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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les opposants de Kayokwe sont interdis d’écouter les médias diffusant depuis l’extérieur.

Les membres du parti CNL de la commune Kayokwe en province Mwaro sont intimidés par  des administratifs locaux  les accusant de collaborer avec les radios travaillant à l’extérieur du pays. Depuis quelques jours,  les appareils téléphoniques des membres de l’opposition sont fouillés pour voir s’ils communiqueraient avec des gens de l’extérieur du pays. Deux membres du CNL ont été arrêtés le matin  de ce lundi par des agents de la documentation. Leurs familles réclament leur libération.

Ces derniers temps, les membres du parti CNL et les autres militants des partis de l’opposition  en commune Kayokwe de la province Mwaro sont persécutés par les imbonerakure. Ils sont accusés de collaborer avec les groupes rebelles et de livrer des informations aux  radios qui diffusent depuis l’étranger.

Notre source sur la colline Musama de la commune Kayokwe  indique que vers 8 heures de ce lundi, deux membres du parti CNL nommé Lazard  Ndagijimana et son collègue Manirakiza Marc, enseignant à l’Ecofo Rumantimba ont été arrêtés par les agents des services secrets puis conduits  dans un endroit non identifié.

Leurs familles demandent d’être informées du lieu de leur détention et s’inquiètent pour leur sécurité. Elles craignent que les deux membres du parti CNL soient torturés par ces agents. Ces familles réclament surtout leur libération puisqu’ ils sont victimes de simples suspicions.

Les habitants de la commune Kayokwe  font savoir que ces derniers jours ils subissent des intimidations et menaces de la part des administratifs. Ces derniers leur ont indiqué que quiconque sera attrapé en train d’écouter les radios qui diffusent depuis l’étranger sera sévèrement puni.

A ce propos, la rédaction n’a  pas pu joindre Honoré Hatungimana, administrateur de la commune Kayokwe.

Bilan de quatre jours d’arrestation des membres du parti CNL

Au moins 7 membres du  parti CNL ont été arrêtés endéans 4 jours dans différentes localités du pays. Les militants de ce parti s’insurgent contre cette chasse à l’homme perpétrée contre eux sur base de différents montages.

Les réfugiés délocalisés vers Nduta n’ont pas le doit à un habitat décent pour les contraindre de rentrer au Burundi

Les réfugiés burundais récemment délocalisés du camp de Mtendeli vers le camp de Nduta en Tanzanie n’ont pas le droit de réhabiliter les habitations mises à leur disposition. Hébergés actuellement  dans des maisons aux murs en bâches en plastique, le responsable du camp de Nduta leur a  interdit de réhabiliter ses murs par des briques adobes.

Le gouverneur de Rumonge détruit une maison sous prétexte qu’elle est louée par le parti CNL.

Un habitant du chef-lieu de la province Rumonge crie à l’injustice. Sa maison vient d’être démolie sur ordre du gouverneur de cette province pour la simple raison qu’elle servait de permanence du parti CNL.

Cette maison dont le gouverneur de la province Rumonge a intimé l’ordre de démolir se situe sur la quatrième avenue au quartier Swahili. Cela fait plusieurs années que dans cette parcelle se déroule des activités musicales. Selon des informations en provenance des habitants du quartier Swahili, lors de la récente fête dite du mouton était organisée dans cette parcelle une activité musicale. Les mêmes sources indiquent que le propriétaire de la parcelle avait obtenu l’autorisation d’organiser cette activité. A sa grande surprise, il a été intimé par le gouverneur de la province Rumonge l’ordre de ne plus louer sa maison annexe aux membres du parti CNL. Ayant accepté de résilier son contrat avec les occupants de sa maison annexe, le gouverneur Consolateur Nitunga a en plus recommandé la démolition de cette maison. Ce qui  a scandalisé les habitants du quartier Swahili comme le témoigne un de ces habitants. « Nous avons été surpris de voir venir le chef de zone pour arrêter cette activité musicale. Le propriétaire de la parcelle avait la permission d’organiser cette activité. Il a voulu savoir d’où est venue cette décision et le chef de zone a expliqué que le gouverneur l’a décidé ainsi car il a fait louer sa maison annexe au parti CNL. Le chef de zone a alors emporté tous les équipements de musique qui étaient là. Pire encore, le gouverneur en personne est venu sur place et il a intimé l’ordre de démolir cette maison annexe qui servait de permanence du parti CNL ». 

A ce propos, la rédaction de la RPA a voulu savoir ce qu’en dit le gouverneur de la province Rumonge, Consolateur Nitunga, mais il s’est gardé de tout commentaire.

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