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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La pénurie du carburant menace le secteur du bâtiment

Les maçons de la capitale économique Bujumbura éprouvent des difficultés pour se rendre au travail ou pour être approvisionnés en matériaux suite au manque du carburant. Ainsi, ils se plaignent de ne plus avoir de quoi nourrir leurs familles par manque de travail.

Bujumbura, la capitale économique du Burundi, abrite plusieurs catégories de gens qui vivent de différents métiers. Parmi ces gens se trouvent des maçons. Depuis la pénurie du carburant au Burundi, ces derniers  éprouvent beaucoup  de difficultés pour survivre. Des fois, ils se rendent au lieu de travail mais rentrent bredouilles parce qu’il y a manque de moyens pour faire arriver certains matériels  aux chantiers. « Tu peux te rendre avec les autres au lieu de travail. Une fois sur les lieux, l’on manque du ciment simplement parce que l’on n’a pas trouvé le moyen de  transport. L’on peut faire deux à trois  jours à attendre des moellons parce que le carburant a manqué ou alors on fait grimper les prix pour la même raison », raconte un maçon.

L’autre défi pour les maçons  est le manque de moyens de déplacement. « Pour des gens  qui doivent se rendre travailler loin de chez eux,  ils font face à un grand problème de déplacement. Si  tu ne manques pas complétement le moyen de déplacement, tu dois payer très cher pour arriver au lieu de travail. Des  fois, on abandonne même », ajoute- il.

Par manque de travail, la majorité des maçons rentrent souvent à la maison les mains vides et leurs familles manquent de quoi mettre sous la dent. Ainsi, la confiance en le père de famille en pâtit. « C’est un problème si tu rentres sans  ration à la maison. Pour éviter de tels problèmes  avec les familles, il faut contracter des crédits. Cela se fait fréquemment. Mais, le problème est que l’on a du mal à sortir d’une telle situation », regrette- t- il. 

 

Les maçons de Bujumbura   demandent au gouvernement de faire tout  son possible pour que le carburant soit disponible.

La pénurie du carburant en mairie de Bujumbura reste un casse- tête.

A toutes les stations où est passé le reporter de la RPA, il n’y avait pas d’essence tandis que les véhicules et les motos faisaient de longues files d’attente devant ces stations.

Selon certains chauffeurs des véhicules et conducteurs des motos en mairie de Bujumbura que nous nous sommes entretenus, si rien n’est fait dans l’immédiat pour trouver une solution à la pénurie du carburant, ils vont avoir des problèmes sérieux. A toutes les stations où ils se rendent pour s’approvisionner, il n’y a pas de carburant. « Nous  avons beaucoup entendu via les médias dont les radios et les réseaux sociaux que le carburant est arrivé au pays et que c’est fini les problèmes en rapport avec la pénurie du carburant. Mais, sachez qu’il n’y avait aucune goute de carburant à toutes les stations  où je suis passé. Nous galérons et c’est très dommage », a déclaré une source.

De longues files d’attente de  véhicules et de motos s’observaient devant toutes les stations- service se trouvant  dans cette capitale économique. Selon notre source, le carburant n’est disponible qu’au marché noir à un prix exorbitant. « Un 1,5 litres s’achète entre treize et quinze mille au marché noir. On l’achète parce on n’a pas d’autres choix », a révélé un chauffeur.

Suite à cette pénurie, la rédaction a essayé de contacter les chargés de la communication à la Regideso pour s’informer sur carburant importé par cette société mais sans succès.

 

Grognes et lamentations des conducteurs de véhicules de transport en commun au chef-lieu de la capitale politique Gitega.

Les conducteurs de véhicules de transport en commun de Gitega se lamente de la persistance de la pénurie du carburant surtout celui de l’essence.  Une fois ce produit disponible, il est distribué au personnel de la présidence de la  république, aux policiers et aux usagers de bons de commande.

Les conducteurs de véhicules de transport en commun au chef-lieu de la province Gitega se plaignent de la pénurie excessive de l’essence. Aucune station-service implantée dans cette ville ne dispose de ce produit, témoigne ce chauffeur. « Toutes les neufs stations-services opérationnelles dans la ville de Gitega ne disposent pas de l’essence. Elles sont toutes à sec. Des gens restent alignés en attente de ce produit mais en vain. Il y’a seulement de bonnes nouvelles qui font état de la disponibilité de ce carburant ce mercredi. Nous n’en sommes pas convaincus  puisqu’on l’annonce souvent mais sans effet. Attendons voir. »

Une fois l’essence super disponible sur une station-service d’un certain commerçant qui est souvent approvisionné en carburant, les autorités, les agents de sécurité et les usagers de bons de commandes sont prioritairement servis. «Nous, les chauffeurs qui œuvrent au chef-lieu de la capitale politique de Gitega, connaissons un sérieux problème relatif au manque de l’essence. Il y’a une station d’un certain opérateur nommé ZUBERI qui est souvent approvisionnée en essence. Mais, ce carburant est prioritairement servi au personnel de la présidence, les policiers, les usagers de bons de commande et autres autorités», se plaint un chauffeur

Ces chauffeurs se lamentent également des amendes qui leur sont infligées pour avoir majoré les prix du ticket de transport alors qu’ils s’approvisionnent en carburant à des coûts exorbitants au marché noir. «On nous arrête pour avoir dépassé le nombre de passagers à bord  alors que nous cherchons à recouvrer les dépenses sur le carburant acheté au marché noir, bénéficier le versement pour nos patrons et pouvoir se rationner et faire survivre nos familles. Malheureusement,  on nous inflige sans cesse d’amendes », poursuit- il.

Les transporteurs en commun dans la ville de Gitega demandent au gouvernement de résoudre le problème relatif à la pénurie du carburant et ainsi les prix officiels de transport seront respectés.

L’essence une denrée rare depuis lundi dernier

La pénurie du carburant de type essence se fait parler d’elle depuis ce lundi en province de GITEGA. De longues files de véhicules s'observent  devant les stations-services sans être servies en carburant. Cependant, le mazout y est encore en abondance.

Depuis lundi de cette semaine jusqu’à la mi-journée de ce jeudi, il s'observe la reprise de la pénurie du carburant de type essence dans toutes les stations-services de la province de Gitega. Mais, le carburant de type mazout existe en abondance.

Curieusement, l’essence est disponible au marché noir   à un prix est très élevé. .Un litre se vend à 10.000 francs et plus alors que le prix officiel  est de 3.280 francs.

 Vers la fin du mois d'août dernier, de grandes quantités de carburant de type essence et mazout avaient  été acheminées au  parc pétrolier de Tankoma en commune et province de Gitega.

Nos sources au sein de ce  parc révèlent que c'est le carburant de type mazout qui y avait  été acheminée en  grande quantité tout en précisant que seul  le carburant de type mazout reste dans les réserves.

Pareille situation à Bujumbura.

A différentes  stations-service du centre-ville en  mairie de Bujumbura, il s’observe de longues files de  véhicules  qui entendent d’être servies. Dans les quartiers périphériques, des motos et Bajaj rallongent les files d’attente. Souvent, des gens attendent de longues heures pour finalement rentrer  bredouille. « Partout où je suis   passé, il n'y avait  pas d'essence. Et si demain ou après-demain nous ne sommes pas servis, il y aura encore de plus grandes files d’entente », témoigne un chauffeur.

Les stations- service qui sont en train de  servir du carburant de type essence  dans la capitale économique sont rates. Le mazout semble toutefois ne pas causer de problèmes. « Pour  ce qui est du mazout, pas de problème .Mais, l’essence c’est catastrophique. J’ai  pu  voir  uniquement  deux stations-services en train de servir de l’essence. C’étaient les stations-service  de  chez   Butanyerera et un autre du  côté de la zone Kinindo. 

 

 

 

Cette pénurie du carburant a de multiples conséquences parmi lesquelles la paralysie du secteur de transport urbain. Les citadins ont du mal à se déplacer le matin pour se rendre au service et le soir pour rentrer. Le matin,  il  faut avoir assez de la forcer pour pouvoir se bousculer et se trouver une place dans un bus et l’après-midi à 15 heures il s’observe déjà de longues files de gens qui attendent des  bus pour rentrer à la maison.

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