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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Surpopulation au cachot de la police judiciaire à Ngozi.

Plus de 130 prisonniers sont détenues au cachot de la police judiciaire de Ngozi sur les 35 que devait héberger ce cachot. Parmi ces prisonniers, certains viennent de passer plus de deux mois dans ce cachot.

Parmi ces 139 détenus au cachot de la police judiciaire de Ngozi, 18 sont des femmes dont 5 avec 5 enfants et 4 mineurs. La capacité d’accueil de ce cachot situé au quartier Muremera est de 35 prisonniers seulement.

Le cachot pour hommes mesure 3 mètres sur 3 mètres tandis que celui pour femmes mesure 3 mètres sur  2 mètres. Certains détenus dorment  dans la cour intérieure de ce cachot. Selon nos sources au cachot de la police judiciaire de Ngozi, certains prisonniers viennent de passer plus de 2 mois dans ce cachot et plusieurs parmi eux sont accusés de vol.

A ce cachot, les toilettes ont débordé et dégagent une odeur nauséabonde. Parmi les prisonniers, certains ont les jambes gonflées et ne bénéficient pas les soins médicaux.

Les défenseurs de droits de l’homme déplorent cette surpopulation carcérale et demandent la transmission au parquet des dossiers de ces prisonniers et la libération de ceux qui n’ont pas de dossiers. 

A ce propos, la rédaction n’a pas pu joindre Bonford NDORERAHO, Commissaire provincial de la police à Ngozi, pour qu’il donne des éclaircissements.

La route Bujumbura- Rumonge est toujours bloquée.

La route nationale numéro 3 Bujumbura- Rumonge est toujours fermée suite à un éboulement d’une montagne survenu au niveau de Muhuta depuis plus d’une semaine. Les usagers de cette route demandent que les travaux de réhabilitation soient accélérés.

L’éboulement d’une montagne qui a eu lieu au niveau de Rutunga en commune de Muhuta bloque toujours la route nationale numéro 3, Bujumbura-Rumonge. Après plus d’une semaine de ce blocage, certains usagers de la route s’indignent de la lenteur observée dans la réhabilitation de cette route. « Les travaux de réaménagement de cette route vont au ralenti. Ils peuvent même passer une journée sans qu’aucune activité ne soit effectuée. Par exemple, aucune activité n’a été faite hier. Nous trouvons que c’est de la négligence du gouvernement alors que le citoyen lambda enregistre continuellement des pertes. Actuellement, le  ticket de transport a grimpé. Et nous, nous ne comprenons pas pourquoi les engins emmenés pour rendre praticable la route peuvent rester deux jours sans être utilisés », se plaint un citoyen.

Les mêmes lamentations sont enregistrées chez les conducteurs de véhicules de transports comme l’indique l’un d’entre eux. « On pouvait faire deux tours Bujumbura-Rumonge et un autre tour soit de Rumonge  soit de Magara. S’il n’y avait pas de clients, une autre option était de faire un tour de Rumonge et un tour de Magara et enfin celui de Gitaza. Le problème actuel, ce n’est plus possible de faire ces tours car ça prend beaucoup de temps pour pouvoir obtenir des clients qui remplissent le bus », a précisé un chauffeur.

Les usagers de cette route demandent que les travaux de sa réhabilitation  soient accélérés afin d’éviter que les pertes ne s’accumulent davantage.

A ce propos, la de la RPA a essayé de joindre Régis Mpawenayo, directeur général de l’agence routière du Burundi pour qu’il donne sa réaction mais en vain.

Cette agence avait pourtant déclaré que cette route sera de nouveau praticable dans 5 jours.

Les habitants du chef-lieu de la province Mwaro dénoncent l'injustice dans la distribution du carburant.

A Mwaro, certains individus ont la faveur d'être servi  en carburant plusieurs fois par jour au détriment des autres. Des sources sur place précisent que ceux qui reçoivent cette grande quantité sont ceux-là même qui la revendent à prix exorbitant au marché noir.

La population de la province Mwaro indique que la pénurie du carburant dans cette province est accentuée par le clientélisme et le favoritisme qui s’observent dans la distribution de ce produit. Elle précise qu’une fois disponible, ce carburant est servi injustement à la pompe. Certaines personnes proches du pouvoir sont servies plusieurs fois par jour au détriment des citoyens lambda. Un des habitants du chef-lieu de la province Mwaro  témoigne. « Citons par exemple un certain Adelin Ndekebavuge, chauffeur de taxi voiture en même temps informateur du service national des renseignements. Ce dernier peut être servi 10 fois par jour. Après avoir été servi, il part pour vider le réservoir de son véhicule et revient quelques minutes après pour être servi de nouveau».

Les habitants du chef-lieu de la province Mwaro pointent du doigt les responsables administratifs et sécuritaires d’être complices dans ce genre de spéculation.  « Les responsables administratifs et ceux de la police notamment le commissaire et le responsable de la documentation sont tous au courant de ce phénomène. D’ailleurs, certains d’entre eux assurent la supervision de la distribution du carburant à la pompe. Cela pour dire qu’ils sont complices. Le pompiste est obligé d’exécuter leurs ordres. Quelqu’un d’autre qui ose se présenter pour être servi pour la deuxième fois est chassé de l’endroit, ce qui n’est pas du tout le cas pour les proches du pouvoir », précise un citoyen de la place. 

Pour la population de la province Mwaro, ce sont ceux qui reçoivent une grande quantité de carburant qui la revendent à un prix exorbitant au marché noir en cas de pénurie de ce produit. Elle demande aux responsables  concernés  de couper court avec ce genre de spéculation.

Insuffisance de la ration alimentaire dans les prisons du Burundi.

La pénurie de la ration alimentaire   continue à se manifester dans les prisons de Ngozi, Rumonge et Ruyigi. Dans ces prisons, les détenus ne bénéficient pas de la ration complète. Des fois, ils manquent de la farine de manioc et d’autres fois, ils manquent du haricot.

Dans différentes prisons du pays, la question de pénurie de ration alimentaire devient récurrente .Selon nos sources, pas de haricot depuis 4 jours à la prison de Ngozi. Les prisonniers bénéficient seulement de la farine de manioc. Selon toujours nos sources, ce problème de manque des aliments s’est manifesté plus de quatre fois durant ces derniers trois mois.

A la prison de Rumonge, notre source fait savoir qu’il n’y pas de farine de manioc depuis vendredi de la semaine passée et que la distribution de haricot se fait d’une manière irrégulière. Dans cette  prison, certains prisonniers  profitent de   la sortie de ceux qui vont travailler  à l’extérieur pour acheter quelques denrées pour leur survie.

A la prison de Ruyigi, il n y a pas de  la farine de manioc depuis une semaine. Là aussi, la ration de haricot est très irrégulière.  Dans les différentes prisons du pays, les prisonniers ignorent encore la cause de ce problème lié à la pénurie de la ration alimentaire. Ceux qui tentent de  s’informer auprès des  responsables  des maisons carcérales ne trouvent pas de réponse.

A propos de ce problème, la rédaction de la RPA n’a pas encore trouvé les responsables de ces prisons.

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