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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Ouganda : Un réfugié burundais battu à mort au camp de Nakivale

Ouganda : Un réfugié burundais battu à mort au camp de Nakivale

Abbas Nsengiyumva, un Burundais exilé au camp de Nakivale est mort suite aux coups lui infligé le soir de vendredi dernier par un autre réfugié burundais de ce camp se trouvant dans le district Singiro en Ouganda. Le même réfugié a fait ce soir une deuxième victime, celle-ci est dans un état critique dans une des structures sanitaires de ce camp.

 Le soir du vendredi 19 juillet, Abbas Nsengiyumva partageait un verre avec ses amis dans un bistrot se trouvant au centre d’accueil de réfugiés.

Selon des sources sur place, une femme est arrivée et a commencé à insulter ce groupe d’hommes. Ce que Abbas Nsengiyumva n’a pas toléré et a giflé la femme. Les mêmes sources indiquent qu’un autre homme prénommé Blaise, qui était à côté du groupe, est intervenu et a farouchement attaqué Abbas. Il a frappé jusqu’à lui fracasser la tête à l’aide d’un bâton, racontent des témoins oculaires. Ramadhan Minani, une des personnes qui étaient sur place, a tenté d’intervenir, mais ajoutent nos sources, il a été à son tour tabassé.

Après le forfait, Blaise est parti, laissant ses victimes sur place dans un état critique. Abbas Nsengiyumva n'a pas survécu et Ramadhan Minani lui est dans un état critique dans l’établissement sanitaire de Nyarugugu, un des quartiers de ce camp. 

Les réfugiés burundais se trouvant dans ce camp de Nakivale demandent que l’auteur du forfait soit puni surtout qu’il est connu.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction des responsables du camp de Nakivale, le camp de Nakivale compte à peu près 40 milles Burundais.

 Prison centrale de Ngozi : Les détenus menacés par la faim

Prison centrale de Ngozi : Les détenus menacés par la faim

Les détenus de la prison centrale de Ngozi vont bientôt totaliser un mois sans avoir de farine à manger. Ceux qui n'ont pas de familles pour leur apporter de la nourriture sont très affamés. Une situation qui viole leur droit à l’alimentation.

Vingt-cinq jours viennent de s'écouler sans que les détenus de la prison centrale de Ngozi perçoivent la farine de maïs avec laquelle ils font la pâte qu'ils mangent avec du haricot. Par conséquent, la faim menace ces détenus, car ils ne reçoivent que 300 grammes de haricots par jour.

« La situation se présente ainsi alors que la plupart de ces détenus n'ont pas de familles qui peuvent leur apporter de quoi manger, actuellement, ils sont très affaiblis par la faim », raconte notre source dans cette prison.

Les détenus de la prison de Ngozi indiquent qu'ils n'ont pas été signifiés des raisons du manque de farine et demandent au ministère en charge des détenus de se ressaisir et de se rappeler qu'ils ont également le droit d'avoir de la nourriture comme tout autre être humain. Ces détenus demandent aussi aux bienfaiteurs de leur venir en aide en leur apportant des aides alimentaires.

Maître Gustave Niyonzima parle d’une violation grave des droits de ces détenus. Il rappelle au gouvernement que  « toute personne privée de sa liberté est traitée avec humanité et avec le respect de la dignité inhérente à la personne humaine. Les détenus ont droit à l’alimentation conformément à la loi de 2017 portant régime pénitentiaire au Burundi. Les priver de leurs nourritures suffisantes prévues au quotidien relève de la malveillance et c’est vraiment inhumain et illégal ».

Ce défenseur des droits humains au Burundi précise qu’« il incombe à l’administration pénitentiaire d’honorer son obligation de fournir aux détenus avec ponctualité leurs nourritures suffisantes prévues par la loi. Si ces détenus se voient priver ce droit, cela porte atteinte aux principes d’humanité et de respect de la personne humaine.  C’est l’Etat via le ministère de la justice et les services de l’administration pénitentiaire qui est responsable de faire un suivi régulier à ce que les détenus mangent à leur satiété. »

Maitre Gustave Niyonzima interpelle l’État à faire des enquêtes exhaustives par rapport à cette carence de nourriture de ces détenus afin de sauver leur vie. 

 

Alerte pour un des combattants du Red-Tabara remis par Kigali

Alerte pour un des combattants du Red-Tabara remis par Kigali

Détenu par le Service National des Renseignements depuis cinq mois, Egide Nkurunziza, un des combattants du mouvement Red-Tabara remis à Gitega par Kigali, se porte mal. Il a été très torturé et l’accès aux soins de santé lui a été refusé.

Egide Nkurunziza a été tiré de la prison centrale de Mpimba à la fin du mois de février 2024, puis conduit au bureau du service des renseignements situé en zone Rohero, près de la paroisse cathédrale Regina Mundi. Nos sources internes à la documentation révèlent que ce combattant du mouvement armé Red-Tabara a été sérieusement torturé et tout son corps a gonflé.  La santé d’Egide Nkurunziza ne cesse de se détériorer et d’après les mêmes sources, la victime a demandé, à plusieurs reprises, d’être soigné, un droit qui lui a été jusque-là privé. Les amis et proches de ce prisonnier alertent suite à la détérioration de sa santé.

Egide Nkurunziza fait partie des 19 combattants du mouvement Red-Tabara qui ont été remis par le Rwanda au Burundi le 30 juillet 2021. Ils avaient été capturés en septembre 2020 par l’armée rwandaise. Deux d’entre eux ont été acquittés et libérés par la justice burundaise.

Les 17 restants ont été condamnés à perpétuité par le Tribunal de Grande Instance de la commune de Muha en juillet 2022. Ces combattants ont interjeté appel et le dossier est toujours pendant devant la cour d’appel.

Egide Nkurunziza, aujourd’hui en état critique, fait partie des 17 condamnés. Lui et deux autres de son équipe ont été remis à la police présidentielle qui les détient depuis le 29 février cette année 2024.

 

Gitega : Le parquet près la cour d’appel attaque l’arrêt acquittant Emilienne Sibomana

Gitega : Le parquet près la cour d’appel attaque l’arrêt acquittant Emilienne Sibomana

Deux jours après sa signification du jugement de la cour d’appel de Gitega l’acquittant, le ministère public a exercé un pourvoi en cassation contre l’arrêt acquittant Emilienne Sibomana. Toujours en détention presque deux semaines après son acquittement, les juristes parlent de violation des droits d’Emilienne Sibomana, et demandent des sanctions aux auteurs de cette violation.

La décision acquittant Emilienne Sibomana, qui fut secrétaire au lycée Christ Roi de Mushasha, en province Gitega, est tombée en date du 02 du mois en cours. Emilienne a été signifiée du jugement plus d’une semaine après, le 10 juillet. Emilienne Sibomana n’a pas pour autant été libérée. Deux jours après cette notification du jugement, le ministère public a exercé un pourvoi en cassation contre l’arrêt rendu par la cour d’appel de Gitega.

Selon le parquet, Emilienne ne devrait pas être acquitté, car durant toute la conduite de l’affaire, elle n’a jamais fourni de preuves de ce qu’elle a accusé à l’Abbé Laurent Ntakarutimana, le directeur du lycée Christ Roi de Mushasha. Le ministère public reproche également la cour d’avoir commis l’erreur d’interprétation et d’application de la loi à propos du manque de l’élément matériel et moral de l’infraction soulevé par la cour dans la motivation de l’arrêt. Par conséquent, il a demandé à la cour de casser l’arrêt attaqué et de le renvoyer à la cour d’appel de Gitega pour être jugé par un siège autrement composé.

 

La rétention d’Emilienne Sibomana critiquée par les juristes

« Depuis son acquittement, elle ne devrait pas passer une heure de plus en prison » estime Maitre Janvier Bigirimana tout en indiquant que son maintien en prison constitue une violation du code de procédure pénal en général et des droits d’Emilienne Sibomana en particulier

« Tous ceux qui sont en train de refuser la mise en application de la mesure du tribunal devraient en fait être poursuivie », précise Maitre Janvier Bigirimana.

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