoudre.

Les parents des élèves de l’Ecole fondamentale Nyabigonzi, située sur la colline  Karagara, zone Buruhukiro  de la commune et province Rumonge réclament  l’installation d’un  paratonnerre à cette école. Ces parents  ont contribué à  l’achat de ce dispositif il y a déjà une année  mais le directeur ne l’a pas encore acheté.

Les parents des élèves de l’Ecole Fondamentale Nyabigonzi indiquent qu’ils  ont contribué pour l’achat d’un parafoudre au cours du deuxième trimestre l’année dernière. Notre source à cet établissement scolaire  fait savoir que chaque parent contribuait à hauteur de 1.500  francs burundais  et cet établissement à un effectif de 450 élèves. La contribution collectée s’élevait ainsi à 675.000 francs Burundais.

L’un des parents fait savoir que le directeur de l’ECOFO  Nyabigonzi et le président du comité  des parents  aurait détourné cet argent. ‘’ Lorsque nous posons cette question dans différentes réunies,  Sébastien Sindayikengera et le président du comité du parent  Shalebabel Ntunzwenayo disent que le montant de cette contribution se trouve sur le compte du directeur communal de l’enseignement. On se  demande pour quelle raison cet argent a été déposé sur ce compte. Mais  nous pensons que cet argent a été  tout simplement dévalisé par ces deux personnes.’’

Les parents d’élèves de cet établissement demandent aux responsables de l’enseignement dans la commune et en province  Rumonge d’exiger au directeur de cette école l’achat d’outil avant  que des accidents ne se produisent.  ‘’ Imaginer s’il advient qu’un enfant soit foudroyé alors que nous avons déjà donné l’argent pour l’achat de ce paratonnerre, qui en sera responsable? Cette question n’est plus évoquée dans différentes réunions.  Même celui qui ose demander des explications, il est considéré comme l’ennemi  de cette école. On lui dit aussi qu’il ne veut pas le développement de cette école. Nous demandons au directeur communal de l’enseignement et directeur provincial de l’enseignement d’exiger à ce directeur d’acheter ce dispositif  pour prévenir des accidents’’, s’inquiète un des parents.

 Nous n’avons pas pu  joindre Rémy Ndayikengurukiye, le directeur de l’enseignement en commune Rumonge.

Grognes et lamentations au sein des commerçants qui exerçaient aux alentours du marché de Kinama

Certains commerçants qui exerçaient aux alentours du marché de Kinama, ne vaquent plus à leurs activités depuis ce lundi, faute de stands. C’est après que le ministre de l’intérieur ait ordonné à tous ces commerçants de poursuivre leurs activités dans les enceintes dudit marché.

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