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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le Taux de vaccination contre le Covid- 19 reste faible au Burundi selon l’OMS.

L’OMS indique que le taux de vaccination contre le COVID-19 reste faible au Burundi. Dans un communiqué de presse sortie ce jeudi à l’occasion des deux ans de la découverte des premiers cas de COVID-19 au  Burundi, cette organisation salue les mesures de riposte prises et propose que l’adhésion à la vaccination devrait être généralisée au lieu d’être volontaire.

Jusqu’au 28 mars 2022, 10260 personnes avaient déjà été complètement vaccinées sur une population de plus de 12 millions d’habitants.  

Dans ce communiqué de presse sorti ce 31 mars, date à laquelle le Burundi a reconnu la présence des premiers cas de COVID-19, il y a de cela deux ans, l’OMS regrette qu’il a fallu attendre le mois d’octobre 2021 pour que le Burundi reçoive ses premières doses de vaccins contrairement à beaucoup de pays sur le continent africain où les vaccins ont été admis.

Même si cette organisation reconnait que les mesures de riposte prises par le  gouvernement ont permis à maintenir le taux de létalité à un très faible niveau soit 0,04 % et à augmenter le taux de guérison, l’OMS déplore que la vaccination a été décrétée volontaire au Burundi.

Dans le même communique, l’OMS réitère donc son engagement à soutenir le Burundi à généraliser l’adhésion à la vaccination contre la COVID-19, ce qui devrait permettre l’accès aux vaccins pour la population qui le désire et limiter l’émergence des variants. D’où, le plan national de déploiement de vaccination avec l’appui technique et financier de l’OMS que le Burundi a validé prévoit l’ouverture de 103 sites de vaccination sur toute l’étendue du territoire.

 

Pour l’Organisation Mondiale de la Sante, ce plan servira désormais de boussole pour tous les intervenants engagés dans la réponse contre le Covid-19 au Burundi. Il devrait guider toutes les interventions contribuant à l’augmentation de la couverture vaccinale et à l’atteinte de l’objectif global de contrôle de cette pandémie d’ici la mi-2022.

Des restrictions au coronavirus foulées au pied par certains tenanciers

Il s’observe une violation de la mesure prise par le ministère de l’intérieur, concernant la suspension le karaoké dans le but de lutter contre la pandémie de coronavirus. Jusqu’à présent, le karaoké est organisé dans certains bars de la municipalité de Bujumbura.

Le 15 décembre de cette année, le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique a pris des mesures visant le renforcement de la lutte contre la propagation de la Covid-19. Entre autres mesures figure l’interdiction formelle des spectacles et de musique. Et même si la menace des sanctions à tout contrevenant  a été évoquée, force est de constaté qu’une semaine après, rien n’a changé. La semaine du 20 au 26 décembre,  des spectacles communément appelés karaoké ont été organisés comme à l’accoutumée au bar Zanzi situé au quartier Asiatique et à l’hôtel Club du lac Tanganyika, tous de la municipalité de Bujumbura. Les mercredi, vendredi et samedi,  les chanteurs se donnaient à fond pour plaire à leurs fans venus nombreux pour se détendre. Certains dansaient, d’autres étaient assis sans se soucier d’observer la mesure de distanciation physique.

Les informations à notre possession indiquent  que des policiers qui viennent pour interrompre ces boîtes de nuit, reçoivent des injonctions par téléphone, et retournent sans rien faire. Même s'ils parviennent à suspendre ces soirées dansantes, cette suspension ne dure que le temps de la rosée.

Du côté des autres bars qui se sont vus refuser la permission d’organiser ces soirées dansantes, la colère gronde et leurs propriétaires dénoncent le deux poids-deux meures et exigent  d’être traités au même pied d’égalité que ceux qui sont restés fonctionnels.

Campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole.

Près de deux millions d’enfants seront vaccinés contre la rougeole dont   les chiffres augmentent du jour au jour  et la rubéole au cours d’une campagne de cinq jours. Cette campagne sera couplée à la semaine mère- enfant. Le déparasitage sera également administré.

Cette  campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole couplée à la semaine mère- enfant a débuté ce mardi et prendra fin samedi de cette semaine. Lors du lancement des activités de cette campagne, la ministre  de la santé et de lutte contre le SIDA, Sylvie NZEYIMANA,  a dit que les cas de rougeole ont augmenté dans presque tout le pays. « La   rougeole s’est  manifestée   petit à petit. Actuellement, les cas sont  nombreux dans plusieurs coins  du pays. La propagation de cette maladie prouve qu’il y a des enfants qui ne bénéficient pas   comme il faut des vaccins. La situation se présente ainsi alors que le gouvernement du Burundi ne ménage aucun effort pour  la disponibilité des vaccins dans les centres de santé », a – t- elle indiqué.

En plus de la vaccination contre la rougeole et la rubéole, la ministre Sylvie NZEYIMANA a également indiqué que les femmes enceintes et les enfants bénéficieront respectivement de la Vitamine A et des comprimés pour le déparasitage. « Concernant   la rougeole et la rubéole, on attend  un million neuf cent mille   enfants. Pour ceux qui bénéficieront de la vitamine A pour la protection de la cécité, on estime un nombre  de deux millions dix-huit mille  enfants.  Pour les comprimés d’albendazole , cinq million quatre cent mille   enfants seront déparasités. Trois cent quatorze  mille  femmes enceintes, elles aussi,   bénéficieront ce comprimé d albendazole », a –t- elle ajouté.

L’organisation de la campagne de vaccination cadre avec les directives de l’OMS qui recommande la vaccination réactive ciblée et systématique pour éviter toute situation d’épidémie et l’administration de la vitamine A afin de réduire la morbidité et la mortalité liées à la rougeole et à la rubéole.

Détournement du matériel destiné à la campagne de lutte contre la Covid-19

Carence ces derniers jours de seringues pour la vaccination de la Covid-19. Les agents affectés à ce secteur indiquent que le matériel destiné à la campagne de lutte contre cette pandémie est détourné au niveau du ministère de la santé publique.

Dans les lieux de vaccination contre la Covid-19 se manifeste le manque criant de seringues  à utiliser dans cette opération. Comme l’indique notre source, il y a trois mois que l’activité de vaccination est interrompue faute de seringues.  Et, révèle notre source, pour camoufler ça, ils font recours à des magouilles et octroient des certificats de vaccination aux gens non vaccinés.  ‘’ Le stock est vide, il  y a une rupture depuis 5 jours mais on n’en  parle pas à haute voix. Même pour  le lavage des mains, on ferme à midi ou midi et demie. Je connais  des gens qui s’y sont rendus ce jeudi 02 décembre et on leur a dit de revenir Lundi. Ce sont  des magouilles. Il y a  aussi des gens qui reçoivent des papiers  qui attestent qu’ils se sont faits vaccinés alors que c’est faux car ils payent tout simplement de l’argent. ‘’S’indigne un des agents du MINISANTE qui s’est confié à la RPA.

D’autres matériels destinés à la campagne de lutte contre cette pandémie sont également détournés au niveau du ministère de la santé publique. ‘’ Tenez, ces vaccins sont stockés au PV et à l’INSP et le véhicule du ministre est garé devant jusqu’à 20 h. Tout ça pour vous dire qu’ils volent ces vaccins afin de les revendre en RDC à un prix très élevé. Ce qui est triste, c’est qu’ils font tout pour montrer que les burundais ont peur de ces vaccins, d’où leur réticence.’’ Ajoute la même source.

A ce sujet, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre les autorités du ministère de la santé publique.

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