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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Ngozi : Les membres du parti CNL pro-Rwasa sous menaces de mort en commune Kiremba

Ngozi : Les membres du parti CNL pro-Rwasa sous menaces de mort en commune Kiremba

Les membres du parti CNL de la commune Kiremba en province Ngozi sont inquiétés par les listes des noms des anciens représentants du parti CNL qui sont derrière l’honorable Agathon Rwasa, qui ont été récemment établies par les responsables du parti CNDD-FDD en commune Kiremba. Des listes de personnes qui seraient visées à être exécutées.

C’est lors d’une réunion organisée le 18 mai cette année dans la permanence du CNDD-FDD en commune Kiremba par le nommé Pascal Habiyakare, le responsable du parti CNDD-FDD en commune Kiremba en collaboration avec d’autres responsables de ce parti, comme le responsable du CNDD-FDD en zone Kiremba nommé Serges Bigirimana, le chef des imbonerakure en zone Kiremba qui s'appelle Jean de Dieu Muhiziwintore ainsi qu'avec d'autres imbonerakure, selon des sources concordante de Kiremba, qu’ont été établies les listes des noms des anciens responsables du parti CNL qui sont derrière l'honorable Agathon Rwasa qui doivent être assassinés le plus tôt possible, car ces derniers ont refusé d’adhérer au parti CNDD-FDD qui est au pouvoir.  

Parmi les noms des Inyankamugayo du parti CNL qui restent fidèles à Agathon Rwasa que le parti CNDD-FDD prévoit de tuer, plusieurs d’entre eux habitent dans la zone Kiremba. « Les noms de personnes citées en premier sur les listes sont entre autres Sébastien Kavakure, Claver Ntimporangeza, Claver Ntakirutimana, Benjamin Girukwishaka, Damas Zibakinga, Bizimana, Simon  Manariyo. C'est une très longue liste des personnes qu'ils doivent éliminer. » Révèlent nos sources.

Ce qui surprend les membres du parti CNL c’est de voir qu’ils sont en train d’être pourchassés alors qu’Agathon Rwasa n’est plus à la tête du parti CNL, « il lui a été dépouillé   par le pouvoir de Gitega », affirment ces pro-Rwasa. Les inyankamugayo de la commune Kiremba demandent ainsi aux responsables du CNDD-FDD en commune Kiremba, aux autorités locales et aux défenseurs des droits de l'homme de suivre de près cette situation car « faire couler le sang des innocents n'apportera aucun avantage pour la commune Kiremba ni   pour le pays. »

Dans la rédaction de la RPA, nous avons essayé de joindre par téléphone Pascal Habiyakare, le responsable du parti CNDD-FDD, pour donner des éclaircissements à propos de ces listes, mais sans succès.

 

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Photo : Bureau de la province Ngozi

Ruyigi : Deux fidèles de Rwasa introuvables depuis leur arrestation par des hommes en tenues policières à Nyabitsinda

Ruyigi : Deux fidèles de Rwasa introuvables depuis leur arrestation par des hommes en tenues policières à Nyabitsinda

Arrestations ce lundi 20 mai en commune Nyabitsinda de la province Ruyigi de deux membres du parti CNL, fidèles à Agathon Rwasa. Ils ont été arrêtés par des hommes en tenues policières à bord d’un véhicule aux vitres teintées et ont été conduits dans des endroits jusqu’ici inconnus.

Les deux fidèles d’Agathon Rwasa arrêtés en commune Nyabitsinda sont tous des hommes. Ezéchiel Ndayisenga et   Remegie Gahungu, tous natifs de cette même commune Nyabitsinda.

Notre source en commune Nyabitsinda indique qu’Ezéchiel Ndayisenga a été arrêté la journée du lundi 20 mai. Moniteur de profession, il rentrait d’une réunion de travail   au chef-lieu de la province Ruyigi.

 « Ezéchiel rentrait avec ses amis. Arrivés dans une localité appelée Mumburamazi, ils ont aperçu un véhicule de type Hilux aux vitres teintées. Ils l’ont dépassé puis par après ce véhicule les a rejoints et des hommes en sont descendus et ont violemment arrêté Ezéchiel. Ce qui nous a étonnés, c’est qu’après un instant, ce véhicule est revenu et les personnes à bord ont pris les téléphones, ceux qui étaient avec Ezéchiel, pour qu’ils ne livrent pas cette information. »Raconte un des témoins oculaires de la scène.

Le même lundi, des hommes, toujours en tenues policières, sont allés chez un autre fidèle d’Agathon Rwasa ex-patron du parti du Congrès National pour la Liberté, CNL, nommé Remegie Gahungu. Ils l’ont battu et l’ont emmené dans un état critique. «  Remegie Gahungu a été d’abord battu et malmené la nuit à son domicile par un groupe d’hommes ; certains étaient en tenues policières, d’autres en tenues civiles. Ils ont fouillé la maison, mais ils n’ont rien découvert. Ces hommes l’ont emmené en courant, passant par le cimetière situé   tout près de l’école secondaire de Nyabitsinda, c’est au chef-lieu de la commune. » Précise une autre source de Nyabitsinda.

Nos sources à Nyabitsinda indiquent que Remegie Gahungu était s’était rendu la matinée de ce lundi au bureau de l’administrateur communal pour l’informer des mouvements suspects faits la nuit par des Imbonerakure chez lui. Des imbonerakure en tenues policières, d’autres   en tenues civiles et munis de gourdins. L’administrateur de Nyabitsinda, Anastasie Ahishakiye avait   promis à Remegie qu’elle allait s’entretenir avec les responsables des Imbonerakure pour qu’ils puissent à leur tour ordonner aux imbonerakure de le laisser tranquille.

 Les familles de ces deux hommes craignent pour leur sécurité puisqu’elles ont cherché dans tous les cachots au niveau de la province, mais ne les ont trouvés nulle part.

Contacté par la rédaction de la RPA, un des administratifs de la commune Nyabitsinda confirme l’arrestation de ces deux fidèles d’Agathon Rwasa. Il reconnait également que Remegie Gahungu avait, le jour de son arrestation, été voir l’administrateur communal pour lui annoncer ses inquiétudes par rapport à sa sécurité. Cet administratif reconnait aussi que les deux hommes restent introuvables.

  

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Photo : Bureau de la province Ruyigi

Bubanza: Les mères célibataires accusées d’adultère  à Mitakataka

Bubanza: Les mères célibataires accusées d’adultère à Mitakataka

Une vingtaine de femmes divorcées et filles mères de la localité de Mitakataka en commune et province Bubanza sont en détention. L’administration communale les accuse d’adultère pour avoir mis au monde des enfants alors qu’elles n’ont pas de maris. Les habitants de Mitakataka parlent d’injustice et plaident pour la justice de ces femmes et filles mères.

Jeudi  23 mai, l’administrateur de la commune Bubanza, Olive Niyonkuru accompagnée par des policiers ont fait le tour dans une vingtaine de ménages des femmes divorcées et filles mères de Mitakataka. Toutes ces femmes divorcées et filles mères ont été conduites au cachot du commissariat de police à Bubanza. L’administrateur de Bubanza les accuse d’adultère. Au lendemain de leur arrestation, il leur a été imposé un paiement d’une amende allant de 50 mille à 500 mille BIF « accusées d'être à l'origine des querelles entre les couples mariés et des conflits dans les foyers », déplorent les habitants de la localité.

Certaines de ces mères ont laissé de petits enfants seuls à la maison. Les victimes de ces arrestations font savoir qu'elles sont punies injustement, car elles n'ont violé aucune loi. Ces femmes et filles mères trouvent que la raison avancée par l’administration, celle de vouloir lutter contre l’adultère, n’est qu’un prétexte. « Si c'était pour lutter contre l'adultère, l'administration n'allait pas nous soutirer de l’argent, c'est tout simplement une façon de les rançonner. » Regrettent-elles.

Olive Niyonkuru, administrateur de la commune Bubanza, elle, a reconnu avoir fait arrêter ces femmes qui sont en train  de détruire les foyers d'autrui, affirme-t-elle. L’administrateur de la commune d’expliquer que les amendes exigées à ces détenues sont mises dans les caisses de la commune et que celles qui s’en acquittent, reçoivent des quittances.

 

L’adultère, une infraction punie sur plainte du conjoint

La loi numéro 1/27 du 29 décembre 2017 portant révision du Code pénal précise en son article 552 que « la condamnation pour adultère ne peut avoir lieu que sur plainte du conjoint qui se prétend offenser. » Le même article souligne qu’en cas de retrait de la plainte par le plaignant, la procédure judiciaire est arrêtée.

Les articles 550 et 551 de la même loi stipulent que les deux personnes condamnées pour adultère sont punies d’une amende de vingt à cent mille francs burundais.

Se basant sur ces articles du Code pénal burundais, les défenseurs des droits humains parlent de violation des droits de ces mères célibataires et d’abus de pouvoir de l’administrateur de la commune Bubanza qui n’est pas habilité à s’autosaisir dans ce genre d’infraction.

Affaire Bunyoni: Un durcissement des conditions de détention qui fait craindre le pire

Affaire Bunyoni: Un durcissement des conditions de détention qui fait craindre le pire

Refus ce mercredi 22 mai à la famille d’Alain-Guillaume Bunyoni de lui rendre visite. Elle lui apportait de la nourriture là où il est détenu dans la prison de Gitega.  Les policiers ont exigé à sa fille de se déshabiller totalement pour la fouiller toute nue, ce que celle-ci a refusé. Dans l’entre temps, des alertes sur la menace de la sécurité de cet ancien premier ministre ont été déjà lancées.

Le régime de Ndayishimiye durcit davantage les conditions de détentions de l’ancien premier ministre Alain-Guillaume Bunyoni.

Ce mercredi 22 mai, la fille de cet ancien haut dignitaire du pays n’a pas pu remettre la nourriture à son père.  Dans la prison de Gitega, des policiers femmes ont exigé à la fille du Général  Bunyoni connu sous le nom de Joy Akimana de se déshabiller pour « la fouiller étant nue. »

Un ordre, selon nos sources, que la fille de l’ancien premier ministre n’a pas exécuté. Elle a   par la suite sollicité de l’aide auprès des responsables de la prison de Gitega et de la police provinciale. La jeune fille n’a reçu aucune aide, ces autorités lui ont signifié que « l’ordre vient d’en haut et qu’il faut le respecter », précisent toujours nos sources.

La fille de Bunyoni a fini par quitter la prison de Gitega sans rendre visite à son père, qui se trouve être le détenu dont : « Ses conditions de détention diffèrent des autres détenus. »  Les jours de visite de l’ancien premier ministre Bunyoni diffèrent des autres détenus de cette prison centrale de la capitale politique. Et seule  « sa femme et ses enfants ont la permission de le voir sous une surveillance et écoute stricte des policiers. »

Certaines sources de la RPA parmi les membres du parti CNDD-FDD font savoir que ce que la fille d’Alain Guillaume Bunyoni a vécu, a laissé des inquiétudes chez plus d’un.  « L’ordre de fouiller de manière inédite la famille de Bunyoni n’émanerait que du cercle de Ndayishimiye qui, ces derniers temps, aurait même planifié l’assassinat de Bunyoni », affirment ces sources du parti de l’aigle. 

La sécurité de l’ancien homme fort du régime CNDD-FDD était, ces derniers temps, « menacée par les proches de Ndayishimiye qui le considère comme un fardeau pour le régime en place », avait révélé certaines sources internes du parti au pouvoir. Ainsi, ce qui est arrivé à sa fille est interprété comme une stratégie de malmener les proches de Bunyoni pour qu’ils se lassent de lui rendre visite. Une situation qui pousserait Bunyoni à adopter un train de vie similaire à celui d’autres détenus, surtout le fait de solliciter de l’aide s’il désire se procurer d’une chose soit aux policiers ou aux autres membres du personnel pénitentiaire.

Une situation qui favoriserait son empoisonnement, craignent certains membres du parti CNDD-FDD qui accusent le cercle de Ndayishimiye d’avoir planifié l’exécution de Bunyoni.

 

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