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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un responsable du camp force les réfugiés burundais à rentrer au pays.

Les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie s’insurgent contre le comportement de  l’un  des responsables de ce camp qui a perturbés leurs activités la matinée de ce lundi. Il prenait sans justification certaines marchandises et les réfugiés lui ont opposé une résistance.   Depuis, des heurts ont éclaté et  les activités  des marchés n’ont plus eu lieu.

La matinée de ce lundi, l’un des responsables du camp de Nyarugusu connu sous le nom de  Cagonjwa est allé dans les zones 9 et 11 où habitent les commerçants qui vendent en gros des poissons dits  Ndagala et Mukeke. Arrivé dans la zone 9, ce responsable a demandé une somme d’argent  à une vendeuse des Ndagala et cette dernière lui  aurait donné une petite somme. Ce Caganjwa n’a pas voulu digérer cela et s’est en mis colère.  Puis, il a commencé  à charger  les sacs de Ndagala  à bord de son véhicule.  Les réfugiés le lui ont empêché et ont même cassé les vitres de son véhicule.   Des heurts ont commencé. Mais, les policiers qui étaient avec ce responsable ont rapidement  calmé la situation  comme le témoigné notre source. « Cette vendeuse n’a  rien fait de mal.  C’est son activité depuis notre arrivée. Les gens ne comprennent pas pourquoi il est venu prendre ses marchandises. Mais,  nous pensons que c’est parce qu’elle a refusé de lui donner de l’argent. Il voulait emporter  ses Ndagala  mais les réfugiés ont essayé de récupérer une quantité de ces Ndagala. Suite   à cela, les policiers ont  conseillé  aux gens de ne pas étaler  leurs marchandises dans  les marchés puisque le climat était tendu. Les vitres du véhicule de ce responsable ont été brisées ».       

Notre source fait savoir que Cagonjwa a   emporté cinq sacs de Ndagala et Mikeke . Il les a déposés    au bureau des responsables de ce camp. Les réfugiés de Nyarugusi disent que chaque fois qu’il n’y pas  de mouvement de rapatriement  des réfugiés burundais, les responsables du camp provoquent des désordres   pour qu’il y ait des réfugiés qui décident de retourner au pays. « Cet homme et chef de camp crée des désordres chaque fois qu’il constate que  le nombre des réfugiés qui rentrent est petit pour que les gens aient peur et désespèrent. Comme ça, ils décident de rentrer.  C’est sa stratégie de nous obliger  à retourner au Burundi et nous le savons très bien », poursuit notre source.    

 Les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu demandent que ce comportement de les perturber cesse. 

Le procureur de Kirundo impliqué dans la contrebande du carburant.

Les habitants de la province Kirundo accusent le procureur de la république de la place d’être à l’origine de la pénurie du carburant. Cette autorité s’approvisionnerait en carburant dans les stations-services pour le revendre au marché noir à un prix exorbitant.

Les informations que nous détenons de nos sources en province Kirundo révèlent que tout a commencé mercredi de cette semaine lorsque les camions citernes sont arrivés en ville de Kirundo vers 9 heures du matin pour remplir le carburant de type essence dans les réservoirs de 4 station- services de cette province.

Notre source affirme que le procureur de la république à Kirundo, Gérard NIYOKINDI, s’est ensuite introduit la même nuit vers 19 heures dans la station-service d’un certain RWASA se trouvant devant le bar « AUBEGE DU NORD », et a  rempli le carburant de type essence dans 6 récipients communément appelés RUDIPAINTS d’une capacité  de 240 litres chacun. Il est allé conserver ce carburant à son domicile se trouvant au quartier Nyange-Bushaza.

Selon la même source, Gérard Niyokindi a acheté ce carburant a un officiel. Les habitants de Kirundo craignent que le carburant peut manquer dans cette province d’un moment à l’autre et qu’ils seront obligés d’aller l’acheter chez le procureur à un prix exorbitant.

Les habitants de Kirundo affirment également que ce n’est pas la première fois que cette autorité soit citée dans les magouilles de vente de carburant en complicité avec les imbonerakure surnommés Simba, Jay poli et Asase.

La rédaction de la rpa n’a pas encore joint le procureur de la république à Kirundo, Gérard NIYOKINDI, pour s’exprimer sur ces allégations.

Les habitants de la zone Cibitoke craignent d’être victimes de l’incompétence du chef de zone dans l’exécution de démolition des constructions anarchiques.

Les habitants de la zone Cibitoke en mairie de Bujumbura dénoncent les irrégularités dans la mise application de la décision relative à la démolition des constructions anarchiques. Ce travail a été confié au chef de cette zone et aux imbonerakure et les habitants craignent d’être victimes de leur incompétence. Ils demandent que ce travail soit exécuté par des professionnels dans ce domaine.

Ces habitants de la zone Cibitoke en marie de Bujumbura apprécient le travail accompli par les ingénieurs qui étaient chargés de montrer les constructions anarchiques à démolir. Après leur départ, ce travail a été refait  par le chef de cette zone et quelques imbonerakure. Les habitants de la zone Cibitoke craignent d’être victimes de l’incompétence de ces nouveaux exécutants de cette décision. Certaines maisons risquent d’être démolies injustement comme l’indique un de ces habitants. « Ceux qui étaient venus en premier lieu ont fait un bon travail. Beaucoup de gens ont apprécié le travail accompli. Malheureusement, ceux qui ont repris le travail à savoir le chef de zone et les imbonerakure ne coopèrent pas. Ils ne veulent entendre personne. Ils fixent des limites n’importe comment et ils partent ».

Ces habitants de la zone Cibitoke demandent que ce travail soit fait par des ingénieurs compétents pour éviter des dérapages. « Nous demandons aux instances habilités de confier cette tâche aux professionnels  du domaine, des ingénieurs par exemple afin qu’ils puissent fixer les bornes au bon endroit comme ils l’ont fait aux autres dès le début de ce travail », a lancé une source.

La rédaction de la RPA a essayé de joindre Evelyne Nininahazwe,  chef de la zone Cibitoke, pour de plus amples éclaircissements sur les craintes de ces habitants mais sans y parvenir.

Seuls les monuments du parti Cndd- Fdd échappent à la démolition des constructions anarchiques.

Les monuments du parti CNDD-FDD construits anarchiquement en Mairie de Bujumbura  ne sont pas touchés. Ce qui irrite les habitants des différents quartiers de la mairie de Bujumbura dont les maisons ont été détruites.

Depuis l’annonce du  ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique de démolir des  constructions anarchiques en mairie de Bujumbura, aucun monument du parti CNDD-FDD n’a été touché. Un geste décrié par les habitants des différents quartiers surtout ceux des zones Nyakabiga, Bwiza et Kamenge qui précisent que ces monuments sont érigés tout près de leurs  maisons détruites alors qu’elles leur permettaient de survivre. « Ce qui est très étonnant est que même les pierres et les monuments du CNDD-FDD sont toujours au milieu de certaines rues et d’autres sur les bords des routes. Aucun n’a été démoli. C’est très étonnant que l’on nous oblige de démolir nos maisons qui nous aidaient à survivre et que ces monuments restent intacts » se plaint un habitant. 

De plus, ces monuments du CNDD-FDD construits en violation des normes de l'urbanisme sont érigés tout près des poteaux électriques de la REGIDESO, précisent ces habitants. « Aucun de ces monuments n’a été détruit. L’exemple est celui de la route  Mutakura-Bubanza. Tous ceux qui avaient construit en face de ces monuments ont démoli leurs  maisons. Mais,  pas ces monuments. La situation est pareille à Nyakabiga.  Là aussi,  toutes les maisons ciblées ont été démolies.   Mais, pas ces monuments. C’est presque partout. Même aux quartiers  Ngagara, Jabe et Kamenge,  c’est la même chose. Dans tous  ces endroits, les maisons ont été démolies mais ces monuments n’ont pas été touchés. Parmi ces monuments, il y a ceux qui sont même construits tout près des poteaux électriques de la REGIDESO ».

A ce propos, la  rédaction de la RPA a tenté de joindre le maire de la ville de Bujumbura ainsi  que Gervais NDIRAKOBUCA,  ministre de l’intérieur, mais en vain.

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