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La lutte contre le Mpox: Un chemin parsemé d’obstacles au Burundi

La lutte contre le Mpox: Un chemin parsemé d’obstacles au Burundi

Le   combat contre la propagation  de  Mpox   au Burundi  fait  face aux défis multiformes. Il s’agit entre autres du manque de kits de dépistage, de ressources pour différentes  actions nécessaires dans la lutte contre l’épidémie ainsi que d’une insuffisance d’eau potable surtout en mairie de Bujumbura.

Dans le  rapport de situation sur l’épidémie de la variole du singe, le ministère de la santé publique dit rencontrer des défis multiples et multiformes dans le combat contre la propagation de cette épidémie. Le rapport relève  la non implication de tous les districts sanitaires  dans la gestion des alertes et le traçage des contacts, le manque des kits de dépistage et l’absence de sensibilisation de la population sur les mesures préventives du Mpox.

Les autres  défis soulevés par le ministère de la santé sont l’indisponibilité des unités d’isolement dans les formations sanitaires,  les capacités des prestataires à tous les niveaux qui ne sont pas renforcées, les intrants pour la  prise en charge  et le matériel  essentiel pour la PCI (Prévention, Contrôle et Infections) qui ne sont pas disponibles. Le Burundi manque aussi de ressources pour l’investigation des alertes, il s’agit ici du personnel formé et des  ressources financières.

Le combat contre cette maladie, déclarée urgence sanitaire internationale par l’OMS, est également rendu difficile par l’insuffisance de l’eau dans la province de Bujumbura mairie ( la capitale économique), l’insuffisance de motivation des prestataires  sans oublier des  moyens de subsistances pour le personnel participant aux investigations et  l’identification de nouvelles souches de Mpox ainsi que  des moyens pour le suivi des patients traités à domicile.

La variole du singe a été déclarée  épidémie le 25 juillet 2024, toutes les provinces du Burundi enregistrent aujourd’hui au moins un cas de cette maladie.

Burundi : Envolée des cas de Mpox

Burundi : Envolée des cas de Mpox

L’épidémie  de  la variole de singe continue de gagner du terrain à  travers le  Burundi. A l’heure actuelle,  aucune des provinces du pays n’est épargnée. Le report du ministère de la santé montre qu’au 16 août, les cas confirmés étaient de 142. Bujumbura, la capitale économique, fait partie des provinces les  plus affectées.

Sur  49 districts sanitaires constituant  la carte sanitaire du Burundi, le rapport du ministère de la santé produit  vendredi dernier, le 16 août, montre que 26 districts sanitaires avaient connu au moins un cas de Mpox à cette date. Les 18 provinces du Burundi ont chacune enregistré un cas de Mpox.

Selon ce rapport du ministère de la santé, 142 cas  de cette épidémie avaient été déclarés à la date du 16 août. 118 cas étaient encore actifs, ce qui veut dire que 24 cas avaient été traités et guéris puisque le rapport ne signale  aucun cas de  décès   suite  à la maladie, déclarée urgence sanitaire internationale par l’OMS.

 Bujumbura la capitale économique, connait   beaucoup de cas de la variole du singe. A elle seule, elle  enregistre 72 cas  concentrés  au nord  dont 50 cas, dans la  zone Kamenge.

Le Burundi a déclaré en date du 25 juillet 2024 l’épidémie de Mpox. Ce qui est évident, tous les cas suspects n’ont pas été analysés. Sur le Cumul 499 cas suspects, 333 ont été testés. Les tranches d’âge les plus touchées sont celles de 0 à 5 ans, de 11 à 20 ans et  de 21 à 30 ans avec respectivement des proportions de 60.3 %,  42.6% et 38.2%, d’après toujours le rapport du ministère de la santé.

L’OMS appelle à la vaccination contre le Mpox au Burundi

L’OMS appelle à la vaccination contre le Mpox au Burundi

La recrudescence de la variole du singe dans plusieurs pays d’Afrique a  poussé l’Organisation Mondiale de la Santé  OMS, à décréter une urgence de santé  publique de portée internationale du niveau le plus élevé. Comme publié ce lundi 19 août 2024  par les journaux Franceinfo et l’Agence France-Presse, la variole du singe est une menace surtout  pour cinq pays africains dont le Burundi.

Ces cinq pays les plus affectés par la maladie de la variole du singe en Afrique sont la République Démocratique du Congo, le Kenya, le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. Et pour ces pays, l’OMS recommande de lancer des plans da vaccination dans les zones où sont apparus des cas de cette maladie, ont publié les journaux  Franceinfo et l’Agence France-Presse. L’OMS avait déjà pris une telle décision en 2022, lorsqu’une épidémie de Mpox s’était étendue à travers le monde. L’alerte avait été levée en mai 2023, mais, l’OMS avait rendu public des recommandations pour l’ensemble des pays, leur demandant en particulier de préparer des plans nationaux de lutte contre la maladie ou encore de maintenir des capacités de surveillance.

Ces recommandations sont toujours valables, mais l’OMS a fourni des recommandations supplémentaires destinés à ces cinq pays ci-haut cités : la RDC, le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, a fait savoir l’organisation. Comme mentionné  dans Franceinfo et AFP, la RDC espère recevoir les premières doses de vaccins contre l’épidémie de Mpox la semaine prochaine, un pays dans lequel cette maladie a déjà enregistré au moins 570 morts, selon les mêmes journaux.

L’OMS en appelle enfin  les pays concernés à renforcer les accords de collaboration transfrontalière, concernant surtout  la communication d’information aux  voyageurs et aux entreprises de transport, sur la gestion des cas suspects de cette maladie.

L’OMS a déclaré la variole du singe, urgence sanitaire internationale le 15 août dernier.

L'OMS déclare la Mpox urgence sanitaire internationale

L'OMS déclare la Mpox urgence sanitaire internationale

L'Organisation Mondiale de la Santé a déclaré la variole du singe urgence sanitaire internationale. Dans une conférence de presse de ce mercredi, le patron de cette agence onusienne a dit qu'une action internationale était nécessaire pour éradiquer cette épidémie.

 Il s'agit d'une action internationale coordonnée pour sauver des vies que le Directeur Général de l'OMS a évoquée lors de la conférence de presse de ce mercredi, 15  août 2024, lorsqu'il a déclaré que la variole du singe constituait une urgence sanitaire internationale. « Aujourd'hui, le comité d’urgence s'est réuni et m'a dit que selon son point de vue, la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale. J'ai accepté ce conseil. »

 Selon le Docteur Tedros Adhanom, la propagation rapide de la variole du singe en République Démocratique du Congo et la notification de cas dans plusieurs pays voisins sont préoccupantes. Originaire d'Afrique, la variole du singe y a été négligée avant de provoquer une épidémie mondiale en 2022. Il faut maintenant agir de manière décisive pour éviter que l'histoire ne se répète, a prévenu, de son côté, le président du comité d'urgence, le professeur Dimie Ogoina.

En plus de la collaboration avec les pays et les fabricants de vaccins pour d’éventuels dons de vaccins, l'OMS prévoit un besoin de financement immédiat d'un montant initial de 15 millions de dollars américains pour appuyer les activités de surveillance, de préparation et de riposte contre la variole du singe.

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