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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Mpox : Non-respect des mesures barrières dans le secteur du  transport en commun

Mpox : Non-respect des mesures barrières dans le secteur du transport en commun

Le respect des mesures barrières contre le Mpox est impossible dans le secteur du transport public dans différentes localités du pays. En province Cibitoke comme en province Gitega, la situation est pareille. Les conducteurs des véhicules de transport en commun et des motos taxi dépassent le nombre de personnes autorisé.

Au nord-ouest du pays, précisément en commune Rugombo de la province Cibitoke, il est carrément impossible d’appliquer les mesures de prévention du Mpox. Alors que cette prévention exige une distanciation entre les personnes, une moto censée transporter deux personnes transporte actuellement plus de cinq personnes. Ce surnombre se remarque aussi dans les voitures de type Probox.

  « Les conducteurs de motos taxi ne peuvent pas démarrer sans avoir six personnes. Quant au bus qui devait transporter dix-huit personnes, il embarque plus de trente personnes. Pour les voitures de type Probox, une place destinée à quatre personnes est pour le moment occupée par neuf voire dix personnes. Comment pouvons-nous respecter ces mesures barrières ? » Regrette un des habitants de la commune Rugombo.

En province Gitega, au centre du pays, la situation est similaire. Le siège du véhicule de transport en commun de type Hiace qui est destiné à quatre personnes est occupé pour le moment par six personnes. Et à côté du chauffeur, la place normalement occupée par une personne est occupée par deux.  Et dans les véhicules de type Probox qui font également du transport en commun, les conducteurs dépassent aussi le nombre des personnes autorisées.

À l’origine de ces difficultés de transport se trouve la pénurie du carburant. Ceux qui font le transport en commun, que ce soit les taxis moto ou les conducteurs des véhicules, justifient ce mauvais chargement par l’achat à des prix exorbitants du carburant sur le marché noir.

« Une bouteille d’un litre et demi de carburant coûte entre vingt-cinq et vingt-sept mille francs burundais. Comment les chauffeurs vont faire pour récupérer cet argent ? » S’interroge une source.

À part ces transports publics où les clients sont obligés de respecter ces désirs des chauffeurs, même lors des déplacements des participants à des événements des partis politiques, les mesures barrières contre le Mpox ne sont pas respectées. Cet habitant de Gitega donne l’exemple du jour de la célébration par le parti au pouvoir de la fête dédiée aux imbonerakure.

«  Les militants du CNDD-FDD étaient déplacés dans les camions de type Fuso en quittant Gitega vers Bujumbura. Un seul véhicule déplaçait plus de cent personnes. »

Les habitants de ces deux provinces Cibitoke et Gitega sont inquiétés par cette situation et l’inaction des organes habilités alors que le pays figure parmi les pays à grande propagation de cette épidémie de la variole du signe.

Bururi : L’hôpital du district sanitaire de Matana sans eau potable

Bururi : L’hôpital du district sanitaire de Matana sans eau potable

L’hôpital du district sanitaire de Matana en province Bururi n’est pas alimenté en eau potable depuis quelques jours. Les malades et les habitants de la localité qui fréquentent l’établissement sanitaire sont inquiétés, ils craignent d’attraper des maladies.

L’hôpital situé dans le district sanitaire de Matana n’a pas d’eau potable depuis dimanche dernier, 1ᵉʳ septembre. Notre source fait savoir qu’à partir de ce jour, la propreté laisse à désirer surtout dans les latrines. Les malades ainsi que leurs gardes malades craignent d’attraper d’autres maladies liées notamment au manque d’hygiène.

«  Comme il n’y a pas d’eau, le problème se pose davantage au niveau des latrines. On ne trouve pas où poser le pied. Nous sommes très inquiets que même les malades sous traitement ainsi que les gardes malades risquent d’attraper plus de maladies. On est également inquiet de la maladie de la variole de singe. Il n’y a pas moyen de s’en prévenir sans l’eau pour laver ne fut ce que les mains. » Déplore une des sources internes à cet hôpital qui ajoute que les patients et leurs gardes malades ne parviennent plus à se laver, encore moins laver leurs habits.

La situation à l’hôpital du district sanitaire de Matana est grave à tel point que certains malades alités dans cette structure sanitaire manquent des fois de l’eau pour prendre les médicaments. Ils sont alors obligés d’aller puiser dans une rivière appelée Mukamiri située à dix minutes de marche.

Cette population demande aux responsables de cet hôpital du district sanitaire de Matana de trouver une solution adéquate à ce problème le plus tôt possible.

Nous n’avons pas pu joindre le directeur de cet hôpital de district sanitaire de Matana ni les responsables de la REGIDESO dans cette localité.

Les détenus de la prison centrale de Mpimba n'ont pas accès à l’eau potable

Les détenus de la prison centrale de Mpimba n'ont pas accès à l’eau potable

Depuis une semaine, les détenus de la prison centrale de Mpimba n’ont pas l’eau potable. Ces détenus n’ont pas d’eau suffisante pour préparer leurs aliments, encore moins de l’eau pour nettoyer leurs cellules, toilettes et habits.

Les informations que nous détenons de nos sources dans la prison centrale de Mpimba (en mairie de Bujumbura), affirment que cette maison carcérale vient de passer toute une semaine sans qu’aucune goutte d’eau ne coule des robinets de cette prison.

Les conséquences néfastes sont déjà remarquables à Mpimba suite à cette pénurie d’eau potable. Pour avoir l’eau à utiliser dans la cuisine, les détenus sont obligés d’en acheter à l’extérieur de la prison à un prix de 2000 fbu par bidon de 20 litres, un prix jugé exorbitant par ces détenus. Certains détenus ne sont pas à mesure de trouver cet argent et sont affamés, car ne pouvant pas trouver de l’eau pour préparer leur nourriture.

A cause de cette situation, cette prison est très sale. Les toilettes dégagent des odeurs nauséabondes, parce que les détenus n’ont pas l’eau pour les nettoyer. Les détenus de la prison centrale de Mpimba ont donc peur d’attraper des maladies liées au manque d’hygiène si rien n’est fait dans les meilleurs délais.

L’eau de forage qui a été installée par l’entreprise Amazi Water n’est pas aussi régulièrement disponible suite aux coupures intempestives d’électricité. Les pompes qui font monter l’eau sont électriques.

Selon notre source dans cette prison, les frais d’achat des unités électriques sont offerts par la mairie de Bujumbura. Selon les mêmes informations, la mairie de Bujumbura donne ces fonds à différentes maisons de détention et les donne alternativement.

Nous n’avons pas pu joindre le directeur de la prison centrale de Mpimba qui compte à elle seule plus de 4000 détenus.

 

Mpox : le Burundi parmi les pays voisins de la RDC les plus touchés

Mpox : le Burundi parmi les pays voisins de la RDC les plus touchés

Les Nations Unies estiment que la propagation de la variole simienne prend de l'ampleur en Afrique. Le Burundi occupe la seconde place parmi les pays les plus touchés par l'épidémie.

Avec 328 cas confirmés de variole simienne, le Burundi vient en seconde position derrière la République Démocratique du Congo sur le continent africain qui compte plus de 3800 cas confirmés selon l’OCHA. Le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Aides indique que les effectifs actuels pourraient être revus à la hausse.

Ce bureau cite cinq pays de l’Afrique Australe et Orientale qui, au 2 septembre, comptaient 367 cas confirmés de Mpox. En plus du Burundi, ce bureau cite l’Afrique du Sud qui compte 24 cas confirmés, suivi de l’Ouganda qui totalise sept cas, ainsi que le Rwanda et le Kenya qui comptent chacun quatre cas confirmés de variole simienne. L’OCHA précise aussi que dans ces pays, 3 morts liées à cette maladie ont été signalées.

La République Démocratique du Congo qui est le pays le plus touché par cette urgence sanitaire internationale obtiendra ses premiers vaccins ce jeudi 05 septembre, selon RFI. Radio France Internationale, qui cite le directeur général de l'Africa CDC, Jean Kaseya, précise que 200 mille doses seront transportées en deux lots par avion entre jeudi et vendredi. Selon toujours RFI, trois millions six cent mille doses sécurisées par l'Africa CDC seront ensuite transférées, dans les quinze jours suivants, dans d'autres pays africains, notamment le Gabon, le Burundi, la Centrafrique et la Côte d'Ivoire.

 

 

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