Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’OMS alerte contre le nouveau variant Delta de Covid- 19

La variante Delta du coronavirus fait avancer la pandémie en Afrique à une vitesse vertigineuse. Dans un communiqué, la directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique appelle  tout le monde à agir maintenant et renforcer les mesures de prévention pour stopper cette pandémie avant  qu’elle  ne devienne une tragédie.

Dans  son communiqué sorti ce jeudi 1er  juillet,  Matshidiso Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, a déclaré que la vitesse et l'ampleur de la troisième vague de Covid -19 en Afrique ne ressemblent à rien de ce qui a été  vu auparavant.

Durant les 6 dernières semaines, le nombre d'infections a  augmenté d'un quart  par  semaine. Selon Matshidiso Moeti, c’est cette semaine où il a été enregistré  le nombre record d’infections. Pour elle, le record hebdomadaire du continent s'élève actuellement à 224 000 nouveaux cas. Les décès ont augmenté de 15% dans 38 pays africains pour atteindre près de 3 000 au cours de la même période.

Pour cette cadre de l’OMS, la variante Delta hautement contagieuse a été signalée dans 16 pays africains. L’Ouganda et la   République Démocratique du Congo   sont parmi  les plus  durement touchés.

Matshidiso Moeti  indique que plus de transmission signifie plus de malades graves et plus de décès. Donc pour elle,  tout le monde doit agir maintenant et renforcer les mesures de prévention pour empêcher qu'une urgence ne devienne une tragédie.

Déjà en RDC,  le chef de l’équipe de riposte contre la Covid -19 a mis en garde contre une  catastrophe  si la variante Delta continue de se propager rapidement dans le pays.

Lors d'une conférence de presse en ligne  organisée par l'OMS, Jean-Jacques Muyembe a révélé que les  hôpitaux  dans son pays sont débordés, les morgues débordés. Il avait ajouté que de nombreux politiciens et professeurs d'université ont été infectés par le virus  et beaucoup sont morts 

Contamination galopante à la Covid-19 au Burundi

Le  ministère de la santé publique rapporte deux nouveaux cas de décès dû à la COVID -19.Ce qui fait que le depuis mars 2020,  le Burundi reconnaît avoir déjà perdu 8 personnes suite à cette pandémie. C’est au moment où le rapport de situation sur la réponse à la pandémie montre  de plus en plus une  forte propagation du coronavirus    dans la population locale.

 Le 04 juin 2021, deux nouveaux décès ont été officiellement rapportés peut-on lire dans  le rapport de situation sur la réponse à la pandémie due au coronavirus  rédigé et publié le 05 juin  2021. Ces personnes sont décédées dans la dernière semaine du mois de mai. Selon ce rapport,  l’un de  ces cas de décès  provient du district  de Mabayi en province  Cibitoke. Il est  survenu le 24 mai 2021. L’autre décès provient de Muyinga. Il est  survenu le 27 mai 2021. Le nombre total de décès enregistré s’élève officiellement à 8 sur les 4901 cas pris en charge au Burundi depuis le début de cette pandémie, du moins selon ce rapport. Des chiffres qui pourraient ne pas refléter la réalité, surtout que l’ONG CARITAS BURUNDI parlait de plus d’une dizaine de décès dû à la COVID-19, et ce au mois de juillet 2020, c’est-à-dire 4 mois après l’apparition du premier cas au Burundi.

Dans l’entre temps, la situation épidémiologique du Burundi continue d’être marquée par la persistance de la transmission communautaire selon les  données rapportées.  Pendant les 7 derniers jours, c’est-à-dire du 29 mai au 04 juin 2021, sur 151 cas rapportés,  113 cas sont de transmission locale.

En effet,   le rapport fait savoir que  le  nombre moyen par semaine  est de 164 nouveaux cas de COVID-19 de transmission locale depuis le mois de janvier 2021.

Sur le total de 4901  cas de COVID -19,   812 cas, soit 16,55% des cas positif,  sont  importés. Il est à noter  que  3 jours après l’ouverture de  la frontière entre le Burundi et la RDC  à Gatumba,  3 cas positifs  ont été   détectés ce 04 juin 2021.

Le Burundi pas du tout préoccupé par la propagation de Covid- 19dans la sous- région.

Certains pays de l’EAC continuent à prendre des mesures de lutte contre la pandémie à Covid-19 à cause  du regain de sa propagation. Une préoccupation qui est loin d’être celle du  Burundi car, même les gestes barrières au covid-19 ne sont pas respectés dans différents coins du pays

Après le port de masque obligatoire, le gouvernement tanzanien a récemment indiqué qu’il est prêt à renforcer les mesures barrières pour faire face à cette pandémie. Parmi ces mesures figurent le prélèvement de la température pour tous les élèves des écoles du pays surtout ceux à régime d’internat. Avec la troisième vague de covid-19, la Tanzanie fait savoir qu’il a enregistré par la suite cent personnes positives à cette pandémie. Ainsi, Gerson MSIGWA, le porte- parole du gouvernement tanzanien a informé que le ministère de la santé et le bureau du président vont collaborer pour étudier ensemble la voie à suivre et ce qu’il faut faire pour le vaccin de covid-19.  

A côté de la Tanzanie, le journal the East Africa indique que même l’Ouganda est  actuellement en difficulté à cause de la propagation de la covid-19. Même si le président Museveni avait récemment suspendu la plupart des activités du pays, cela n’a pas du tout diminué sa propagation.  Ce qui pousse ce gouvernement renforcé les mesures. Selon the East African, beaucoup parmi les membres du gouvernement ougandais serait atteint par le Covid-19.  Raison pour laquelle  l’Angleterre a suspendu les voyageurs en provenance de l’Ouganda. De plus, le Rwanda a également imposé le verrouillage partiel pour freiner l’augmentation de la covid-19. Il s’agit de la fermeture des écoles y compris les universités, certains bureaux du gouvernement, les services religieux et les autres rassemblements sociaux sans oublier le couvre- feu de 18 heures  à 4 heures.   

Paradoxalement, mêmes les mesures barrières au covid-19 ne sont plus respectées au Burundi. Mise à part que le port de masques n’y existe plus, même le lavage des mains se fait à volonté. Dans les lieux publics, les gens se rassemblent sans aucun souci. Et à cela s’ajoute la suspension des quarantaines pour les voyageurs en provenance de l’étranger ce qui risque d’augmenter la propagation de cette pandémie au Burundi. 

Des responsables militaires font de la Covid-19 leur poule aux œufs d’or

Grognes des  militaires rentrés de la mission de maintien de la paix en  Somalie,  testés positifs  à la Covid-19.  Le commandant du camp de Muzinda  situé dans la province de Bubanza  où ces militaires transitent, leur exige de rester confinés dans ce camp alors que les résultats  des tests montrent  qu’ils  sont déjà guéris. Une décision qui serait liée à ses propres intérêts.

Ces militaires qui se lamentent sont ceux des 55ème  et 56ème  bataillons qui viennent de terminer leur mission en  Somalie. Les premiers sont arrivés  au Burundi le 8 mai, mais personne de cette équipe n’a été testée positif  au corona virus. Notre source révèle que les autres sont rentrés les 09, 10 et 12 de ce même mois de mai. Parmi eux,  40 ont été dépistés positifs  à la Covid-19. Ils ont été soignés et ont fait les tests de contrôle à l’hôpital militaire  de Kamenge. Les résultats ont montré que, à part deux d’entre eux qui étaient toujours positifs, les autres  étaient guéris. Mais  paradoxalement, le commandant  leur a exigé de rester tous dans ce camp.

 Nos sources militaires affirment que  le commandant du camp de Muzinda,  le colonel  Ndayishemeze les oblige à y rester pour qu’il  continue à bénéficier du montant  donné par l’OMS pour la prise en charge des malades. Un montant estimé à 1 200 000 francs burundais par jour destiné à rationner les 40 militaires en confinement. ‘’On  s’est tu parce qu’on n’y peut rien. Visiblement, ils profitent de nous. Quand ils rapportent  des cas  positifs  à la Covid-19 sous traitement, nous avons appris qu’ils reçoivent  beaucoup d’argent. C’est censé que chaque malade soit mis sous un régime alimentaire spécial. On donne 30 000 francs burundais par jour et par personne contaminée. Ils empochent l’argent mais n’améliore pas l’alimentation. Vous comprenez  que ce sont des sommes colossales. Et comme ils ont autorité sur nous, nos supérieurs nous contraignent à rester.’’ S’indigne ce militaire.

Ces militaires  précisent que malheureusement aucun malade n’a  bénéficié de ce régime alimentaire spécial durant toute la période qu’ils viennent de passer dans ce camp de Muzinda. D’où ils demandent qu’on les laisse au moins rentrer dans leurs familles vu que les tests de contrôle ont prouvé qu’ils sont guéris.

Nous avons contacté par téléphone, le porte-parole de l’armée, le colonel Floribert Biyereke, mais il n’a pas décroché.  

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 349 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech