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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Burundi : Le Mpox en recul

Burundi : Le Mpox en recul

Le Burundi connait une amélioration significative dans sa lutte contre le Mpox, avec une diminution notable des cas depuis le début de l'année 2025. Selon le rapport de l'Organisation mondiale de la Santé en Afrique, la stratégie burundaise s'est concentrée sur la prise en charge adéquate des patients, un élément clé de la riposte.

Les chiffres sont encourageants : le pays a enregistré une moyenne de 70 nouveaux cas par semaine durant les neuf premières semaines de 2025. Plus précisément, 21 nouveaux cas ont été confirmés pour la semaine se terminant le 27 février 2025, une baisse drastique par rapport aux 222 cas confirmés lors de la semaine du 21 au 27 octobre 2024, représentant une réduction de près de 95%.

Depuis la déclaration de l'épidémie le 25 juillet 2024 jusqu'au 26 février 2025, le Burundi a enregistré un total de 3568 cas. Parmi ceux-ci, 3420 personnes sont déjà guéries, tandis que 147 patients restent hospitalisés. Le pays n'a déploré qu'un seul décès dû au Mpox, mentionne l’OMS.

Les autorités sanitaires burundaises, avec le soutien de l'OMS, poursuivent leurs efforts pour améliorer la réponse à l'épidémie. L'organisation internationale insiste sur l'importance d'une compréhension globale de l'épidémie par tous les acteurs impliqués, en particulier ceux en première ligne, afin d'arrêter efficacement la progression de la transmission.

Cependant, des défis persistent. Selon les données du ministère de la Santé publique, 60% des cas de Mpox se concentrent dans la capitale économique du pays, principalement en raison du non-respect des mesures préventives.

Nakivale : Les albinos réfugiés en détresse face à l'arrêt des aides

Nakivale : Les albinos réfugiés en détresse face à l'arrêt des aides

Dans le camp de réfugiés de Nakivale en Ouganda, la communauté des albinos traverse une période particulièrement difficile. Estimée entre 40 et 50 personnes, cette population vulnérable lance un appel urgent à l'aide, confrontée à une détérioration préoccupante de ses conditions de vie.

Depuis mi-2024, les albinos de Nakivale ont vu leurs aides vitales suspendues. Un réfugié du camp témoigne : « Jusqu'au milieu de 2024, nous recevions des aides variées : de la vaseline et d'autres produits spécifiques pour notre peau, des chapeaux, des tricots, des parapluies et des lunettes, essentiels, car chaque albinos a des problèmes de vision. Aujourd'hui, ces bienfaiteurs ne sont plus disponibles. »

Cette suspension d'aide intervient à un moment critique, alors que la région subit un soleil particulièrement intense. Sans protection adéquate, les albinos sont exposés à des risques graves pour leur santé. « Le soleil fort est une menace sérieuse. Au contact du soleil, notre peau devient rougeâtre, des boutons se forment, pouvant entraîner un cancer. Beaucoup d'entre nous présentent déjà ces symptômes », explique le réfugié.

La situation est d'autant plus préoccupante que l'assistance financière du HCR a également été réduite, passant de 12 000 à 10 000 shillings. Cette baisse aggrave considérablement les conditions de vie déjà précaires des albinos du camp.

L'impact de cette crise se fait sentir sur tous les aspects de la vie quotidienne. Les albinos qui travaillaient comme journaliers pour compléter l'aide du HCR se retrouvent dans l'impossibilité de sortir sans protection. Plus inquiétant encore, des enfants albinos sont contraints de rester à la maison, privés d'éducation faute de moyens de protection contre le soleil.

Face à cette situation critique, la communauté albinos de Nakivale lance un appel désespéré : « Nous demandons à toute personne ayant une âme charitable de nous venir en aide, en nous fournissant des produits de protection pour la peau, des chapeaux et des lunettes. Cela pourrait littéralement sauver des vies. »

 

Burundi : Progrès et défis dans la lutte contre le VIH/SIDA

Burundi : Progrès et défis dans la lutte contre le VIH/SIDA

Le Burundi se trouve à un tournant crucial dans sa lutte contre le VIH/SIDA, confronté à des défis persistants malgré des avancées notables dans certains domaines. Selon le rapport 2024 du ministère burundais de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, la prévalence nationale du VIH chez les 15-49 ans s'établit à 0,9%, avec une disparité marquée entre les femmes (1,2%) et les hommes (0,6%).

L'un des défis majeurs reste la transmission du VIH de la mère à l'enfant, avec un taux alarmant de 12,3%, bien au-dessus de l'objectif de moins de 5%. Néanmoins, une lueur d'espoir apparaît avec 82% des femmes enceintes séropositives qui reçoivent un traitement antirétroviral pour protéger leur enfant.

Les populations les plus à risque présentent des taux de prévalence particulièrement élevés. Chez les femmes les plus exposées, ce taux atteint 31,0%, tandis qu'il est de 5,9% chez les hommes les plus exposés. Les usagers de drogues injectables ne sont pas épargnés avec un taux de 14,1%. Certains professionnels de santé pointent du doigt un relâchement dans les efforts de sensibilisation pour expliquer cette augmentation inquiétante.

Malgré ces défis, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine du traitement. En effet, 99,9% des personnes connaissant leur statut sérologique sont sous traitement antirétroviral, et parmi elles, 93% ont une charge virale indétectable, signe d'un traitement efficace.

Pour renforcer la lutte contre l'épidémie, le Burundi mise sur plusieurs stratégies. Une approche de prévention combinée est privilégiée ainsi que la sensibilisation au dépistage qui est considéré comme la porte d'entrée aux services de prévention.

Panne à la morgue de l’hôpital de Kayanza : Les familles face à l'urgence

Panne à la morgue de l’hôpital de Kayanza : Les familles face à l'urgence

Une surintensité électrique a plongé la morgue de l'hôpital de Kayanza dans le chaos, laissant les familles endeuillées dans une situation difficile. Alors que certaines ont pu transférer leurs proches vers d'autres établissements, d'autres ont dû procéder à des enterrements précipités.

Depuis une semaine, la chambre froide de la morgue de l’hôpital de Kayanza est hors service en raison d'une surintensité électrique qui a endommagé des équipements essentiels. Cette panne inattendue a provoqué une série de conséquences pour les familles endeuillées et l'administration hospitalière.

Les familles ont été sommées de récupérer les corps de leurs proches. Celles disposant de moyens financiers ont pu transférer les dépouilles vers d'autres établissements, notamment l'hôpital de Musema dans la province Kayanza ou l'hôpital autonome de Ngozi. Les transferts ont été effectués dans les ambulances de l'hôpital de Kayanza, à condition que les familles prennent en charge les frais de carburant. En revanche, les familles aux ressources limitées ont été contraintes de procéder à des inhumations immédiates.

Les responsables de l'hôpital de Kayanza se veulent rassurants, affirmant que le problème sera résolu dans un avenir proche. Un projet de construction d'une nouvelle chambre froide est également évoqué, en réponse aux problèmes de capacité parfois rencontrés.

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