Le combat contre la propagation de Mpox au Burundi fait face aux défis multiformes. Il s’agit entre autres du manque de kits de dépistage, de ressources pour différentes actions nécessaires dans la lutte contre l’épidémie ainsi que d’une insuffisance d’eau potable surtout en mairie de Bujumbura.
Dans le rapport de situation sur l’épidémie de la variole du singe, le ministère de la santé publique dit rencontrer des défis multiples et multiformes dans le combat contre la propagation de cette épidémie. Le rapport relève la non implication de tous les districts sanitaires dans la gestion des alertes et le traçage des contacts, le manque des kits de dépistage et l’absence de sensibilisation de la population sur les mesures préventives du Mpox.
Les autres défis soulevés par le ministère de la santé sont l’indisponibilité des unités d’isolement dans les formations sanitaires, les capacités des prestataires à tous les niveaux qui ne sont pas renforcées, les intrants pour la prise en charge et le matériel essentiel pour la PCI (Prévention, Contrôle et Infections) qui ne sont pas disponibles. Le Burundi manque aussi de ressources pour l’investigation des alertes, il s’agit ici du personnel formé et des ressources financières.
Le combat contre cette maladie, déclarée urgence sanitaire internationale par l’OMS, est également rendu difficile par l’insuffisance de l’eau dans la province de Bujumbura mairie ( la capitale économique), l’insuffisance de motivation des prestataires sans oublier des moyens de subsistances pour le personnel participant aux investigations et l’identification de nouvelles souches de Mpox ainsi que des moyens pour le suivi des patients traités à domicile.
La variole du singe a été déclarée épidémie le 25 juillet 2024, toutes les provinces du Burundi enregistrent aujourd’hui au moins un cas de cette maladie.