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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Favoritisme dans le démantèlement des kiosques à Buganda

Les habitants de la commune Buganda en province Cibitoke dénoncent le deux poids deux mesures qui a caractérisé la démolition des kiosques se trouvant tout autour du marché de la place. En cours depuis près d’un mois, cette mesure semble, en effet, avoir épargné les proches de certains cadres du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.

La décision de démolir ces kiosques a été mise en application à partir du 20 Mars dernier. En seulement 10 jours, révèlent nos sources parmi les commerçants de la place, au moins 30 kiosques avaient déjà été rasés. Néanmoins, poursuivent nos sources, ce qui a étonné en plus de frustrer certains commerçants, c’est le fait que seuls deux kiosques sont restés debouts,  les agents chargés d’exécuter cette tâche ayant eu peur d’affronter leur propriétaire. ‘’ L’ordre de démolir tous les kiosques des alentours du marché de Buganda a été exécuté, mais pas totalement. Deux kiosques appartenant à un certain Moise qui se trouve être le beau-frère du Général Silas ont été épargné. Raison pour laquelle les commerçants de Buganda ne décolèrent pas.’’ S’étonne un habitant de la place

Révoltés par cette injustice, les habitants de Buganda demandent que tous les commerçants soient considérés au même pied d’égalité car jouissant des mêmes droits. ‘’ Il est vrai que la décision de démanteler les kiosques construits anarchiquement est bonne. Mais cela devrait s'appliquer pour tout le monde. C’est ça qui nous a mis hors de nous. S’il faut appliquer la loi sans distinction aucune.’’ Déplore un autre citoyen.

A propos de ces lamentations, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Pamphile Hakizimana, administrateur de la commune Buganda pour de plus amples éclaircissements.

Les enseignants vacataires de Mpanda suspendent leurs activités pour non-paiement

Arriérés de deux  mois pour les vacataires de la commune Mpanda en province Bubanza. Payés grâce aux contributions des parents et enseignants de la commune, cette dernière ne les a pas rémunéré alors que les contributions en question sont régulièrement versées.

Les enseignants vacataires que compte la commune Mpanda avoisinent 140. Avant cette année 2021, ils étaient payés par les directions de leurs écoles. Et  c’est depuis que la commune s’est chargée de  leurs rémunérations que les problèmes ont commencé. Pourtant, notre source du domaine de l’enseignement dans cette commune de la province Bubanza, précise que les contributions pour la rémunération des vacataires sont régulièrement données.

‘’ Chaque élève de la commune Mpanda doit payer 1000F,  ce sont leurs parents qui les payent. Les enseignants contribuent aussi. Ceux du niveau D7 payent 1000F et ceux qui ont un niveau universitaire donnent 5000F par mois.’’

Chaque mois, un enseignant vacataire devrait avoir un montant de 100 000 francs burundais. Réclamant les sommes des deux derniers  mois Février et Mars, certains vacataires prestant dans cette commune Mpanda ont donc opté d’arrêter cette activité d’enseignement  depuis ce mardi 13 avril.

‘’ Certains enseignants vacataires ont suspendu les activités. Comme ils ne sont plus payés, ils doivent chercher une autre source de revenus.’’

Nos sources du domaine de l’enseignement en commune Mpanda font savoir que les vacataires sont en nombre non négligeables dans la commune. Ils craignent donc une grande paralysie des activités scolaires s’il advenait que tous les enseignants vacataires suspendent leurs activités en attendant d’être régularisés.

Les mêmes sources ajoutent que les concernés ont saisi la direction communale de l’enseignement ainsi que les directeurs de leurs écoles, mais tous les renvoient à l’autorité communale.

A ce propos, la RPA n’a pas pu joindre l’administrateur de Mpanda, Nadine Nibitanga.

Un administratif spolie les terres des citoyens à Nyanza-Lac.

Cinq familles de la colline Buheka, zone Kazirabageni, commune Nyanza-Lac en province Makamba demandent à l’administrateur de cette commune d’arrêter de récolter leurs champs de palmiers à huile.  C’est au moment où cette autorité s’est approprié les terres normalement exploitées par ces familles, arguant qu’elles sont domaniales.

Les cinq familles de la colline Buheka  exploitent depuis plus de dix ans cette propriété que la commune Nyanza-Lac revendique aujourd’hui. Elles font savoir qu’elles ont été offusquées de constater qu’une partie de leur propriété où elles avaient planté des palmiers à huile a été annexée au domaine de l’Etat, avant de leur refuser l’accès à leurs champs. ‘’ Au début de ce mois d’avril, nous avons été surpris quand nous avons vu des ouvriers envoyé par l’administrateur en train de cueillir les fruits des palmiers à huile se trouvant dans nos champ. Pourtant, ce domaine n’a fait objet d’aucun projet communal. Alors, je ne vois pas pourquoi nous exproprier si ce n’est pas pour des raisons d’utilité publique.’’ S’indigne un membre d’une de ces familles en insistant qu’ils ne comprennent pas comment quelqu’un, fut-elle une autorité, peut s’arroger le droit de récolter ce qu’il n’a pas semé.

Les familles expropriées accusent l’administrateur de la commune Nyanza-Lac de vouloir s’enrichir sur leur dos. De ce fait, elles demandent l’intervention des autorités du pays afin qu’elles soient rétablies dans leurs droits.  ‘’C’est injuste de voir une autorité voler au grand jour le fruit de notre sueur, sans qu’elle soit inquiétée. C’est fort possible que cet argent n’entre pas dans les caisses de la commune. C’est vraiment triste. Nous demandons l’intervention du président de la république. Qu’il sache que nous sommes vraiment victimes d’une injustice.’’          

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Marie Goreth Irankunda, administrateur de la commune Nyanza Lac mais sans y parvenir.

Les agents du secteur du transport en commun grincent les dents contre la police de roulage

Mécontentements des acteurs de transport en commun en commune Rugombo de la province Cibitoke. C’est suite à une action de contrôle de  port de masques  amorcée depuis hier par la police.  Les  transporteurs indiquent qu’ils se font taxés à la place de leurs clients qui refusent d’obtempérer.

Cinquante mille  pour les motos et Cent mille francs burundais pour les minibus, telles sont les amandes infligées par la police aux chauffeurs et convoyeurs transportant des personnes qui ne portent pas de masque de protection. Ce qui révolte les chauffeurs qui jugent qu’ils ne devraient pas payer pour les fautes sciemment commises par leurs clients.

 ‘’Nous estimons que ces amendes sont injustes. Tenez par exemple. Tu embarque un passager après avoir vérifié qu’il porte un masque. Mais une fois à l’intérieur, il enlève son masque et des fois on ne le remarque même pas jusqu’à ce que la police vous interpelle.’’

Les chauffeurs considèrent que la police est en train de rendre un mauvais service aux voyageurs car elle les conforte dans leur mauvaise habitude, ce qui ne fait qu’augmenter les risques de contamination à la Covid-19.

 ‘’ Comment peut-on être punis pour une faute commise par un autre ? Et aussi longtemps que la police continuera à taxer les chauffeurs, les passagers n’adopteront jamais les gestes barrière. Pour mettre fin à ça, il faut responsabiliser et punir les passagers fautifs. Il n’y a que comme ça que les gens se conformeront à cette règle. ‘’

Dans l’entre temps, certains agents de roulage commencent déjà à profiter de l’occasion. En effet, certains chauffeurs ont confié à la RPA que des fois, les policiers en abusent et les arrêtent injustement. Ce qui contraint ces chauffeurs à leur donner un petit montant pour qu’ils ne leur donnent pas de contravention salée.

 

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