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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les gestionnaires de la morgue de l’hôpital Nyanza- Lac indexés de corruption

Les habitants de la commune de Nyanza-Lac dénoncent le phénomène de corruption qui s’observe à la morgue de l’hôpital de cette commune. Celui qui ne donne pas de pots-de-vin se voit obliger de venir récupérer le cadavre de son proche le lendemain de sa mort.

 Les coupures répétitives du courant électrique constituent le motif avancé par les gestionnaires de la morgue de l’hôpital de Nyanza-Lac pour soutirer de l’argent aux habitants de la commune Nyanza-lac dont les proches ont rendu l’âme

Les sources de la RPA expliquent que des pots-de-vin sont sollicités une journée après que l’on ait emmené un corps sans vie à la morgue. Selon cet habitant, ils sont attristés par ce motif qu’ils qualifient d’insensé. « Si tu amènes le corps sans vie de ton proche, les gestionnaires l’accueillent sans problème. Mais le lendemain, ils t’appellent et te disent de venir récupérer le corps car il y a des coupures répétitives de courant. Mais, c’est un prétexte tout court car normalement si le problème était grandiose ils ne pourraient pas oser accueillir un cadavre. Ils nous diraient plutôt de chercher une chambre froide ailleurs ».

Ces habitants dénoncent ce comportement car, selon eux, ces explications liées aux coupures répétitives de courant leur sont données au moment où l’hôpital de Nyanza-Lac a un groupe électrogène fonctionnel en cas de coupure de courant. « S’il y a une coupure électrique, il y a un groupe électrogène qui est allumé. C’est plutôt une stratégie que ces gestionnaires adoptent pour demander des pots-de-vin. Nous demandons aux autorités sanitaires de notre province de retrouver une solution à ce problème », déplore un des habitants.

Sur ces grognes de certains habitants de la commune de Nyanza-Lac, la rédaction de la RPA n’a pas réussi à joindre le médecin provincial de Makamba pour entendre sa réaction.

Les tambourinaires de Gishora déçus par la promesse du Président et la perte de l’argent

Le groupe de  tambourinaires de Gishora ne sait pas encore l'autorité qui serait derrière leur interdiction de voyager avec le président Évariste Ndayishimiye  à destination des Emirats Arabes Unis.  Ces tambourinaires déplorent d’avoir  dépensés plus de 4 millions en cherchant les documents de voyage alors  qu’un autre groupe de tambourinaires a pris le vol à leur place.

Le groupe de tambourinaires de Gishora indique qu'il ne sait plus à quel Saint se vouer après avoir raté le voyage avec le président Évariste Ndayishimiye à destination des Emirats Arabes Unis où le président s'est rendu ce lundi pour participer à l'exposition universelle.

 Ils précisent que c'est le président lui- même qui a voulu qu'il soit accompagné par ce groupe de tambourinaires de Gishora.  Ces tambourinaires font savoir qu'ils ont trop dépensés notamment pour payer les passeports dont le coût s'élève à 235 mille francs chacun, les tickets de transport de Gishora à Bujumbura,  la restauration ainsi que d'autres dépenses toutes totalisant plus de 4 millions.

Au moment où ils s'attendaient à voyager ce lundi,  ils affirment avoir été informés que leur voyage a raté parce qu'ils n'ont pas fait à temps les tests de Covid-19.

Ces tambourinaires dénoncent plutôt une stratégie pour les éliminer du moment que la corruption est devenue monnaie courante dans ce secteur. Ils demandent d'être réhabilités dans leur droit.

Des policiers de la zone Cibitoke indexés pour corruption des motards.

Les policiers qui régulent la circulation dans la zone  Cibitoke en Mairie de Bujumbura sont accusés d’exiger aux conducteurs de motos et de Tuk-Tuk de l’argent sans motif valable.  Les conducteurs qui refusent d’obéir à ces policiers voient leurs engins saisis.

L’opération de rançonner ces motards se passe dans la matinée et à la tombée de la nuit selon les conducteurs de motos-taxis et de Tuk-Tuk en zone Cibitoke. Profitant des embouteillages à ces moments, les policiers trouvent l’opportunité et la faciliter de les arrêter. Les mêmes sources indiquent que la stratégie utilisée par les policiers est d’opérer en tenues civiles. Ces deux conducteurs de motos-taxis en zone de Cibitoke révèlent qu’actuellement c’est comme s’ils travaillent pour ces policiers. « Ils se positionnent à la 1ère  avenue à l’endroit appelé Dorsal ainsi qu’à la 12ème  avenue. Ils te demandent de leur donner un montant de 20 mille francs. Comment allons-nous nous développer et bien mener notre vie ».. « Il y a un exemple très récent d’un brigadier prénommé Désiré qui a été attrapé en flagrant délit en train d'exiger de l’argent à un conducteur de taxi- moto. Malgré cela, rien n’a changé jusqu’à présent. Si ces policiers amènent ta moto jusqu’au chef-lieu de la zone, on te fait payer 50 milles ou 100 milles francs pour la récupérer », nous ont confiés deux motards.

Certains habitants de la zone de Cibitoke dénoncent la brutalité utilisée par ces policiers en tenues civiles pour arrêter les conducteurs de motos ou de Tuk-Tuk. Des arrestations sans motifs valables, insistent ces habitants. « Les conducteurs de motos ou de tuk-tuk sont arrêtés par des policiers en tenue civile sans qu’ils n’aient commis aucune faute. Ils ne font même pas de vérification de documents. Ce qui nous montre que ces policiers sont à la recherche de l’argent tout simplement. Ces actes sont également observés à la 12ème  avenue de la route appelée Kanyoni. Personnellement, il m’est même arrivé de décider de ne plus prendre une moto par peur d’accidents. Je regardais la façon dont ils bousculaient ces motos pour les arrêter et j’avais peur », renchérit un motard.

Les conducteurs de motos et de Tuk-Tuk ainsi que les habitants de la zone Cibitoke demandent que ce comportement des policiers soit banni et que les coupables soient exemplairement punis.

A ce propos, la rédaction de la RPA  n’a pas réussi à joindre Evelyne Nininahazwe,  la cheffe de zone de Cibitoke,  ainsi que Juvénal Nyandwi , chef de poste de la police à Cibitoke, pour entendre leurs réactions.

Le recrutement à l’hôpital Mpanda est décrié.

Les candidats et employés demandent l’annulation du test de recrutement dernièrement fait à l’hôpital de Mpanda en province Bubanza. Ils accusent les responsables de l’établissement sanitaire de favoritisme dans l’octroi des résultats

L’appel d’offres à l’hôpital de Mpanda a été lancé en date du 13 septembre 2021 et la passation du test par les candidats retenus a eu lieu le 22 octobre dernier. Les sources de la RPA  précisent que ces candidats étaient au nombre de 27 après que 8 candidats aient été exclus au cours de la présélection pour dossiers incomplets.

Selon nos sources parmi les candidats,  le test écrit  était coté sur 60 points et les dossiers sur 40. Les inquiétudes de certains employés de cet hôpital et certains candidats se situent sur les résultats octroyés dans la rubrique dédiée aux dossiers. Au moment où la commission d’évaluation présélectionnait les candidats sur base de leurs dossiers, nos sources ont été surpris de trouver que plus  de la moitié des candidats ont obtenu une note de O.

D’après les copies des  résultats que la RPA a pu se procurer, 12 candidats sur 23 qui ont passé le test ont obtenu cette note de 0 sur 40. Seuls 6 candidats ont pu obtenir le maximum  tandis que 4 candidats ont eu  une note comprise entre 10 et 30.

Nos sources indiquent que ce sont les responsables de cet hôpital qui ont donné ces notes et qui ont corrigé l’évaluation écrite par favoritisme pour arriver à embaucher ceux qu’ils désirent.

Nos différentes sources, employés et candidats convergent sur un souhait d’annulation du test. Ils demandent  un autre test supervisé et corrigé par un groupe du ministère de la santé  car n’ayant pas confiance en l’équipe des responsables de l’hôpital de Mpanda.  

La rédaction de la RPA a téléphoné Kanyamuneza Glory, la directrice administrative et financière de l’hôpital de Mpanda , elle l’a renvoyée au directeur de l’hôpital. Ce dernier, Aime-Fabrice Niyonkuru, n’a pas voulu s’exprimer.

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