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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Kirundo : Manque criant de médecins à l’hôpital de Mukenke

Kirundo : Manque criant de médecins à l’hôpital de Mukenke

L’hôpital de Mukenke situé en commune Bwambarangwe de la province Kirundo connait une insuffisance de médecins. Le travail qui était fait par six médecins est actuellement géré par deux médecins seulement et ce sont les patients qui en sont victimes.  Ce départ de médecins serait causé par un mauvais traitement du personnel de l’hôpital par sa direction.

Il y a quatre mois, l’hôpital de Mukenke avait encore de médecins suffisants qui accueillaient tous les patients qui s'y rendaient. L’hôpital avait six médecins.

Pour le moment, cet hôpital qui, normalement, accueille des patients venant de différents horizons, n’a que deux médecins. Ne pouvant pas tout faire, les infirmiers remplacent les Docteurs quand il faut consulter un patient, selon ce témoin. « L’hôpital de Mukenke n’a présentement que le médecin Directeur et un autre Docteur. Les deux sont débordés. Quand un s’occupe de la consultation des enfants et adultes, l’autre fait le tour des malades hospitalisés. »

Les nouveaux malades sont traités tardivement et certains patients refusent d’être consultés par des infirmiers, préférant passer la nuit à l’hôpital pour attendre leur tour le lendemain d’être consultés par un Docteur. « Un patient peut être accueilli à 6 h du matin et il reçoit les résultats de ses examens à 14h pour être hospitalisés à 17h. Il arrive que des patients qui nécessitent l’échographie retournent à la maison sans être servis à cause du débordement des médecins. Quand dans un hôpital un infirmier substitue un Docteur, cela montre que la situation est grave. » Déplore notre source.

 Les médecins frustrés par le mauvais traitement

Cette fuite des médecins serait due aux primes auxquelles ils ont normalement droits, mais qu’ils ne reçoivent plus depuis huit mois.

 « Nous sommes maltraités. Normalement, nous étions censés recevoir les primes à chaque fin du mois, mais nous venons de passer huit mois sans rien percevoir. Pour ce, certains médecins ont décidé d’aller ailleurs, là où ils vont être bien rémunérés. » Explique un membre du personnel de cet établissement sanitaire.

Selon la source interne, les infirmiers, qui remplacent maintenant de plus en plus les médecins qui manquent, sont également frustrés par le traitement leur réservé par la direction de l’hôpital et pourraient aussi quitter l’hôpital, souligne la même source.

Contacté par la rédaction de la RPA, Dr Samson Minani, médecin Directeur de l’hôpital de Mukenke, s’est réservé de tout commentaire.

Cet hôpital de Mukenke est fréquenté par les patients venant des communes Bwambarangwe, Busoni et Gitobe de la province Kirundo, et ceux des communes Giteranyi et Butihinda de la province Muyinga.

 

 

Mpox : Non-respect des mesures barrières dans le secteur du  transport en commun

Mpox : Non-respect des mesures barrières dans le secteur du transport en commun

Le respect des mesures barrières contre le Mpox est impossible dans le secteur du transport public dans différentes localités du pays. En province Cibitoke comme en province Gitega, la situation est pareille. Les conducteurs des véhicules de transport en commun et des motos taxi dépassent le nombre de personnes autorisé.

Au nord-ouest du pays, précisément en commune Rugombo de la province Cibitoke, il est carrément impossible d’appliquer les mesures de prévention du Mpox. Alors que cette prévention exige une distanciation entre les personnes, une moto censée transporter deux personnes transporte actuellement plus de cinq personnes. Ce surnombre se remarque aussi dans les voitures de type Probox.

  « Les conducteurs de motos taxi ne peuvent pas démarrer sans avoir six personnes. Quant au bus qui devait transporter dix-huit personnes, il embarque plus de trente personnes. Pour les voitures de type Probox, une place destinée à quatre personnes est pour le moment occupée par neuf voire dix personnes. Comment pouvons-nous respecter ces mesures barrières ? » Regrette un des habitants de la commune Rugombo.

En province Gitega, au centre du pays, la situation est similaire. Le siège du véhicule de transport en commun de type Hiace qui est destiné à quatre personnes est occupé pour le moment par six personnes. Et à côté du chauffeur, la place normalement occupée par une personne est occupée par deux.  Et dans les véhicules de type Probox qui font également du transport en commun, les conducteurs dépassent aussi le nombre des personnes autorisées.

À l’origine de ces difficultés de transport se trouve la pénurie du carburant. Ceux qui font le transport en commun, que ce soit les taxis moto ou les conducteurs des véhicules, justifient ce mauvais chargement par l’achat à des prix exorbitants du carburant sur le marché noir.

« Une bouteille d’un litre et demi de carburant coûte entre vingt-cinq et vingt-sept mille francs burundais. Comment les chauffeurs vont faire pour récupérer cet argent ? » S’interroge une source.

À part ces transports publics où les clients sont obligés de respecter ces désirs des chauffeurs, même lors des déplacements des participants à des événements des partis politiques, les mesures barrières contre le Mpox ne sont pas respectées. Cet habitant de Gitega donne l’exemple du jour de la célébration par le parti au pouvoir de la fête dédiée aux imbonerakure.

«  Les militants du CNDD-FDD étaient déplacés dans les camions de type Fuso en quittant Gitega vers Bujumbura. Un seul véhicule déplaçait plus de cent personnes. »

Les habitants de ces deux provinces Cibitoke et Gitega sont inquiétés par cette situation et l’inaction des organes habilités alors que le pays figure parmi les pays à grande propagation de cette épidémie de la variole du signe.

Cibitoke : L’hôpital provincial privé d’eau potable depuis deux semaines

Cibitoke : L’hôpital provincial privé d’eau potable depuis deux semaines

Depuis plusieurs jours, l’hôpital de la province Cibitoke n’est plus alimenté en eau potable. Une situation qui rend inconfortable le séjour dans cet établissement sanitaire. Malades et gardes malades alertent sur des risques d'attraper des maladies de manque d’hygiène et  l’épidémie du Mpox.

Cela fait deux semaines qu’aucune goutte d’eau ne coule des robinets de l’hôpital de la province Cibitoke. Ce qui complique la vie des malades et des gardes malades, surtout en ce qui est de l’hygiène.

En cette période où le Burundi fait face à une fulgurante propagation de l’épidémie de la variole du singe, les malades, tout comme leurs accompagnateurs, se disent très inquiets, surtout que trouver l’eau même pour laver les mains une fois sorti des toilettes n’est plus évident. « Le pays est attaqué par l’épidémie de la variole de singe, on nous demande de nous laver régulièrement. Quand un membre de la famille t’apporte de la nourriture et qu’il oublie d’amener de l’eau, tu te retrouves obligé de manger sans te laver les mains. Je pense que dans de telles conditions, on ne peut pas se conformer aux mesures barrières. » Regrette une source sur place.

Les malades et gardes malades de cet hôpital du nord-ouest du pays demandent à la REGIDESO, Régie de Production et de Distribution d’Eau et d’Électricité du Burundi, de fournir plus d’efforts pour que même le peu d’eau disponible soit équitablement distribuée. Ils demandent également que les structures sanitaires soient priorisées en cas d’insuffisance d’eau potable.

 

Les détenus de la prison centrale de Mpimba n'ont pas accès à l’eau potable

Les détenus de la prison centrale de Mpimba n'ont pas accès à l’eau potable

Depuis une semaine, les détenus de la prison centrale de Mpimba n’ont pas l’eau potable. Ces détenus n’ont pas d’eau suffisante pour préparer leurs aliments, encore moins de l’eau pour nettoyer leurs cellules, toilettes et habits.

Les informations que nous détenons de nos sources dans la prison centrale de Mpimba (en mairie de Bujumbura), affirment que cette maison carcérale vient de passer toute une semaine sans qu’aucune goutte d’eau ne coule des robinets de cette prison.

Les conséquences néfastes sont déjà remarquables à Mpimba suite à cette pénurie d’eau potable. Pour avoir l’eau à utiliser dans la cuisine, les détenus sont obligés d’en acheter à l’extérieur de la prison à un prix de 2000 fbu par bidon de 20 litres, un prix jugé exorbitant par ces détenus. Certains détenus ne sont pas à mesure de trouver cet argent et sont affamés, car ne pouvant pas trouver de l’eau pour préparer leur nourriture.

A cause de cette situation, cette prison est très sale. Les toilettes dégagent des odeurs nauséabondes, parce que les détenus n’ont pas l’eau pour les nettoyer. Les détenus de la prison centrale de Mpimba ont donc peur d’attraper des maladies liées au manque d’hygiène si rien n’est fait dans les meilleurs délais.

L’eau de forage qui a été installée par l’entreprise Amazi Water n’est pas aussi régulièrement disponible suite aux coupures intempestives d’électricité. Les pompes qui font monter l’eau sont électriques.

Selon notre source dans cette prison, les frais d’achat des unités électriques sont offerts par la mairie de Bujumbura. Selon les mêmes informations, la mairie de Bujumbura donne ces fonds à différentes maisons de détention et les donne alternativement.

Nous n’avons pas pu joindre le directeur de la prison centrale de Mpimba qui compte à elle seule plus de 4000 détenus.

 

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