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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les détenus souffrant des troubles psychiques dans un état pitoyable

Certains détenus de la prison centrale de Mpimba présentent des signes de troubles mentaux. La plupart d’entre eux ont subis diverses sortes de tortures tandis que d’autres sont injustement incarcérés. Les familles de ces détenus demandent au président de la république de les gracier surtout que certains d’entre eux sont très âgés.

Les détenus en question sont au nombre de 112, dont 42 ont un âge très avancé. Selon les informations en provenance de la prison centrale de Mpimpa où ils sont incarcérés, ces derniers présentaient déjà des signes de troubles psychiques à leur arrivée.

« Certains détenus sont arrivés ici en provenance de la documentation où ils avaient subis des tortures. Ceux-là étaient déjà mentalement atteints à leur arrivée. L’autre catégorie de personnes est constituée par des gens injustement incarcérés. Vous comprenez alors qu’il est normal de déprimer dans ces conditions », raconte notre source.

Pour le moment, poursuit notre source, faute de suivi médical, ces détenus sont exposés à plusieurs maladies vu qu’ils se nourrissent des restes trouvés dans des poubelles de la place.

« Ces gens qui ont des troubles mentaux sont nombreux dans cette prison de Mpimba. Pourtant, ils ne bénéficient d’aucune assistance médicale adéquate. Comme conséquences, lorsqu’ils ont faim, ils vont directement fouiller dans les poubelles à la recherche de la patte ou des haricots jetés. C’est vraiment malheureux et ça nous fait mal au cœur », déplore notre source.

Plus grave encore, souligne notre source, c’est qu’ils dorment à la belle étoile, même pendant la saison des pluies.

Leurs proches, de même que les défenseurs des droits de l’homme, demandent à ce que cette catégorie de personne puisse bénéficier de la grâce présidentielle afin de pouvoir soigner ce handicap leur causé par les agents de l’Etat.

Un groupe d'imbonerakure fait le beau et le mauvais temps à la prison de Ngozi.

Un prisonnier a été sérieusement tabassé puis torturé par un groupe des prisonniers chargé de la sécurité à la prison de Ngozi. Ce n’est pas la première fois que ce groupe soutenu  par le directeur de la prison menace d’autres prisonniers.

Ce groupe est composé de 70 prisonniers, tous des imbonerakure. Le chef de ce groupe est un certain Jonas. Ce groupe est soutenu par un policier du nom de Sezikeye pour persécuter les autres prisonniers. Ce groupe est chargé de la sécurité dans cette prison.

Les informations en provenance de la prison centrale de Ngozi indiquent que ce groupe dirigeait par un certain Jonas a sorti de la chambre numéro 2 du dortoir  6 un prisonnier du nom de Pasteur BARUTWANAYO. Ce dernier a été tabassé à plus de 90 bâtons et a été plongé dans l’eau.

Pasteur BARUTWANAYO a été grièvement blessé au niveau de la tête et son corps avait des hématomes. Il a été soigné au centre de santé situé dans les enceintes de cette prison de Ngozi. Depuis, Pasteur BARATWUNAYO  s’est plaint auprès de la CNIDH mais sans succès.

Ce n’est pas la première fois que ce groupe persécute les prisonniers. Au mois d’Avril, un prisonnier du nom d’Ezéchiel a été sérieusement tabassé par ce groupe jusqu’à ce qu’il soit transféré  à l’hôpital autonome de Ngozi. Ce groupe est soutenu par le directeur de la prison de Ngozi avec qui il collabore dans la vente de la drogue et des boissons prohibées. 

Les prisonniers de la prison de Ngozi demandent que cette persécution cesse et qu’ils soient dirigés par les chefs qu’ils auront choisis.

A propos de ces lamentations des prisonniers, la rédaction n’a pas pu joindre Wilerme NDAYIZIGA, directeur de la prison de Ngozi, pour qu’il s’exprime sur ce sujet.

Deux militants du parti CNL torturés par des imbonerakure en commune Gashoho

Deux membres du parti CNL ont été sérieusement tabassés, samedi dernier, par les imbonerakure en commune Gashoho, de la province Muyinga. Les auteurs de ces tortures restent toujours libres.

Jean Nzisabira et Léopold Barera, deux militants du parti CNL   originaires de la colline Muruta, en commune Gashoho, ont été battus et torturés par un groupe d’imbonerakure affiliés au parti CNDD-FDD.

Selon nos sources à Gashoho, Ernest Cishatse surnommé Petit, le responsable des imbonerakure en commune Gashoho, en compagnie de Fulgence Mfuranzima, Rugerinyange le président du parti CNDD-FDD sur la colline Muruta et d’autres imbonerakure ont arrêté les deux victimes, le samedi 13 août 2022, dans une permanence du parti CNL située en zone Gisanze.

Selon les mêmes sources, les deux membres du parti CNL ont été conduit à la permanence où ils ont été torturés.

« Le bras de Jean Nzisabira  a été cassé, tandis que Léopold Barera a  reçu  des coups au niveau de tout son corps et se trouve à présent dans un état critique », précise notre source .

Les deux ont dû se faire soigner à l’hôpital de Muyange en commune Gashoho, puis transférés à l’hôpital de Muyinga .

Les autres membres du parti CNL en commune Gashoho déplorent que les auteurs de ces crimes restent toujours libres et demandent que justice soit rendue aux deux victimes.

Toutefois, nous n’avons pas pu joindre Ernest Cishatse le responsable des imbonerakure en commune Gashoho, et Faousia Kabatesi l’administratrice de la commune Gashoho pour des éclaircissements.

Bilan de la mission Go and see, Come to tell au camp de réfugiés de Nyarugusu.

Le groupe des réfugiés du camp de Nyarugusu, le responsable de ce camp  et le délégué du HRC qui étaient  en voyage au Burundi  dans le cadre de la mission «  Go and see, Come to tell »  ont dressé ce mardi le bilan de leur voyage aux autres réfugiés. Le délègue du HCR  apprécie la situation sécuritaire au Burundi mais affirme que le rapatriement reste   volontaire.

Dans la réunion de deux heures, le groupe des  réfugiés burundais   qui ont visité le Burundi, Siasa MANJENJE, le  responsable du camp de Nyarugusu   et le délégué du HCR ont indiqué qu’ils se sont rendus dans les provinces du sud du pays  à savoir Makamba, Bururi et Rumonge. Certains réfugiés font savoir   qu’ils ont  constaté qu’il  y a  la sécurité dans le pays mais   précisent que  cela diffère de la paix pour chaque citoyen. Selon ces réfugiés, il y a à corriger  sur le plan social. « Je m'appelle SINDAYIGAYA. Je suis parmi les personnes qui se sont rendues au Burundi pour s'enquérir de la situation. Je n'ai pas visité tout le territoire du Burundi.  J'ai seulement visité deux collines de la commune de Nyanza-lac. Je peux dire en général qu’il y a la paix au Burundi. Mais, il faut comprendre que  la sécurité diffère de la  paix.  Donc, celui qui va décider de rentrer doit  se préparer en conséquence. Moi, je m'appelle NDARUJEMWO Viviane.  J'ai constaté qu'il y a la paix au pays. Il y a la paix mais elle est estimée  différemment.  Moi, j'ai fait un entretien avec les rapatriés des années antérieures et ceux qui sont restés au pays. Les rapatriés m'ont dit que leurs compatriotes restés au pays ne les ont pas bien accueillis et qu’ils ne cohabitent pas bien », se sont- ils exprimés ainsi.

 Siasa Manjenje, le  responsable du  camp  de Nyarugusu et le délégué du  HCR ont apprécié  la sécurité au Burundi lors de cette mission. Toutefois, le délégué du HCR a précisé que le rapatriement reste volontaire. Le responsable du camp de Nyarugusu a ajouté que ces visites seront  multipliées. La prochaine est prévue au mois d’octobre.

De leur côté, les réfugiés burundais de ce camp de Nyarugusu demandent que leurs droits soient respectés.

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