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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les 19 combattants de Red- Tabara détenus dans des conditions inhumaines à Mpimba.

Les 19 combattants du mouvement rebelle RED TABARA détenus dans la prison centrale de Mpimba sont incarcérés dans des conditions inhumaines. Non seulement ils ne sont presque pas nourri mais aussi ils croupissent dans une seule cellule sans autorisation de mettre le nez dehors.

Les 19 combattants du mouvement rebelle RED TABARA sont arrivés dans la prison centrale de Mpimba vendredi le 19 Novembre. Ils venaient d'être transférés des cachots des services de renseignements où ils étaient détenus depuis 3 mois.

Selon notre source, ces combattants ont été acheminés au quartier surnommé TINGITINGI où ils ont rejoint 7 autres personnes qui sont accusées d’avoir mené une attaque sur la route Bugarama-Gitega en juin dernier. Ces 19 combattants tout comme ces 7 autres personnes sont incarcérés dans des conditions monstrueuses car non seulement ils mangent une petite poignée de haricots en 24 heures mais aussi la dernière fois qu’ils ont vu la lumière du jour c’est le jour de leur arrivée à Mpimba.

Lendroit où ils sont détenus est nommé quartier TINGITINGI par les autres détenus. D’autres informations dignes de foi affirment que cet endroit s’appelait autrefois infirmerie B et on y enfermait les détenus qui avaient commis de fautes légères. C’est une maison d’environ 3 mètres sur 2 et subdivisée en deux compartiments avec une toilette à l’intérieur, poursuit notre source. Dans cette chambrette, il y a des lits superposés. Pour ceux qu’on y détenait jadis, il y avait la possibilité d’avoir la permission d’aller se faire soigner ou d'aller faire du sport.

Pourtant, selon toujours notre source, l’infirmerie B a changé d’appellation pour devenir TINGITINGI pour les détenus depuis que la direction de Mpimba a commencé à y enfermer des détenus qu’elle veut punir injustement et illégalement. Tingitingi est devenu la cellule de correction clandestine à l’intérieur de la prison, selon la même source. Ceux qui y sont détenus dorment à même le sol car ils ne peuvent jamais avoir un matelas faute de communication avec le monde extérieur.

De plus, notre source fait savoir que cette cellule à l’intérieur de laquelle se trouvent ces 26 détenus est fermée avec deux cadenas dont le seul qui a les clés est le directeur de la prison de Mpimba. Pour leur donner un peu de nourriture on glisse des assiettes sous la porte. Personne parmi ces détenus n’a le droit d’aller se faire soigner, selon toujours notre source.

Nous avons cherché à comprendre la différence entre l’endroit où ces combattants du RED-Tabara et les 7 autres personnes sont détenus et la cellule de correction communément appelée chambre noire. Notre source a signalé que dans la chambre de correction, un détenu ne devrait pas y passer plus de 72 heures conformément au règlement d’ordre intérieur de la prison malgré qu’il est souvent bafoué. Les 26 détenus enfermés dans l’infirmerie B ou TINGITINGI sont en détresse, affirment nos sources, qui signalent qu’ils peuvent y laisser la vie si rien n’est fait.

Un problème de logement reste entier à la prison de Gitega

Depuis que l’incendie s’est déclaré à la prison de Gitega, certains détenus n’ont pas de chambres pour dormir. Ce problème dure presque 3 mois.

La majorité de ces détenus de la prison de Gitega en manque d’abris sont ceux qui logeaient dans le hangar numéro 3 qui a été ravagé par des feux le 21 août dernier suite à un court-circuit. Apres l’incendie, la direction pénitentiaire a aménagé de petites tentes où une partie des détenus a été installée et une autre partie a été mise dans la salle de prière de cette maison carcérale.

Le jour de l’incendie, la ministre de la justice a effectué une descente sur les lieux et a promis que l’espace brûlé allait être réaménagé dans les brefs délais, rapportent nos sources.

Presque trois mois après, aucune activité de réaménagement n’a été jusqu’ici été faite, confirment nos sources qui indiquent également que même de nouveaux détenus continuent d’être emmenés dans cet établissement pénitentiaire. Ce qui fait que certains détenus parmi les presque 200 détenus sans abris dorment sur les vérandas. Les détenus qui logent dans les tentes ont des difficultés à bien dormir suite au climat qui passe du chaud au froid ou vice- versa.

Parmi les solutions immédiates proposées par la ministre de la justice lors de sa décente figure sa demande au procureur général de la république de faire en sorte que les dossiers des prévenus soient vite traités pour faire face à un problème de surpeuplement de cette prison en partie causée par la lenteur dans le traitement des dossiers. Pour elle, le traitement rapide des dossiers des prévenus pouvait donc aider à trouver une solution pour les logements des détenus car certains pouvaient être relaxés.  Une proposition qui n’est toujours pas mise en application, précisent nos sources, qui mentionnent qu’il y a toujours des détenus dont leurs dossiers sont toujours classés depuis longtemps.

Ainsi, les sources de la RPA à la prison de Gitega demandent à la ministre de la justice de trouver une solution à ces problèmes de détenus.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas réussi à joindre la ministre de la justice, Jeannine Nibizi, pour entendre sa réaction.

Un sexagénaire de Muhuta a été victime des coups et blessures des imbonerakure.

Un membre du parti CNL en commune Muhuta de la province Rumonge est alité au centre de santé de Muhuta victime de coups de gourdins lui infligés ce mercredi matin par des imbonerakure de la colline Ruyobera. Les habitants de la place demandent l’arrestation de ces imbonerakure afin qu’ils soient traduits devant la justice.

La victime s’appelle BAWUFISE. Agé de 65 ans, ce sexagénaire originaire de la colline Ruyobera en commune Muhuta de la province Rumonge a été battu à coups de gourdins par des imbonerakure de la place. Selon nos sources, cela s’est passé très tôt ce mercredi alors que ce vieil homme se rendait à ses activités champêtres. Les mêmes sources révèlent que ce dernier a fait irruption sur un groupe d’imbonerakure armés de gourdins en forme de fusils alors que ces derniers venaient de terminer leur séance d’entrainement paramilitaire. A la tête de ces imbonerakure se trouvait un certain Vital surnommé MUYEYETO. Un habitant de la place témoigne. « Ces imbonerakure étaient dirigés par un certain Vital surnommé MUYEYETO. Mais, c’est le nommé  Côme BARANDAGIYE originaire de la colline Buyenzi  qui a intimé l’ordre de tabasser ce vieillard. Les exécutants sont BUSAMA, fils de MUHARI et le prénommé Célestin, fils de NINDAGIJE. Ils l’ont battu à mort et avant de partir, ils l’ont transpercé avec une lance ».

Notre source à Muhuta fait savoir que ce sexagénaire aurait été battu à mort non seulement parce qu’il est membre du parti CNL mais aussi pour l’empêcher de dévoiler les noms de ces imbonerakure qui participaient à ces entrainements. «  Le seul crime qu’il a commis est de les avoir vu et craignaient qu’ils ne les dénoncent surtout qu’ils revenaient des entraînements para-militaires. Ils étaient en plus munis de fusils sculptés en bois », ajoute cet habitant.

Révoltés, les habitants de cette localité ont alerté le chef collinaire afin qu’il puisse aller secourir cet homme. Mais, cet administratif les a tout simplement ignoré. Ce qui a sidéré ces habitants qui en ont conclu que cette autorité à la base soutient les actes de ces imbonerakure. 

Pour le moment, la famille de la victime souhaite que les imbonerakure qui l’ont tabassé soient exemplairement punis. Les mêmes sources indiquent que ces actes d’imbonerakure qui malmènent les militants du CNL sont devenus monnaie-courante. Le commissaire communal nommé Moise Arakaza alias Nyeganyega est accusé par les habitants d’être le protecteur de ces imbonerakure qui ne sont jamais sanctionnés malgré les accusations de violations des droits humains dont ils sont reprochés. 

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Domitille NTUNZWENIMANA, l’administrateur communal de Muhuta, de même que le  commissaire communal Moise ARAKAZA alias Nyeganyega ainsi que  l’imbonerakure prénommé Vital, le chef de file du groupe qui a malmené le nommé BAWUFISE indexé dans ces actes criminels.

Les habitants de Buringa ne digèrent plus les persécutions contre les militants du parti CNL.

Les habitants de la colline et zone Buringa en commune Gihanga de la province Bubanza s’insurgent contre la persécution dont a été victime  un militant du parti CNL arrêté  aux allures d’enlèvement la nuit de mardi. Ce mercredi, ce militant d’Agathon Rwasa  a été emmené à son domicile  après  plusieurs  séances  de tortures pour le contraindre d’accepter  qu’il détient les armes et de les présenter.

Certains habitants de la colline et zone Buringa en commune Gihanga de la province Bubanza affirment avoir vu  Augustin  MATATA  emmené à son domicile  par des  policiers  dans la mi-journée  de ce mercredi. Il avait été intercepté la nuit de mardi sur la 6ème  transversale de la même colline Buringa par des agents secrets qui l’ont ensuite conduit vers une destination inconnue.

En état critique car visiblement battu et sérieusement  torturé,  ces policiers lui ont demandé de leur montrer des armes qu’il aurait caché en collaboration  avec un certain Elie NGOMIRAKIZA, alors  responsable  du parti CNL en commune Mutimbuzi. Ce dernier reste sans trace depuis le 9 Juillet de  cette année, précisent des sources sur place. Les habitants de cette colline s’insurgent contre ce genre de persécutions  contre des militants du parti CNL. « Ceux qui l’on emmené à son domicile étaient des policiers et des agents  de la documentation de Bubanza. Nous  avons vu qu’il avait été sérieusement battu  et  torturé. Nous, les habitants  de  la colline et zone Buringa,  condamnons  ces persécutions contre  des membres du parti CNL en particulier contre  Augustin MATATA», a déclaré un des habitants de Buringa. 

Après avoir fouillé  son domicile, ces policiers et agents des services secrets sont allés également  creuser dans le champ mais là aussi ils n’ont rien trouvé. « Nous voyons  que c’est une façon  de le forcer à accepter des choses pour enfin continuer à le torturer  voire même le tuer. Tout cela, c’est  parce qu’ils savent qu’il était  proche  d’Elie NGOMIRAKIZA qui a été tué. Ce montage est donc un prétexte  afin de le tuer lui aussi. Ils l’ont alors emmené en bas de la maison.  Ils ont creusé mais n’ont rien  trouvé comme arme», a indiqué un témoin qui était sur place. 

Cela n’a pas empêché  que ce  militant du parti CNL, Augustin  MATATA, soit de nouveau embarqué. Les habitants de la colline Buringa craignent pour sa sécurité et demandent la cessation de ce  genre de montage. « Quelqu’un  est arrêté  accusé  de détention  d’armes et il est sans trace. Nous demandons  vivement que nos voix soient portées loin pour que cela s’arrête. Les veuves et orphelins sont dans la désolation ne sachant pas à quel Saint se vouer », s’inquiète un proche. 

A ce propos, la rédaction  de la RPA n’a pas encore pu joindre Léopold NDAYISABA, administrateur de la commune Gihanga,  et encore moins  Pierre NKWIRIKIYE, porte-parole du ministère de la sécurité publique, pour entendre leur version des faits.

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