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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bilan de quatre jours d’arrestation des membres du parti CNL

Au moins 7 membres du  parti CNL ont été arrêtés endéans 4 jours dans différentes localités du pays. Les militants de ce parti s’insurgent contre cette chasse à l’homme perpétrée contre eux sur base de différents montages.

Deux fillettes de Muyinga victime du travail de mineurs ont été retrouvées à Cibitoke.

En province Cibitoke, deux fillettes ont été récupérées ce lundi par les administratifs de Mabayi alors qu’elles erraient dans la rue.  Les deux mineures sont de la province Muyinga. Elles ont été conduites à Mabayi par une personne qui voulait que les fillettes  travaillent pour elle. La personne les a par après chassées. Les habitants de  Mabayi demandent qu’elle soit poursuivie par la justice  pour avoir exploité des mineurs.

Les photos qui circulent sur les réseaux sociaux montrent que ces deux fillettes auraient entre 10 et 12 ans. Elles ont été retrouvées lundi de cette semaine en cours,  en commune Buganda alors qu’elles venaient à pied de la commune Mabayi.  Originaires de la province Muyinga, les habitants de cette localité expliquent que ces enfants ont été emmenés à Mabayi par un certain Etienne pour  garder ses enfants. Mais arrivées en commune Mabayi, il les a fait travailler dans les champs, comme le raconte l’un des habitants. « Ces enfants disent qu’elles sont venues de la province de Muyinga et qu’elles ont été emmenées par un homme à Mabayi  pour qu’elles travaillent comme des domestiques qui gardent les enfants dans la localité de Muruseseka. Cet homme est prénommé Etienne. Mais lorsqu’elles sont arrivées à Mabayi, cet homme a changé leur travail et il les faisait travailler dans les champs où elles passaient toute la journée jusqu’au soir à cultiver. Puisque ces enfants sont encore petites, elles lui ont dit qu’elles ne pouvaient pas continuer ce travail. C’est ainsi que cet homme les a jetées à la rue. Imaginez-vous, ces enfants sont allés à pied depuis Mabayi jusqu’à la colline Murambi en commune  Buganda. C’est là où elles se sont arrêtées à cause de la fatigue. Leur père s’appelle MARUSHIMANA Dieudonné et leur mère NTAHOMENYEREYE Daphrose ».

Au moment où les autorités locales des communes Mabayi et Buganda essaient de trouver une solution pour que ces deux enfants retournent en province Muyinga et qu’elles soient remises à leurs parents respectifs, les habitants de Mabayi demandent également que le coupable de ces actes ignobles soit puni par la justice. « Cette histoire nous a beaucoup attristés en tant qu’habitants de Mabayi. Cet homme nous a vraiment déshonorés. Des enfants de cet âge ne méritent pas de travailler dans les champs, sinon ce serait les torturer. Cela nous a affligés, nous demandons qu’il soit poursuivi par la justice et que nous puissions aussi connaître son identité », a insisté un parent de Mabayi.

Le gouverneur de Rumonge détruit une maison sous prétexte qu’elle est louée par le parti CNL.

Un habitant du chef-lieu de la province Rumonge crie à l’injustice. Sa maison vient d’être démolie sur ordre du gouverneur de cette province pour la simple raison qu’elle servait de permanence du parti CNL.

Cette maison dont le gouverneur de la province Rumonge a intimé l’ordre de démolir se situe sur la quatrième avenue au quartier Swahili. Cela fait plusieurs années que dans cette parcelle se déroule des activités musicales. Selon des informations en provenance des habitants du quartier Swahili, lors de la récente fête dite du mouton était organisée dans cette parcelle une activité musicale. Les mêmes sources indiquent que le propriétaire de la parcelle avait obtenu l’autorisation d’organiser cette activité. A sa grande surprise, il a été intimé par le gouverneur de la province Rumonge l’ordre de ne plus louer sa maison annexe aux membres du parti CNL. Ayant accepté de résilier son contrat avec les occupants de sa maison annexe, le gouverneur Consolateur Nitunga a en plus recommandé la démolition de cette maison. Ce qui  a scandalisé les habitants du quartier Swahili comme le témoigne un de ces habitants. « Nous avons été surpris de voir venir le chef de zone pour arrêter cette activité musicale. Le propriétaire de la parcelle avait la permission d’organiser cette activité. Il a voulu savoir d’où est venue cette décision et le chef de zone a expliqué que le gouverneur l’a décidé ainsi car il a fait louer sa maison annexe au parti CNL. Le chef de zone a alors emporté tous les équipements de musique qui étaient là. Pire encore, le gouverneur en personne est venu sur place et il a intimé l’ordre de démolir cette maison annexe qui servait de permanence du parti CNL ». 

A ce propos, la rédaction de la RPA a voulu savoir ce qu’en dit le gouverneur de la province Rumonge, Consolateur Nitunga, mais il s’est gardé de tout commentaire.

La population de Ruziba crie à la persécution des imbonerakure.

Grognes des habitants du quartier Ruziba en zone Kanyosha de la Mairie de Bujumbura suite aux persécutions leur infligées par des imbonerakure de cette localité durant leurs patrouilles nocturnes. Ils demandent que ces imbonerakure soient punis et redressés.

Les habitants de Ruziba en zone Kanyosha  accusent les imbonerakure de les persécuter au cours de leurs patrouilles nocturnes de ces derniers jours. Ces habitants affirment que ces imbonerakure les frappent quand ils les rencontrent durant la nuit. Cet habitant témoigne. « L’insécurité s’observe durant les heures de la soirée ici chez nous suite aux patrouilles des imbonerakure. Cela se remarque ici à Ruziba dans la cellule Wingare et une partie de Mukungugu. Les gens sont violentés et frappés. Vous comprenez donc qu’ils perturbent la sécurité des gens ».

Durant ces patrouilles nocturnes, ces imbonerakure ne se contentent pas  de les  frapper   seulement mais  volent aussi  leurs biens. « Apres avoir malmenés des gens, ils les dépouillent parfois de leurs biens. Quand ils patrouillent ils sont armés de machettes et de bâtons. Ces imbonerakure qui font ça se regroupent dans un petit groupe dont les chefs de files sont les surnommés Masoro et Gaporo. Ceux-là sensibilisent d’autres imbonerakure comme le prénommé Thierry et autres pour commettre ces actes ».

Ces habitants demandent l’intervention des autorités pour empêcher   ces imbonerakure de les malmener.

A ce propos, la rédaction de la RPA a joint par  téléphone Arthemon Mvuyekure,  le chef de zone Kanyosha, pour avoir sa réaction sur les plaintes de ses administrés.   Selon lui, aucun imbonerakure ne persécute un habitant dans la zone qu’il dirige, ceux qui le font sont  plutôt des malfaiteurs. Après lui avoir  donné des exemples de noms cités par les habitants, il a opté pour raccrocher.

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