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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bubanza : Un enseignant de l’ITAB Gihanga  kidnappé

Bubanza : Un enseignant de l’ITAB Gihanga kidnappé

Un enseignant de l’Institut Technique Agricole du Burundi (ITAB) de Gihanga en province Bubanza a été enlevé la soirée du mercredi 17 avril 2024. Répondant à quelqu’un qui l’appelait au téléphone, il n’est pas revenu du rendez-vous, mais son ami qui l’accompagnait est rentré.

 L’enseignant de l’ITAB de Gihanga s’appelle Guillaume Gahungu, natif de la même commune Gihanga de la province Bubanza. Nos sources d’informations dans cette commune font savoir que cette soirée, il partageait un verre avec un ancien chef des imbonerakure de la localité. L’accompagnant répond à un rendez-vous, son ami est rentré, mais pas Guillaume, témoigne un des habitants de Gihanga.  « Guillaume Gahungu fait partie du comité de la fédération de football. Il avait passé la journée dans des affaires de l’équipe avec le président de l’équipe du village 2 et ancien chef des imbonerakure, nommé Munezero. Ils ont également passé la soirée ensemble dans un bistrot. Il a été appelé par des gens au téléphone autour de 21h et Munezero l’a déplacé pour aller rencontrer ces gens qui l’ont appelé. Guillaume n’est pas alors revenu, mais Munezero est rentrée. »

Pour les habitants de Gihanga, les enquêtes devraient commencer par cet ancien chef des imbonerakure de Gihanga.

 Guillaume Gahungu aurait été embarqué, d’après les mêmes sources locales,   à bord d’un des deux véhicules du Service National des Renseignements qui avaient été remarqués le même jour au centre de Gihanga. « Avant son arrestation, nous avons vu deux véhicules. L’un de la documentation Bubanza, une double cabine d’immatriculation IT aux vitres teintées et une autre double cabine de plaque civile aussi aux vitres teintées. Ces véhicules circulaient à grande vitesse, faisant des va-et-vient au centre de Gihanga. Finalement, les véhicules ont pris la route goudronnée et c’est à ce moment qu’ils l’ont appelé au téléphone lui demandant de les rejoindre. »

Les amis et proches de l’enseignant Guillaume Gahungu pensent que son enlèvement serait lié aux conflits de gestion du budget de la fédération provinciale de football de Bubanza. Ils craignent pour sa sécurité, car ils n’ont plus aucune nouvelle de lui.

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction de Léopold Ndayisaba, administrateur de la commune  Gihanga.

 

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Photo : Guillaume Gahungu

 Enième victime d’enlèvement en mairie de Bujumbura

Enième victime d’enlèvement en mairie de Bujumbura

Djuma Ndayishimiye, habitant de la zone Kinama commune Ntahangwa de la mairie de Bujumbura a été enlevé il y a trois jours par des personnes en tenue policière. Elles l’ont tiré de son domicile les heures avancées de la nuit. Sa famille ignore jusque-là le motif et le lieu de sa détention.

C’est dans la nuit de ce vendredi 05 avril 2024 que Djuma Ndayishimiye a été arrêté par des personnes en tenue policière. Selon notre source, pour l’arrêter, ils ont d’abord fracassé la porte de son domicile situé à la 12ᵉ avenue, numéro 9 au quartier Gitega, zone Kinama, en commune Ntahangwa. Un membre de sa famille indique qu’il a été d’abord malmené et ne lui ont même pas laissé le temps de s’habiller.   « Il a été arrêté vers minuit. Ils l'ont arrêté à son domicile après avoir escaladé la clôture et cassé la porte de sa maison. Ils l'ont emmené bras ligotés et sans habits. »

La famille est très inquiétée, car elle n’a encore eu aucune nouvelle de lui. « Nous ne pouvons pas affirmer qu'il est incarcéré sans avoir vu où il est détenu. Personne ne sait ce qui se passe. Nous ne savons pas le motif de son arrestation. Nous ne savons rien du tout ».

La famille de Djuma Ndayishimiye demande au corps de sécurité de l’informer des raisons de son arrestation et du lieu de sa détention. Elle demande aussi que ses droits soient respectés.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction de la police nationale.

 

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Photo: Djuma Ndayishimiye

Où est détenu la journaliste Sandra Muhoza ?

Où est détenu la journaliste Sandra Muhoza ?

Sandra Muhoza, une journaliste qui preste pour La Nova a été arrêtée samedi dernier en province Ngozi où elle habite et exerce son métier de journaliste. Son arrestation aux allures d’enlèvement a été opérée par des agents du Service National de Renseignements en complicité avec un homme d’affaires, membre influent du parti CNDD-FDD dans cette province Ngozi.  La famille et les proches ignorent toujours le motif de son arrestation.

Sandra Muhoza a décroché un appel téléphonique d’une personne samedi 13 avril et est partie la rencontrer. Depuis ce jour, ni sa famille ni ses proches, personne ne l’a revue.

Des sources de la RPA en province Ngozi indiquent que cette journaliste  « a répondu à l’appel d’un homme d’affaires nommé Marc Manirakiza, plus connu sous le sobriquet de Pochen ».

Selon les mêmes sources, Sandra Muhoza est allée voir Pochen qui disait vouloir lui donner  « des informations en rapport avec des avocatiers ». Pochen est, d’après le milieu journaliste de Ngozi, un informateur des journalistes locaux.  Une raison qui a motivé la journaliste à se rendre à son rendez-vous, même si elle s’était montrée douteuse, révèle un de ses proches.

La famille de Sandra Muhoza et ses proches l’ont cherchée dans tous les cachots, depuis son arrestation. La RPA a contacté des administratifs de la province Ngozi, et certains nous ont indiqué que cette journaliste a été arrêtée par des agents du SNR et que son arrestation aurait un lien avec le dossier de distribution de machettes aux imbonerakure qui a été médiatisé ces derniers jours.

La RPA n’a pas encore obtenu plus de précisons pour savoir si elle serait victime d’avoir livré des informations sur le dossier des machettes ou si elle serait en train de mener des investigations sur le dossier.

Les informations que les proches de Sandra ont pu obtenir indiquent aussi qu’elle est détenue par le Service National de Renseignements, mais sans aucune précision sur le lieu exact de sa détention. 

 

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Photo:  Sandra Muhoza

Gasenyi-Nyakabondo: Les propriétaires des 160 hectares sous menaces

Gasenyi-Nyakabondo: Les propriétaires des 160 hectares sous menaces

Le président de la commission qui représente les propriétaires des 160 hectares du site Gasenyi-Nyakabondo vient de totaliser 14 jours détenu par le Service National de Renseignements. Il est victime de plaider pour ces citoyens afin que le gouvernement leur donne les indemnisations d’expropriation de leurs parcelles. Au lieu de les rétablir dans leurs droits, la police présidentielle les menace pour qu'ils abandonnent la procédure judiciaire qu'ils voulaient entamer.    

Emmanuel Niyongabo a été arrêté par les agents de la documentation mercredi matin 20 mars 2024 et il a été conduit au cachot de la documentation situé en mairie de Bujumbura.

Depuis son arrestation la rédaction de la RPA, nous avons eu des informations qui confirment qu’il est victime du simple fait que les propriétaires des 160 hectares du Site Gasenyi-Nyakabondo qui ont été saisis par l’Etat pour y construire le palais présidentiel Ntare House, « avaient l’intention de porter plainte contre l’Etat en justice. Parce qu’ils viennent de passer plus de 10 ans à réclamer les indemnisations d’expropriation de leurs parcelles, mais en vain. »

C’est pour cet objectif, selon toujours ces informations, que ces propriétaires composés de 2900 familles avaient déjà commencé à collecter les fonds pour pouvoir payer les avocats qui vont assurer leur défense devant les juridictions. Par conséquent, cela a fait que la documentation procède à l’arrestation d’Emmanuel Niyongabo leur représentant. Mais ceci ne s’est pas terminé là, car le lendemain de sa détention, « la documentation a obligé tous les propriétaires de ces parcelles que ceux qui avaient déjà contribué, retirent au plus vite leur argent et qu’ils abandonnent leur plan de saisir la justice, afin que leur représentant Emmanuel Niyongabo puisse être relâché. »

Ce que les propriétaires de ces terrains qualifient de menaces étant donné que c’est de leur droit de saisir la justice puisque le gouvernement ne fait rien pour leur rendre justice. Ainsi, les propriétaires de ces parcelles insistent auprès du chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye de libérer Emmanuel Niyongabo, car il n’a rien fait de mal si ce n’est que plaider pour leur bien-être, vu que leurs droits ont été bafoués sans que personne ne vienne à leur secours.

 

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Photo: Site Gasenyi-Nyakabondo

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