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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des policiers de la zone Cibitoke indexés pour corruption des motards.

Les policiers qui régulent la circulation dans la zone  Cibitoke en Mairie de Bujumbura sont accusés d’exiger aux conducteurs de motos et de Tuk-Tuk de l’argent sans motif valable.  Les conducteurs qui refusent d’obéir à ces policiers voient leurs engins saisis.

L’opération de rançonner ces motards se passe dans la matinée et à la tombée de la nuit selon les conducteurs de motos-taxis et de Tuk-Tuk en zone Cibitoke. Profitant des embouteillages à ces moments, les policiers trouvent l’opportunité et la faciliter de les arrêter. Les mêmes sources indiquent que la stratégie utilisée par les policiers est d’opérer en tenues civiles. Ces deux conducteurs de motos-taxis en zone de Cibitoke révèlent qu’actuellement c’est comme s’ils travaillent pour ces policiers. « Ils se positionnent à la 1ère  avenue à l’endroit appelé Dorsal ainsi qu’à la 12ème  avenue. Ils te demandent de leur donner un montant de 20 mille francs. Comment allons-nous nous développer et bien mener notre vie ».. « Il y a un exemple très récent d’un brigadier prénommé Désiré qui a été attrapé en flagrant délit en train d'exiger de l’argent à un conducteur de taxi- moto. Malgré cela, rien n’a changé jusqu’à présent. Si ces policiers amènent ta moto jusqu’au chef-lieu de la zone, on te fait payer 50 milles ou 100 milles francs pour la récupérer », nous ont confiés deux motards.

Certains habitants de la zone de Cibitoke dénoncent la brutalité utilisée par ces policiers en tenues civiles pour arrêter les conducteurs de motos ou de Tuk-Tuk. Des arrestations sans motifs valables, insistent ces habitants. « Les conducteurs de motos ou de tuk-tuk sont arrêtés par des policiers en tenue civile sans qu’ils n’aient commis aucune faute. Ils ne font même pas de vérification de documents. Ce qui nous montre que ces policiers sont à la recherche de l’argent tout simplement. Ces actes sont également observés à la 12ème  avenue de la route appelée Kanyoni. Personnellement, il m’est même arrivé de décider de ne plus prendre une moto par peur d’accidents. Je regardais la façon dont ils bousculaient ces motos pour les arrêter et j’avais peur », renchérit un motard.

Les conducteurs de motos et de Tuk-Tuk ainsi que les habitants de la zone Cibitoke demandent que ce comportement des policiers soit banni et que les coupables soient exemplairement punis.

A ce propos, la rédaction de la RPA  n’a pas réussi à joindre Evelyne Nininahazwe,  la cheffe de zone de Cibitoke,  ainsi que Juvénal Nyandwi , chef de poste de la police à Cibitoke, pour entendre leurs réactions.

Le recrutement à l’hôpital Mpanda est décrié.

Les candidats et employés demandent l’annulation du test de recrutement dernièrement fait à l’hôpital de Mpanda en province Bubanza. Ils accusent les responsables de l’établissement sanitaire de favoritisme dans l’octroi des résultats

L’appel d’offres à l’hôpital de Mpanda a été lancé en date du 13 septembre 2021 et la passation du test par les candidats retenus a eu lieu le 22 octobre dernier. Les sources de la RPA  précisent que ces candidats étaient au nombre de 27 après que 8 candidats aient été exclus au cours de la présélection pour dossiers incomplets.

Selon nos sources parmi les candidats,  le test écrit  était coté sur 60 points et les dossiers sur 40. Les inquiétudes de certains employés de cet hôpital et certains candidats se situent sur les résultats octroyés dans la rubrique dédiée aux dossiers. Au moment où la commission d’évaluation présélectionnait les candidats sur base de leurs dossiers, nos sources ont été surpris de trouver que plus  de la moitié des candidats ont obtenu une note de O.

D’après les copies des  résultats que la RPA a pu se procurer, 12 candidats sur 23 qui ont passé le test ont obtenu cette note de 0 sur 40. Seuls 6 candidats ont pu obtenir le maximum  tandis que 4 candidats ont eu  une note comprise entre 10 et 30.

Nos sources indiquent que ce sont les responsables de cet hôpital qui ont donné ces notes et qui ont corrigé l’évaluation écrite par favoritisme pour arriver à embaucher ceux qu’ils désirent.

Nos différentes sources, employés et candidats convergent sur un souhait d’annulation du test. Ils demandent  un autre test supervisé et corrigé par un groupe du ministère de la santé  car n’ayant pas confiance en l’équipe des responsables de l’hôpital de Mpanda.  

La rédaction de la RPA a téléphoné Kanyamuneza Glory, la directrice administrative et financière de l’hôpital de Mpanda , elle l’a renvoyée au directeur de l’hôpital. Ce dernier, Aime-Fabrice Niyonkuru, n’a pas voulu s’exprimer.

Les tambourinaires de Gishora déçus par la promesse du Président et la perte de l’argent

Le groupe de  tambourinaires de Gishora ne sait pas encore l'autorité qui serait derrière leur interdiction de voyager avec le président Évariste Ndayishimiye  à destination des Emirats Arabes Unis.  Ces tambourinaires déplorent d’avoir  dépensés plus de 4 millions en cherchant les documents de voyage alors  qu’un autre groupe de tambourinaires a pris le vol à leur place.

Le groupe de tambourinaires de Gishora indique qu'il ne sait plus à quel Saint se vouer après avoir raté le voyage avec le président Évariste Ndayishimiye à destination des Emirats Arabes Unis où le président s'est rendu ce lundi pour participer à l'exposition universelle.

 Ils précisent que c'est le président lui- même qui a voulu qu'il soit accompagné par ce groupe de tambourinaires de Gishora.  Ces tambourinaires font savoir qu'ils ont trop dépensés notamment pour payer les passeports dont le coût s'élève à 235 mille francs chacun, les tickets de transport de Gishora à Bujumbura,  la restauration ainsi que d'autres dépenses toutes totalisant plus de 4 millions.

Au moment où ils s'attendaient à voyager ce lundi,  ils affirment avoir été informés que leur voyage a raté parce qu'ils n'ont pas fait à temps les tests de Covid-19.

Ces tambourinaires dénoncent plutôt une stratégie pour les éliminer du moment que la corruption est devenue monnaie courante dans ce secteur. Ils demandent d'être réhabilités dans leur droit.

La grève continue à Afritextile malgré la séduction de la direction.

Certains parmi les employés de l‘entreprise AFRITEXTILE ont repris leur travail le matin de ce vendredi. Notre source dans cette entreprise indique que le peu d’employés  qui se sont présentés au travail ont été tentés par les primes des heures supplémentaires qu’ils reçoivent  dans leurs services. Selon cette source, le mouvement de grève continue pour le reste d’employés.

Selon notre source au sein d’AFRITEXTILE, les employés qui se sont présentés au travail sont du département de peinture et impression. Cette source indique que ces employés sont moins nombreux et ont été tentés par les quelques primes des heures supplémentaires qu’ils bénéficient. Ce sont ces primes qui les ont poussés à boycotter le combat qu’ils faisaient ensemble avec leurs camarades comme l’un des grévistes le mentionne. « C’est une petite poignée des employés qui a repris le travail. En fait,  ce sont des gens qui travaillent dans les services  de peinture et impression. Par ignorance, ils ont été séduits par les primes qu’ils  reçoivent pour des heures supplémentaires et des primes de nuit  car  ils travaillent les nuits  et quelques samedis .Ce sont ces primes qui ne sont mêmes pas un salaire qui viennent de les séduire. Et pourtant, ils oublient que ces primes des heures supplémentaires et des primes de nuit  peuvent être arrêtées  à tout moment ».

 A part ces employés qui ont abandonné la lutte, les autres continuent a observé leur mouvement de grève jusqu’à ce que leurs problèmes soient résolus, ajoute notre source. « Les autres ne vont lâcher le combat.  Par exemple,  ceux qui se trouvent dans les départements de tissage et filature ainsi que d’autres vont maintenir le mouvement de grève ».

 Les informations en provenance d’AFRITEXTILE font savoir qu’il y en d’autres employés qui sont en train d’être séduits par les responsables pour qu’ils arrêtent ce mouvement de grève et regagnent leur travail.

Jusqu’à présent, la rédaction de la RPA n’a  pas encore trouvé Taruk Bachir, le patron de l’AFRITEXTILE,  pour qu’ils s’expriment sur ce mouvement de grève.

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