Ce jeudi à l’Assemblée nationale, la ministre de la santé publique et de la lutte contre le sida, Lydwine Baradahana, a annoncé qu’il sera désormais instauré des centres de santé communautaires selon les anciennes communes, des hôpitaux de district selon les nouvelles communes élargies, et des hôpitaux nationaux selon les nouvelles provinces.
La situation sanitaire à Gisagara, dans la province de Cankuzo, se détériore de jour en jour. Les habitants, qui se rendaient autrefois à l’hôpital de Murore pour se faire soigner, se retrouvent aujourd’hui dans l’incapacité d’y accéder en raison d’une grave pénurie de carburant pour l’ambulance. Un problème qui, selon de nombreux témoins, met particulièrement en danger les femmes enceintes, les personnes en état critique et les victimes d’accidents, pour qui chaque minute peut s'avérer décisive.
Le droit aux soins médicaux constitue l’un des acquis fondamentaux garantis aux anciens combattants reconnus comme "handicapés très sévères" à la suite de leur engagement sur les champs de bataille. Actuellement, ces bénéficiaires sont hébergés dans douze centres répartis à travers les dix provinces du pays. Ce droit leur a été officiellement accordé par décret présidentiel, en reconnaissance de leur incapacité à subvenir eux-mêmes à leurs besoins.
L’hygiène laisse à désirer dans plusieurs centres de santé de la commune Buraza, en province Gitega. Alors que les patients s’y rendent pour se faire soigner, ils s’y exposent également à des maladies liées à l’insalubrité.





