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“La voix des sans voix”

Le HCR à court de moyens pour assurer le rapatriement volontaire des réfugiés burundais

Le HCR à court de moyens pour assurer le rapatriement volontaire des réfugiés burundais

La campagne de rapatriement volontaire des réfugiés burundais risque d’être suspendue. Le  HCR  indique qu’elle n’a pas de fonds pour maintenir la dynamique  durant  les 8 prochains mois.

Dans  sa note publiée vendredi 3 novembre, le Haut-Commissariat pour les Réfugiés   indique qu’il avait prévu de soutenir 23 000 rapatriés burundais supplémentaires entre septembre et décembre 2023. Cependant  cette organisation révèle qu’elle  ne dispose pas des ressources financières nécessaires pour le faire. ‘’Des fonds supplémentaires sont nécessaires pour maintenir la dynamique du rapatriement volontaire et garantir que cette opportunité relativement rare de soutenir une solution durable ne soit pas perdue ou suspendue’’, a déclaré le HCR dans sa note.

 Pour le HCR, les exigences pour soutenir le rapatriement volontaire des réfugiés burundais  sont urgentes  et les fonds devraient couvrir la période de  novembre 2023 à  juin 2024. Cette note du HCR  évalue à plus de 18 millions de dollars américain, les fonds requis  pour soutenir le rapatriement sûr et digne des réfugiés burundais revenant du Rwanda, de la Tanzanie, de l'Ouganda et d'autres pays d'asile, et pour promouvoir leur résilience et leur réintégration durable au Burundi.

La note du HCR signale qu’au 31 août 2023, un total de 220 834 réfugiés avait bénéficié d’une aide au retour depuis 2017. Environ 325 000 restent en exil, dont beaucoup sont prêts à rentrer chez eux si l’on en croit la note du HCR. Entre janvier et mi-septembre de l’année en cours, le HCR fait savoir que  15 633 Burundais sont  rentrés chez eux.

Mwumba : Deux  victimes d’une exaction policière

Mwumba : Deux victimes d’une exaction policière

Deux personnes sont dans un état critique après avoir été passées à tabac ce mercredi par les policiers qui gardent les bâtiments de  l'institut  des Sciences Agronomiques du Burundi  sur la colline Gitasi de la commune Mwumba en province Ngozi. Ces personnes auraient pris l'herbe sèche sur les lieux pour leurs étables.

 

Ces deux personnes qui ont été grièvement blessées sont  tous des hommes. Un est nommé Rodrigue Nkundimana et le deuxième est connu sous le surnom de  Gisizwi; les deux sont tous natifs  de la sous-colline Tubindi, colline Kinyana en commune Ngozi.

Les informations  recueillies en commune Mwumba  indiquent qu'ils ont été passés à tabac  mercredi 25 Octobre par des policiers. Les deux hommes ont été attrapés rassemblant des herbes sèches dans les champs de l'institut  des Sciences Agronomiques du Burundi  ISABU.  ‘’Ils ont été sérieusement battus par les policiers qui gardent les locaux de l’ISABU, ils essayaient de prendre des herbes sèches dans les champs de l’ISABU. Des herbes à étaler dans leurs étables’’, témoigne une source  locale.

Nos sources font savoir que les victimes de cette bastonnade sont dans un état critique. ‘’Ils ont reçus beaucoup de coups de bâtons  et sont gravement malades. L’un a  été  très  touché au niveau des reins. Il aurait même été touché au niveau de la tête car il dit des choses illogiques actuellement.’’ Précise notre source qui déplore que les deux victimes ne sont pas soignées jusque-là.

Les témoins révèlent  aussi que ces policiers ont exigé une somme de 150 mille francs burundais pour relâcher ces deux hommes.

Des habitants de cette commune  Mwumba  (nord du pays) demandent que justice soit faite pour ces victimes et que ces  policiers soient punis conformément à la loi. Ils demandent également que ces malades bénéficient des soins de santé.

Contacté ce 27 Octobre, Jérémie Manariyo, l'administrateur de la commune Mwumva a répondu  qu'il n'était pas encore au courant de l'incident.

 Kanyosha: Un policier accusé de semer le désordre au quartier Nyabugete 1

Kanyosha: Un policier accusé de semer le désordre au quartier Nyabugete 1

Les habitants du quartier Naybugete 1 de la zone Kanyosha, sud de la mairie de Bujumbura  dénoncent  le comportement  d’un  policier  qui garde  une des résidences du quartier. Sous influence de l’alcool, le policier agresse les passants et se vante être intouchable.

Le policier accusé par les habitants du quartier Nyabugete 1 d'avoir agressé physiquement plusieurs d'entre eux s’appelle Philbert Nduwayo. Les résidents de ce quartier signalent que depuis un certain temps, il agresse violemment toute personne qu'il croise, particulièrement lorsqu'il a consommé de l'alcool. ‘’Ce policier assure la garde d’un ménage du quartier, le ménage  d’un certain Butare. Il prend régulièrement des boissons très alcoolisées. Lorsqu'il est sous l'influence de ces boissons, il perd le contrôle,  agresse  les gens et ne cesse de se vanter d’être  intouchable.’’ Témoigne un des habitants du quartier qui s’interroge  si le policier est chargé  de garantir l’ordre ou de persécuter la population.

Les habitants de ce quartier disent avoir  rapporté ce problème au propriétaire de la résidence que le policier est chargé de surveiller, mais aucune réaction n'a été observée de sa part. ‘’Ses collègues sont également au courant de la situation, mais aucune mesure n'a été prise jusqu'à présent. Nous insistons pour que les autorités hiérarchiques prennent des mesures pour corriger ce policier.’’ Ajoutent  nos sources de ce quartier qui demandent que leur agresseur soit remplacé par un autre policier qui puisse cohabiter pacifiquement avec la population.

Nous n’avons pas pu recueillir les réactions  du  chef de quartier  Nyabugete 1 ni du chef de la zone Kanyosha. Dévote Ndayisenga, administratrice de la commune Muha, nous a répondus qu’elle n’était pas au courant de cette situation.

 

Mpimba : Des centaines de détenus sans cellules

Mpimba : Des centaines de détenus sans cellules

La surpopulation de la prison centrale de Mpimba  complique la vie des prisonniers. Plus de 400 dorment à la belle étoile et sont sujets à plusieurs maladies surtout en cette période pluvieuse. Les  défenseurs des droits de l’homme demandent le désengorgement de cette prison.

 Les conditions de vie dans la prison centrale de Mpimba (en Mairie de Bujumbura) sont déplorables. Les sources internes parlent d’habitats indécents, de nourriture périmée et insuffisante. A ces conditions, s’ajoute la surpopulation carcérale dans cette prison qui complique la vie des détenus.

‘’Lorsque le ministère de la justice décide de mettre en application la libération conditionnelle de quelques détenus,  quelques jours après l’on observe l’entrée de nouveaux prévenus de loin supérieurs à l’effectif des prisonniers libérés.’’ Déplorent nos sources de  cette maison carcérale qui donnent l’exemple du  mois de juillet cette année où 117 prisonniers ayant purgé le ¼  de leur peine   ont été libérés et qu’en moins d’un mois après la prison  avait déjà accueilli plus de 400 nouveaux détenus.

Actuellement, certains détenus  n’ont pas d’abris. 320 détenus  dorment dans les corridors  tandis que 157 autres passent la nuit sur le terrain de football, révèlent les informations recueillies sur place. Pendant cette saison pluvieuse, il s’observe dans la prison centrale de Mpimba des prisonniers qui présentent des signes de maladies causées par le froid dont la pneumonie. Selon les informations en notre disposition, le mardi  17 Octobre il y avait dans la clinique carcérale 17 malades et tous font partie des détenus qui dorment sur le terrain de football.

La prison centrale de Mpimba a été construite en 1959 sous la tutelle belge avec une capacité d’accueil de 800 personnes. Au mois de septembre 2023, cette prison détenait 4668 prisonniers, d’après les chiffres fournis par les organisations de défense des droits de l’homme.

Préoccupée par la surpopulation dans cette  prison centrale de Mpimba et la situation insupportable que mènent les prisonniers, l’Association pour la Protection des Droits Humains et des Personnes détenues (APRODH)  lance un appel vibrant au gouvernement, au ministère de la justice et à la direction générale des affaires pénitentiaires de conjuguer leurs efforts afin de réduire la population pénitentiaire en appliquant toutes les voies permises par la loi.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction de Serges Nibigira dit Gikona, directeur de la prison centrale de Mpimba  ni celle de la direction générale des affaires pénitentiaires.

 

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