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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Vers la péremption d’une grande quantité de vaccins de la covid-19

Jusqu’ici, la population burundaise  n’a pas répondu massivement au programme de vaccination à la Covid- 19. Sur un effectif de 800 milles vaccins accordé au Burundi depuis l’année dernière, seul 2% ont été utilisés. Pourtant, l’organisation mondiale de la santé, OMS, indique que chaque vaccin a un délai de péremption.

L’effectif des personnes déjà vaccinées contre la covid-19 au Burundi n’atteint même pas un pour cent de la population générale. Le rapport du ministère de la santé et de lutte contre le SIDA de ce 13 juin 2022 montre que sur plus de cinq cent mille vaccins de la covid-19 accordés au Burundi depuis 2021, seul 14.350 personnes ont été vaccinées. Ce qui veut dire que  le taux des personnes vaccinées est en dessous d’un  pour cent.

L’une des conséquences  de la négligence de ce programme de vaccination est que la plupart de ces vaccins risquent d’être périmés sans être utilisés car ils ont un délai de  péremption bien déterminé. Une fois ce délai dépassé, ces vaccins seront sans utilité. 

De surcroit, l’Organisation Mondiale de la Santé fait savoir que, peu importe les meilleurs conditions de conservation de ces vaccins, une fois que le délai de péremption est atteint ils ne servent plus à rien.

Ainsi, l’OMS demande à tous les pays qui ont reçu ces vaccins de bien vérifier leur date de fabrication et celle d’expiration à fin de bien connaître leur pays d’origine et à quelle température ils doivent être conservés.

Au Burundi, la plupart des vaccins n’ont pas encore été utilisés et risquent d’être jetés à la poubelle car sont proches de leur délai de péremption.

La malnutrition sévère déclarée dans les communes de Mishiha et Gisagara.

Le nombre d’enfants qui souffrent de la malnutrition augmente  d’une manière exponentielle dans les communes  de Mishiha et Gisagara de la province Cankuzo. Ceci suite à la pauvreté qui résulte du manque de la culture de stockage du surplus alimentaire.

Les communes Mishiha et Gisagara sont en tête des communes qui comptent un grand nombre d’enfants malnutris de la province Cankuzo. Selon notre source à Cankuzo, vingt-deux enfants qui souffrent d’une malnutrition sévère sont alités au grand hôpital de Murore de la commune Gisagara. Ce chiffre peut être revu à la hausse parce que des parents qui bénéficient de l’aide de la farine pour la bouillie de la part du Programme Alimentaire Mondial(PAM) préfèrent rentrer aussitôt que leurs enfants ne se trouvent plus dans un état de sévérité. Cet habitant témoigne : « Nombreuses personnes et surtout des enfants sont atteints de kwashiorkor. Il y en a d’autres dans les programmes de nutrition du PAM à l’hôpital et les autres dans les centres de santé. Ils sont assistés en vivres telle de la bouillie. Pourtant, de tels vivres ne manquent pas à Mishiha et Murore. Ces rations ne manquent pas ».

La cause de cette malnutrition est la pauvreté  qui sévit dans plusieurs ménages. La population préfère écouler au marché toute la production agricole sans rien laisser dans les stocks. « C’est à cause de la pauvreté. Ici, ils vendent tout après la production. En vérité, ils ne manquent pas ici de quoi donner aux enfants. Seulement, ils mettent toute la production au marché à cause de la pauvreté .Ils oublient alors qu’ils vont crier à la famine et se trouvent victimes des maladies liées à la malnutrition », a révélé notre source.

Sur vingt centres de santé de la commune Gisagara, cinq ont déjà accueilli dès mars dernier quatre cent quarante-cinq enfants malnutris. Ces enfants malnutris sont assistés en farine pour la bouillie. Après réception de la ration, ils retournent dans leurs familles respectives. Le seul centre de santé  de Mishiha a également accueilli en cette période quatre-vingt-six enfants malnutris. Dès le mois de janvier, l’hôpital Murore a déjà accueilli nonante et un enfants malnutris.

Au Burundi, les albinos sont toujours victimes des croyances obscurantistes.

Le 13 juin de chaque année,  le monde entier célèbre la journée internationale de sensibilisation à l’albinisme. Au Burundi, les personnes atteintes de cette maladie continuent à être victimes de différentes formes de  discrimination qui mettent en danger constant leur vie et leur sécurité.

La journée internationale de l’albinisme a pour but de sensibiliser le grand public aux difficultés rencontrées par les albinos dans la vie quotidienne. Célébrée aujourd’hui sous le thème « Unis pour faire entendre notre voix »,  cette journée est, selon l’ONU,  consacrée à la lutte contre le rejet dont sont souvent victimes les personnes atteintes par cette maladie.

 

Au Burundi, le trafic des organes est la principale pratique qui menace la vie et la sécurité des personnes atteintes de l’albinisme, du moins selon les défenseurs des droits humains. Ces derniers indiquent avoir répertorié 26 cas d’assassinats perpétrés contre les albinos depuis l’année 2008. Ces activistes précisent que ces personnes ont toutes été victimes des crimes qui découlent des croyances et des mythes erronées répandues dans la société. Dans ce genre de cas, les bourreaux exécutent ou mutilent ces albinos dans l’objectif de vendre les parties de leurs corps qu’ils utiliseraient dans des rites liés au fétichisme.

De plus, les albinos continuent à être victimes de violences et d’exclusion sociale au Burundi tant au sein de la société globale que dans la famille en particulier. Selon toujours les défenseurs des droits de l’homme, certains n’ont toujours pas accès à l’école, d’autres n’ont pas le droit à la famille suite aux préjugés  diffusés dans la société à leur égard.

Toutefois, les spécialistes du domaine de la santé expliquent que cette maladie liée au manque de pigmentation de la peau, des cheveux et des yeux  est une maladie non contagieuse et n’est transmissible que si les deux parents portent tous à la fois le gène de l’albinisme pour le transmettre.

La morgue de l’hôpital régional de Gitega ne fonctionne pas depuis presque trois semaines.

Ecouter:

La chambre froide de la morgue de l’hôpital régional de Gitega est en panne depuis plus de deux semaines. En cas de décès, la famille du défunt doit emmener la dépouille dans une autre province dont l’hôpital à une chambre froide fonctionnelle. Une opération qui coûte cher à tel point que ceux qui n’ont pas les moyens sont obligés d’enterrer les leurs à la hâte. Les familles qui fréquentent l’hôpital de Gitega demandent que la chambre froide de cet hôpital soit réparée dans les meilleurs délais.

Depuis près de trois semaines, la morgue de l’hôpital régional de Gitega ne fonctionne pas suite à une panne de la chambre froide. Selon les informations en provenance de cette province, cela cause un grand problème à ceux qui perdent un membre de leur famille. Notre source indique qu’ils sont dans l’obligation de déplacer le corps vers une des provinces voisines de Gitega. « Puisqu’il y a des personnes dont certains membres de leurs familles sont à l’étranger tels des enfants par exemple  dont leur présence à l’enterrement est requise,  le corps doit passer des jours dans la morgue dans ce cas. Alors, ce corps doit être déplacé vers la province de Muramvya, de Karusi ou de Rutana », révèle notre source.

Cette gymnastique est à la portée des seules personnes qui ont des moyens car, d’après notre source, elle demande beaucoup de moyens. Ceux qui n’en ont pas sont donc obligé d’inhumé le leur à la hâte. Par conséquent, les familles lointaines se voient privées du droit d’accompagner le disparu.

Les personnes qui fréquentent l’hôpital régional de Gitega demandent avec insistance à la direction de cet hôpital de résoudre ce problème tout en indiquant que ce n’est pas la première fois que la chambre froide tombe en panne à cet hôpital.

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