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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’insalubrité autour des bistrots de Matana fait craindre les maladies de mains sales

Les habitants qui fréquentent le chef-lieu de la commune Matana en province Bururi  craignent  d’attraper des maladies des mains sales à cause de certains bistrots sans lieu d’aisance. Les gens se soulagent derrière ces bistrots. Ces habitants demandent aux responsables administratifs  de prendre des mesures qui s’imposent  avant qu’il ne soit tard.

Sur la route Matana-Bujumbura et près du marché de Matana, il y a à peu près 5 bistrots. Les gens qui fréquentent ces bistrots rencontrent de grands problèmes car ils n’ont pas de latrines. Ainsi, ces gens vont se soulager derrière ces bistrots et les odeurs nauséabondes   envahissent ceux qui sont restés à l’intérieur. La préparation de la nourriture se fait également juste près de là où se font les besoins. « Franchement, nous sentons une odeur nauséabonde lorsque nous sommes à l’intérieur du bistrot. Paradoxalement, ceux qui  s’occupent de la cuisine appelés communément vétérinaires travaillent à 3 mètres de cet endroit transformé en lieux d’aisances. Les femmes, les hommes, les enfants, tous se soulagent derrière ces bistrots. Les mouches pullulent partout. D’un moment à l'autre, les maladies des mains sales peuvent  attaquer les clients qui  étanchent leur soif», se lamente un passant.

Les habitants du chef-lieu de la commune Matana demandent à ceux qui ont des bistrots de construire des latrines, et aux autorités administratives de forcer les propriétaires des bistrots à le faire dans le but de lutter contre les maladies des mains sales. « En tant que citoyen qui fréquente ces bistrots, je demande que chaque propriétaire d’une buvette puisse aménager un lieu d’aisance propre et convenable dans la mesure où ce bistrot  peut également servir  de restaurant. Donc, les autorités  administratives de la commune sont appelées à intervenir avant que la situation  ne dégénère et  pour éviter que les clients ne soient contaminés», conseille un citoyen de la place.

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Dieudonné NKUNZIMANA, administrateur de la commune Matana pour d'amples éclaircissements sur ces doléances de ses administrés.

Le président burundais n’est pas préoccupé par la propagation de Covid- 19

Certaines autorités commencent à prendre au sérieux la pandémie à Covid- 19. Mais, le numéro un burundais, lui, semble ne pas du tout inquiété par l’évolution de ce virus. Au moment où le ministère de la santé alerte et parle d’une propagation fulgurante dans différentes provinces, Evariste NDAYISHIMIYE, lui, loue plutôt l’éternel d’avoir épargné son pays.

La pandémie à covid-19 continue de se propager dans différents coins du pays surtout dans les provinces du Nord. A travers son rapport de ce dimanche, le ministre de la santé publique a fait savoir que 154 personnes ont été testées positifs à la covid19. Parmi elles, 144 proviennent des tests effectués dans 7districts sanitaires sur les 47 situés dans le pays.

Le même rapport révèle que de ces 154 cas positifs, 61 proviennent du district sanitaire de Kirundo, 59 de Kiremba dans la province de Ngozi, 18 proviennent du district sanitaire de Gitega,  5 de la province de Bubanza et un cas positif pour la province Muyinga et Bujumbura sud. Le rapport du ministère de la santé indique que les autres cas positifs proviennent des pays voisins dont la Tanzanie, la RD. Congo et l’Ethiopie.

A part qu’aucune mesure de lutte contre la pandémie à covid-19 n’est scrupuleusement observée, le Président de la République, Evariste NDAYISHIMIYE lors d’une messe à laquelle il a pris part à Gitega,   a demandé aux chrétiens d’acclamer fort le Dieu tout puissant qui a protégé et épargné le Burundi de cette pandémie.

Une déclaration faite au moment où les hôpitaux de différentes provinces du pays, surtout celles du Nord, sont saturés et commencent à mettre en quarantaines les malades dans des établissements scolaires de la place.

Le Covid- 19 explose dans le nord du Burundi.

La propagation de la covid-19 échappe  de plus en plus à tout contrôle  dans les districts sanitaires du nord du pays. Cela se remarque à travers l’augmentation des chiffres des cas positifs provenant des différents centres de dépistage. Les habitants de ces localités demandent avec insistance au gouvernement de prendre des mesures qui s’imposent.

Les districts sanitaires du nord du pays dont Kirundo et Kiremba comptent à eux seuls 90% des cas positifs  à la covid-19 au niveau national. Jusqu’à présent, cette pandémie a déjà fait 2 victimes dans ces districts depuis ce week- end. De plus, les informations en provenance des agents chargés du dépistage  indiquent que dans différents centres de Kiremba seulement, on y a détecté plus de 100 cas positifs à la covid-19

Les sources de la RPA dans ces districts révèlent qu’au centre appélé Mugozi on y a trouvé 46 cas, à Kiremba 45 cas positifs et à Gahororo on y a trouvé 26 cas positifs.  Actuellement, suite à l’effectif élevé des cas positifs, même ceux qui étaient confinés au lycée de Kiremba sont en train d’être envoyés chez eux pour y poursuivre leur traitement.

Dans le district sanitaire de Kirundo,  la situation est presque identique. Les habitants prient le gouvernement de prendre au sérieux cette pandémie en exigeant le respect des mesures-barrières pour freiner cette propagation. « Nous demandons aux administratifs de punir sévèrement tous ceux qui n’observent pas les mesures-barrière de lutte contre le Coronavirus. Le port du masque doit être obligatoire. Il faut aussi qu’ils multiplient les seaux dans les endroits les plus fréquentés pour que les gens puissent se laver les mains. Tout ça doit être observé pour freiner cette propagation de plus en plus fulgurante », a insisté une source locale.

Les agents de santé prestant au nord du pays qui se sont confiés à la RPA disent être très inquiétés par l’ampleur de cette pandémie. Certains pensent qu’il s’agit du variant Delta qui fait rage ces derniers jours dans les pays voisins comme le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda. Ces médecins indiquent que ce qui est encore plus grave est que  le nombre de cas positifs est tellement élevé qu’ils n’ont plus de places où les confiner. D’où, ils les renvoient à leurs domiciles avec le risque de propagation que cela implique.

La situation est ainsi mais le Burundi refuse toujours l’introduction du vaccin contre le Covid-19.

Les responsables du centre de santé de Gatabo sont accusés de maltraiter les patients.

Les habitants de la zone Gatabo en commune Kayogoro de la province Makamba accusent les responsables du centre de santé de cette zone d’avoir déroger à l’éthique et à la déontologie de leur métier.  Ils demandent à leur superviseur d’inspecter ce qui se fait à ce centre de santé pour le bien-être de la population.

L’exemple donné par les habitants de la zone Gatabo est celui d’une femme qui n’a pas pu faire soigner ses enfants suite au refus du titulaire adjoint du centre de santé de Gatabo, Etienne Ndayishimiye. Les habitants de Gatabo disent qu’Etienne Ndayishimiye avait eu des problèmes avec cette femme au mois de mai lorsque son véhicule l’avait heurtée. Etienne Ndayishimiye avait été obligé de faire soigner cette femme. Les habitants de Gatabo expliquent que depuis cette époque Etienne Ndayishimiye avait une dent contre cette femme car il l’a manifesté quand cette femme est venue faire soigner ses deux enfants. Cet habitant de Gatabo affirme qu’il était là. « Nous nous étions rendus au centre de santé pour nous faire soigner et puis il y avait une femme qui avait emmené ses deux enfants pour se faire soigner. Mais quand elle est rentrée chez le titulaire adjoint, ce dernier lui a dit de sortir immédiatement de son bureau et laisser la place aux autres malades. Cette femme demandait à haute voix pourquoi elle ne pouvait pas bénéficier des soins de santé. Le titulaire a pris sa carte CAM et l’a jetée en lui ordonnant de quitter son bureau. La femme est sortie en pleurant et a demandé de l’aide mais sans succès. Nous avons tous été étonnés par ce comportement ». 

La femme en question n’a pas non plus eu l’occasion d’acheter les médicaments pour l’un des enfants qui avait pu être consulté car le titulaire adjoint du centre de santé de Gatabo a refusé.  « Cette femme est partie se confier au titulaire du centre de santé mais ce dernier lui a dit qu’il ne pouvait pas contredire son collègue car il pouvait l’interpréter mal et lui a dit de se rendre à un autre centre de santé. Mais le problème est qu’en zone de Gatabo il n’y avait pas un autre centre de santé dans les environs. Le seul centre sanitaire proche se trouve à Rutana en zone de Gihofi à l’hôpital de la SOSUMO. Et là-bas, il y a un trajet je crois de plus de 8 kilomètres. Cette femme n’était pas capable d’y emmener ses deux enfants. Nous avons été choqués par ce qui est arrivé à cette femme parce que ça peut arriver à nous tous », a poursuivi  notre source.  

Le titulaire de ce centre de santé Gatabo, Etienne Kwizera a été lui aussi accusé de ne pas s’occuper du bien-être des habitants de la zone Gatabo. Ces derniers l’accusaient de ne pas appeler l’ambulance pour le transfert des patients nécessitant des soins de santé améliorés sur d’autres hôpitaux en leur exigeant de lui donner de l’argent pour les emmener dans son véhicule.

A ce propos, la RPA a joint Evariste Ndikuriyo, le médecin chef de district de Makamba, qui supervise également le secteur de santé à Kayogoro, ce dernier a promis qu’il va bientôt mener des enquêtes.

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