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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Hôpital Roi Khaled : les activités perturbées par le départ des spécialistes et l’insuffisance des matériels

Hôpital Roi Khaled : les activités perturbées par le départ des spécialistes et l’insuffisance des matériels

Les employés du Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge, situé dans la
commune Ntahangwa en mairie de Bujumbura, déplorent le fait que le
matériel usé ou abîmé n’est pas remplacé ou réparé causant ainsi la
perturbation de certaines activités. De plus, certains médecins désertent le
travail pour aller se faire embaucher ailleurs.
« Les problèmes qui se posent sont, entre autres, le fait de ne pas réparer ou
remplacer le matériel en panne. C’est l’une des causes du dysfonctionnement de
l’hôpital. Un autre élément est le départ de certains médecins spécialistes. Nous
pouvons dire que cela est dû au directeur qui est très insolent et qui ne
manifeste aucun respect. » Indique un des employés de cet hôpital.
Suite au départ du personnel spécialisé, les patients ne sont pas actuellement
traités comme il se devait selon notre source. « On peut donner l’exemple d’un
médecin spécialiste en oto-rhino-laryngologie (ORL), d’ailleurs deux médecins
de ce service sont déjà partis. Le premier est allé prester à l’hôpital KIRA tandis
que le second est allé en France. On a dû faire recours à un retraité pour
continuer le travail. Même d’autres employés des autres services continuent de
partir. L’hôpital est pour le moment dans une situation déplorable. » Ajoute un
des prestataires de cet établissement sanitaire.
La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le directeur général de l’hôpital Roi
Khaled, Stanislas Harakandi, pour de plus amples éclaircissements.

Rumonge: les affiliés de la Mutuelle déplorent un accès difficile aux médicaments

Rumonge: les affiliés de la Mutuelle déplorent un accès difficile aux médicaments

Les fonctionnaires de l'Etat de la province Rumonge dénoncent le fait que les pharmacies ne
leur servent pas des médicaments sur présentation de la carte de la Mutuelle de la Fonction
Publique. Pour obtenir les médicaments, ils doivent payer la totalité.
Les fonctionnaires de l’Etat affiliés à la mutuelle de la fonction publique regrettent que la
carte mutuelle ne leur sert plus à grand-chose quand il faut se procurer les médicaments. Ils
affirment qu’il y aurait des intérêts cachés derrière cette situation.
« Ils nous refusent des médicaments non pas parce qu’il n’y en a pas mais pour d’autres
raisons. Ceux qui paient 100% n’ont aucun problème. » Dénoncent ces agents de l’Etat qui
précisent que les plus affectés par ce disfonctionnement de la mutuelle de la fonction publique
sont ceux souffrant des maladies chroniques.
La situation est ainsi alors que sur le salaire de chaque fonctionnaire de l’Etat, la cotisation
pour les services de la mutuelle est régulièrement retirée à la source. Ces fonctionnaires de
l’Etat de la province Rumonge, au sud du pays, demandent à la mutuelle de la fonction
publique de respecter sa part du contrat.

 
Le choléra aux portes de Bujumbura suite au manque d’eau.

Le choléra aux portes de Bujumbura suite au manque d’eau.

Plusieurs quartiers ou zones de la mairie de Bujumbura manquent
cruellement de l’eau potable. Certains viennent de passer plus de 5 mois sans
une goutte qui coule des robinets. A certains endroits, des cas de choléra ont
été enregistrés. Laissés à leur sort, les habitants de ces zones et quartiers sont
obligés de débourser de l’argent pour se payer cette denrée si rare.
Les ménages de la 11 ème Avenue de la zone urbaine de Cibitoke ne sont pas
approvisionnés en eau potable depuis presque 5 mois. La partie qui n’est pas
approvisionnée se trouve en haut de la route dite Kanyoni. Une situation que les
habitants de la localité disent ne pas comprendre personne ne leur a fait savoir
les raisons de ce manque. « Nous venons de passer environ 5mois sans eau
potable. Vous savez que l’eau est indispensable dans la vie d’une personne.
Nous avons essayé de toquer ici et là mais aucune lumière ne nous a été
donnée », dénonce un habitant de la localité qui précise « qu’ils ont même saisi
leur chef de quartier et le chef de la zone ».
Les habitants de cette partie de la ville de Bujumbura peinent beaucoup pour
trouver de l’eau à utiliser. Un bidon de 20 litres d’eau coûte mille francs.
Ils demandent aux organes habilités de trouver une solution.
Plus d’une semaine sans eau potable à Musaga.
Dans la zone Musaga, certaines localités sont privées d’eau potable depuis plus
d’une semaine. Une fois disponible, l’eau ne dure que le temps de la rosée.
« Depuis mercredi de la semaine passée, on n’a vu aucune goutte d’eau couler
de nos robinets. Rarement, on approvisionne les robinets publics et là aussi
pour quelques heures seulement. Quelques gens seulement parviennent à avoir
de l’eau. Des vendeurs d’eau se sont improvisés. Ils alignent leurs nombreux
bidons et nous ne parvenons pas à avoir de l’eau » se plaint un habitant de
Musaga.
Un manque aux conséquences multiples.
Pour le moment, un bidon de 20 litres d’eau potable coûte entre 1500 et 2000
francs burundais. Pauvres, certaunes habitants de Musaga ne parviennent pas à
acheter quotidiennement de l’eau à utiliser. Des conséquences de ce manque
d’eau potable commencent à se manifester. « On a peur des maladies qui

peuvent nous attraper à cause de la carence d’eau potable. Il y a ceux qui ont
des toilettes à siège et qui ont besoin de plus d’eau. Ils essaient d’utiliser l’eau
de la rivière Mpimba. Mais, ce n’est pas satisfaisant. Pour le moment, on ne
trouve pas d’eau pour préparer de la nourriture. Des enfants ne peuvent pas
aller à l’école sans avoir mangé. Par exemple, nous qui habitons dans des
ménages sommes obligés de gérer un bidon de 20 litres pendant deux jours. On
l’achète entre 1500 et 2000 francs. Il y a ceux qui achètent de l’eau et la
conserve pour la revendre à un prix trop élevé. Par manque de choix, nous
sommes obligés d’en acheter », ajoute une autre source.
Et en zone Kanyosha….
C’est la quasi-totalité des quartiers de la zone de Kanyosha en mairie de
Bujumbura qui n’ont pas d’eau potable. Durant le long de la journée, des vas et
viens des personnes à la recherche d’eau potable s’observent à l’intérieur des
quartiers. Des bidons à la main ou sur la tête, les uns se dirigent vers la rivière
Kizigwe et d’autres vers le lac Tanganyika. D’autres encore errent dans les
quartiers sans toutefois qu’ils sachent leur destination finale.
Les familles qui en ont les moyens s’approvisionnent en eau potable auprès des
gens qui profitent de la situation pour faire le commerce de l’eau. Mais,
nombreuses de ces familles ne peuvent s’acheter qu’un seul bidon de l’eau à
boire. « A l’heure où l’on se parle, on ne peut trouver nulle part là où
s’approvisionner en eau potable dans les quartiers de la zone de Kanyosha.
Seulement, on peut se payer le luxe de s’acheter un bidon pour 5 cinq cent franc
uniquement pour l’eau à boire. Pour d’autres besoins comme la cuisson, l’on
utilise l’eau de la rivière Kizigwe. C’est de l’eau trop boueuse. Les autres se
retournent vers le lac Tanganyika. C’est de l’eau qui n’est pas aussi du tout
potable ». s’est confié à la RPA un habitant de la zone Kanyosha.
Pourtant, le choléra sévit.
Cette pénurie d’eau potable se pérennise dans cette zone endémique aux cas de
choléra. « La semaine dernière, des cas de choléra ont été signalés en zone de
Kanyosha .C’était en bas de la 7 e avenue à l’endroit communément appelé
EPOKA. Des cas ont été également déclarés au quartier Kajiji et à la 8 ème
avenue », a déclaré une source à la RPA.
La population de la zone de Kanyosha craint la propagation rapide de
l’épidémie de choléra. « On a énormément peur que l’épidémie de choléra se
répande dans toute la zone voire toute la capitale économique suite au manque

d’eau potable. Nous supplions les responsables de la Regideso pour qu’ils
fassent tout pour alimenter en eau potable notre zone. Sinon, ce sera la
catastrophe. C’est déjà le début de la saison sèche. Sans eau potable, les gens
vont subir de lourdes conséquences », insiste la source.

Campagne de distribution des moustiquaires : Les agents, qui ont saisi les données, réclament leur rémunération

Campagne de distribution des moustiquaires : Les agents, qui ont saisi les données, réclament leur rémunération

Les agents de saisie des données lors de la compagne de distribution des
moustiquaires imprégnées d’insecticides du mois de septembre demandent
qu’on leur donne leur rémunération. Ces agents font savoir que leurs collègues
qui ont participé à la campagne ont déjà été rémunérés.
Ces agents, qui étaient chargés de la saisie des données pendant la campagne de
distribution de moustiquaires imprégnés d’insecticides, étaient tous des
infirmiers. Ils ont fait ce travail pendant 20 jours. Chaque centre de santé public et
agréé était représenté par une personne pour cette campagne tout comme
chaque district sanitaire ou les bureaux provinciaux de la santé dans tout le pays.
Notre source indique que chaque agent réclame une somme de plus de trois
cents cinquante mille francs burundais. La même source fait savoir que ceux qui
avaient la tâche de compter les ménages et les distributeurs des moustiquaires
ont déjà reçu leur rémunération. « Quand nous réclamons notre argent auprès de
nos supérieurs au niveau des districts sanitaires, ils nous disent qu’ils n’ont pas de
réponses. » Se lamente l’un de ces agents qui ont fait la saisie des données
pendant la campagne de distribution des moustiquaires.
Cette campagne du ministère de la santé publique et de lutte contre le SIDA a été
organisée en partenariat avec le PNUD et Caritas Burundi.
Ces agents, qui étaient chargés de donner chaque jour le rapport sur le
dénombrement et la distribution de ces moustiquaires réclament leurs dus.
La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Sylvie Nzeyimana, la ministre de la santé
publique et de la lutte contre le SIDA.

 

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