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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Tanzanie : Recrudescence du paludisme au camp des réfugiés de Nduta

Tanzanie : Recrudescence du paludisme au camp des réfugiés de Nduta

Augmentation des cas de malaria  au camp de Nduta en Tanzanie. Plus de 80% des patients qui se sont rendus la semaine passée à un des dispensaires du camp avaient la maladie. Les réfugiés lient cette situation à leurs conditions de vie difficiles.

 Le nombre de cas de  paludisme  augmente du jour au lendemain au camp de Nduta en Tanzanie. Cette situation  a conduit  à l’intervention de l’ONG  Médecins sans frontières pour appuyer l’ONG  IRC qui s’occupe des soins de santé des réfugiés à Nduta.

‘’Il s’observe beaucoup de malades actuellement ici au camp Nduta et la majorité ont la malaria. La semaine du 23 octobre, au centre de santé de la zone 5,  ils ont testé plus de 1500 réfugiés  et seuls 298 n’avaient pas cette maladie.’’ Raconte une source du camp.

Selon les réfugiés de Nduta, c’est la malnutrition, le manque de mousquetaires et l’environnement dans lequel ils sont  qui  sont à l’origine de cette intensification des cas  du paludisme.

Nos sources du camp de Nduta révèlent que des formations en rapport avec les moyens de lutter contre cette maladie ont déjà commencé et  très bientôt même les moustiquaires imprégnées  y seront distribuées.

Rumonge: L’épidémie de Choléra se propage à grande vitesse faute d’eau potable

Rumonge: L’épidémie de Choléra se propage à grande vitesse faute d’eau potable

L’épidémie de la maladie de choléra continue à se répandre dans la province  Rumonge. Samedi dernier le 30 septembre, 2 personnes ont été déclarées atteintes de cette maladie sur la colline Minago en commune Rumonge. Les mesures d’hygiène arrêtées par l’administrateur de la commune Rumonge pour prévenir cette maladie ne peuvent pas être appliquées vu le manque criant d’eau potable dans ces localités déjà atteintes par cette maladie.

Le 30 septembre 2023 est sorti le communiqué de l’administrateur de la commune Rumonge, Augustin Minani, annonçant à la population la manifestation de deux nouveaux cas de choléra sur la colline Minago de la commune Rumonge. Les habitants  sont inquiétés par cette propagation. ‘’Cette épidémie est en train de se propager à grande vitesse. Avant, cette maladie se trouvait au centre-ville de Rumonge dans les quartiers de Nkayamba et Kanyenkoko. Mais actuellement, elle s’est propagée sur la colline de Minago.’’ Ces habitants craignent le pire si rien n’est fait dans l’immédiat, surtout que le  centre-ville de Rumonge n’est pas alimenté en eau potable alors qu’il compte déjà beaucoup de cas de choléra. ‘’Nous faisons recours à l’eau du Lac Tanganyika, car il n’y a pas d’autres sources d’eau potable’’, s’indigne notre source en commune Rumonge.

Bien que l’administrateur de la commune Rumonge ait demandé à la population à travers son communiqué de suivre les mesures d’hygiène pour la prévention de cette maladie, en évitant de faire la lessive dans le lac Tanganyika et aussi dans d’autres rivières qui se déversent dans ce lac,  ne pas vendre de la nourriture et des boissons dans des endroits n’ayant pas de l’eau potable et des latrines, ces habitants trouvent que ‘’ces mesures ne sont pas applicables vu qu’ils n’ont que de l’eau sale du lac Tanganyika seulement.’’

Depuis le début du mois de Septembre de cette année, l’épidémie de Choléra est déclarée  dans les provinces de Rumonge, Bujumbura et Cibitoke, et en  mairie de Bujumbura, plus particulièrement dans les localités où il s’observe un manque criant d’eau potable.

 

Le Burundi se vide de ses médecins

Le Burundi se vide de ses médecins

Le ministère de la santé indique que le Burundi est confronté actuellement à une carence de médecins suite à leur départ massif vers l’étranger.  Des centaines de médecins ont quitté le pays ces dix dernières années. Un recrutement politisé et un salaire bas sont les principales raisons données par ces médecins.

 

Répondant aux questions orales des députés en date du 19 Septembre cette année 2023, la ministre de la  santé publique et de lutte contre le Sida a reconnu que le pays souffre du départ des médecins. Une centaine a quitté le pays en trois ans.

 ‘’ Les médecins généralistes et spécialistes sont partis nombreux  depuis 2020. Selon nos enquêtes faites sur 80 hôpitaux, 130 médecins sont partis.’’ A indiqué la ministre d’alors, Dr Sylvie Nzeyimana avant d’ajouter qu’avant l’année 2020 les départs n’étaient pas inquiétants mais qu’‘’actuellement les hôpitaux en souffrent.’’

Même avant l’année 2020, plusieurs médecins burundais sont partis. Le déclenchement  de ce mouvement de départ : la suspension des recrutements de médecins par le ministère à partir de 2013, nous ont expliqués des médecins qui prestent à l’étranger.  Plusieurs médecins se sont retrouvés au chômage.  Ces médecins déplorent aussi que le peu de médecins embauchés jusqu’aujourd’hui, le sont par clientélisme. ‘’Tu réussis le test de recrutement mais tu n’es pas embauché si tu n’es pas membre du parti au pouvoir CNDD-FDD.’’ Dénoncent les mêmes sources.

Contraints à un chômage malgré leurs diplômes, les médecins ont appris à chercher du travail ailleurs. Ils ont commencé à découvrir  le marché du travail de la sous-région comme au Rwanda, au Kenya, en Zambie avant de découvrir les pays d’Europe comme la France.

Le Rwanda emploie une centaine de médecins burundais, le Kenya et la Zambie un peu moins. En France, les médecins burundais qui y exercent se comptent à plus de 300 dont une centaine qui y est partie depuis 2019. La France reconnait le diplôme burundais. ‘’Nous passons un test et celui qui réussit est autorisé  à exercer comme tout médecin français’’, explique un des médecins burundais exerçant dans ce pays et qui révèle qu’actuellement  chaque mois il y a au moins un médecin burundais qui arrive en France.

Les médecins disent quitter le Burundi suite aussi à l’environnement de travail qui n’est pas bon, et au salaire maigre. Un médecin qui débute sa carrière touche 470 000BIF  par mois qui équivaut  à 100 euros aux taux actuel du marché noir. Ce maigre salaire fait donc que même les médecins recrutés privilégient le marché de travail de l’étranger qui leur paye mieux.

Devant l’Assemblée Nationale, la ministre de la santé a fait savoir que le gouvernement est informé de cette situation et qu’il travaille déjà sur une solution.

 

Cankuzo : L’hôpital de Murore sans eau ni électricité depuis une semaine

Cankuzo : L’hôpital de Murore sans eau ni électricité depuis une semaine

L’hôpital  de Murore  situé en commune Gisagara de la province Cankuzo  connaît  un manque criant d’eau et de l’électricité depuis 6 jours.  Suite à ce problème, certaines activités sont suspendues.

 

Le personnel de l’hôpital  Murore  situé en  commune Gisagara  de la province  Cankuzo (Est du pays)  indique  que la tâche n’est pas facile pour eux suite  au manque de l’électricité observé dans cette structure sanitaire depuis six jours. L’hôpital n’a pas aussi d’eau durant toute cette période car le moteur qui aide  à  l’alimentation en eau potable fonctionne grâce au courant  électrique.  Certains services ont été suspendus suite  à ce manque de l’électricité.

 ‘’La situation n’est pas facile.  Le manque d’électricité  va de pair avec celui d’eau. Les conséquences sont énormes. Le travail est presque suspendu car nous utilisons la technologie moderne qui nécessite du courant électrique.’’ Explique un employé de l’hôpital.

Nos sources de cet  hôpital  précisent que certains  services sont en difficulté  suite au manque d’eau. Les plus  touchés sont celui de la maternité et la petite chirurgie.   ‘’La propreté n’est pas assez surtout là où se trouve les maladies ayant des  plaies et à la maternité. Nous ne nettoyons  même pas les chambres, les latrines aussi.’’

Actuellement donc  pour trouver de l’eau,  les malades  vont en acheter dans  les ménages avoisinants cette structure sanitaire.

Le personnel de cet hôpital de Murore et les citoyens qui le fréquentent demandent  que ce problème soit vite résolu pour que les malades ne soient plus en difficulté mais aussi pour prévenir les maladies des mains sales.  

Le directeur de l’hôpital Murore et  le responsable de la REGIDESO en province Cankuzo n’ont pas encore donné leurs commentaires.

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