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Burundi : l’UNICEF s’engage à appuyer le combat contre le Mpox dans les écoles

Burundi : l’UNICEF s’engage à appuyer le combat contre le Mpox dans les écoles

Le fonds des Nations Unies pour l’enfance, UNICEF, se dit préoccupé par l’augmentation de la contamination par le Mpox chez les enfants de moins de cinq ans. L’UNICEF mentionne le besoin urgent d’interventions ciblées durant ce début de la rentrée scolaire. L’objectif de l’UNICEF étant de s’assurer que tous les enfants puissent retournent à l’école et minimiser les perturbations scolaires.   

Au Burundi, les enfants sont les plus touchés par l’épidémie de Mpox, avec des taux d’infection alarmants et de graves répercussions sur la santé, indique l’UNICEF. Sur près de 600 cas signalés, les deux tiers sont des enfants de moins de 19 ans.

L’UNICEF constate une grande quantité de désinformation en ligne, à cet effet L’UNICEF dirige la réponse dans des domaines clés, notamment la communication des risques ainsi que la prévention des infections et le soutien en matière de santé mentale pour les parents et les travailleurs de première ligne.

« Il y a une augmentation de la contamination par le Mpox chez les enfants de moins de 5 ans, qui représente 30 % des cas signalés, ce qui est particulièrement préoccupante », poursuit l’organisation onusienne qui souligne le besoin urgent d’interventions ciblées vu que l’année scolaire vient de commencer au Burundi.

L’UNICEF aide le ministère de l’Éducation à mettre en œuvre des mesures sanitaires dans les écoles, à former le personnel à reconnaître les premiers symptômes du Mpox et à renforcer l’hygiène des mains.

 « Je suis également conscient que nous ne pouvons pas résoudre ces conflits complexes du jour au lendemain. Mais nous avons une chance au Burundi de montrer que nous pouvons mettre fin à cette épidémie dangereuse et menaçante dans un délai relativement court. Si nous agissons rapidement », indique Dr Paul Ngwakum conseiller régional de l’UNICEF en matière de santé pour l’Afrique de l’Est et Australe.

Selon l’UNICEF, comme la zone géographique est encore limitée, avec un effort concerté de tous les partenaires, ils peuvent limiter la propagation, contenir le virus et potentiellement mettre fin à l’épidémie sans perte de vies humaines au Burundi.  

Kirundo : Manque criant de médecins à l’hôpital de Mukenke

Kirundo : Manque criant de médecins à l’hôpital de Mukenke

L’hôpital de Mukenke situé en commune Bwambarangwe de la province Kirundo connait une insuffisance de médecins. Le travail qui était fait par six médecins est actuellement géré par deux médecins seulement et ce sont les patients qui en sont victimes.  Ce départ de médecins serait causé par un mauvais traitement du personnel de l’hôpital par sa direction.

Il y a quatre mois, l’hôpital de Mukenke avait encore de médecins suffisants qui accueillaient tous les patients qui s'y rendaient. L’hôpital avait six médecins.

Pour le moment, cet hôpital qui, normalement, accueille des patients venant de différents horizons, n’a que deux médecins. Ne pouvant pas tout faire, les infirmiers remplacent les Docteurs quand il faut consulter un patient, selon ce témoin. « L’hôpital de Mukenke n’a présentement que le médecin Directeur et un autre Docteur. Les deux sont débordés. Quand un s’occupe de la consultation des enfants et adultes, l’autre fait le tour des malades hospitalisés. »

Les nouveaux malades sont traités tardivement et certains patients refusent d’être consultés par des infirmiers, préférant passer la nuit à l’hôpital pour attendre leur tour le lendemain d’être consultés par un Docteur. « Un patient peut être accueilli à 6 h du matin et il reçoit les résultats de ses examens à 14h pour être hospitalisés à 17h. Il arrive que des patients qui nécessitent l’échographie retournent à la maison sans être servis à cause du débordement des médecins. Quand dans un hôpital un infirmier substitue un Docteur, cela montre que la situation est grave. » Déplore notre source.

 Les médecins frustrés par le mauvais traitement

Cette fuite des médecins serait due aux primes auxquelles ils ont normalement droits, mais qu’ils ne reçoivent plus depuis huit mois.

 « Nous sommes maltraités. Normalement, nous étions censés recevoir les primes à chaque fin du mois, mais nous venons de passer huit mois sans rien percevoir. Pour ce, certains médecins ont décidé d’aller ailleurs, là où ils vont être bien rémunérés. » Explique un membre du personnel de cet établissement sanitaire.

Selon la source interne, les infirmiers, qui remplacent maintenant de plus en plus les médecins qui manquent, sont également frustrés par le traitement leur réservé par la direction de l’hôpital et pourraient aussi quitter l’hôpital, souligne la même source.

Contacté par la rédaction de la RPA, Dr Samson Minani, médecin Directeur de l’hôpital de Mukenke, s’est réservé de tout commentaire.

Cet hôpital de Mukenke est fréquenté par les patients venant des communes Bwambarangwe, Busoni et Gitobe de la province Kirundo, et ceux des communes Giteranyi et Butihinda de la province Muyinga.

 

 

Mpox : Plus de 560 cas confirmés au Burundi

Mpox : Plus de 560 cas confirmés au Burundi

L'UNICEF alerte sur la propagation à grande échelle de la variole simienne au Burundi. Selon l'agence onusienne, un tiers des cas sont des enfants en âge d'aller à l'école.

Les enfants de 15 ans et moins constituent le groupe le plus touché par la variole du singe au Burundi. C’est un groupe qui représente environ 54 % des cas selon l’UNICEF. L’agence onusienne indique aussi que les jeunes de 20 à 30 ans représentent près de 20 % des cas.

Depuis la déclaration des premiers cas en juillet jusqu’au 15 septembre 2024, 564 cas de Mpox ont été confirmés, dont environ 45 % de femmes et de filles, avec plus de 1 576 cas suspects dans 34 des 49 districts que compte le pays.

Les districts les plus touchés sont Bujumbura nord (43 %), Bujumbura sud (11 %), Bujumbura Centre/Isare et Gitega (6 % chacun), et Kayanza (5 %). Aucun décès n’a été signalé jusqu’à présent, précise l’UNICEF.  

Toutefois, l’épidémie de Mpox exerce une pression supplémentaire sur le système de santé et les services sociaux déjà mis à rude épreuve. Un soutien technique et financier urgent et important est nécessaire pour éviter une aggravation de la situation, selon l’UNICEF.

L’UNICEF rappelle qu’en plus de l'épidémie de Mpox, le Burundi est aux prises avec d'autres épidémies, telles que le choléra pour lequel le pays a enregistré 2 169 cas avec 12 décès au 15 septembre 2024 ainsi que la rougeole dont le nombre de cas s’élève à 2 756 avec 12 décès signalés dans 44 districts sanitaires sur 49.

 

 

Cibitoke : L’hôpital provincial privé d’eau potable depuis deux semaines

Cibitoke : L’hôpital provincial privé d’eau potable depuis deux semaines

Depuis plusieurs jours, l’hôpital de la province Cibitoke n’est plus alimenté en eau potable. Une situation qui rend inconfortable le séjour dans cet établissement sanitaire. Malades et gardes malades alertent sur des risques d'attraper des maladies de manque d’hygiène et  l’épidémie du Mpox.

Cela fait deux semaines qu’aucune goutte d’eau ne coule des robinets de l’hôpital de la province Cibitoke. Ce qui complique la vie des malades et des gardes malades, surtout en ce qui est de l’hygiène.

En cette période où le Burundi fait face à une fulgurante propagation de l’épidémie de la variole du singe, les malades, tout comme leurs accompagnateurs, se disent très inquiets, surtout que trouver l’eau même pour laver les mains une fois sorti des toilettes n’est plus évident. « Le pays est attaqué par l’épidémie de la variole de singe, on nous demande de nous laver régulièrement. Quand un membre de la famille t’apporte de la nourriture et qu’il oublie d’amener de l’eau, tu te retrouves obligé de manger sans te laver les mains. Je pense que dans de telles conditions, on ne peut pas se conformer aux mesures barrières. » Regrette une source sur place.

Les malades et gardes malades de cet hôpital du nord-ouest du pays demandent à la REGIDESO, Régie de Production et de Distribution d’Eau et d’Électricité du Burundi, de fournir plus d’efforts pour que même le peu d’eau disponible soit équitablement distribuée. Ils demandent également que les structures sanitaires soient priorisées en cas d’insuffisance d’eau potable.

 

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