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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 L'Hôpital Mukenke : Surveillance des employés et accusations de manipulation

L'Hôpital Mukenke : Surveillance des employés et accusations de manipulation

La direction de l'hôpital Mukenke, situé dans la commune de Bwambarangwe en province  Kirundo, fait face à de graves accusations de la part de son personnel. Au cœur de cette controverse se trouve une liste de 16 employés, affichée il y a trois semaines par le directeur Samson Minani, demandant une surveillance accrue de leurs mouvements.

Cette initiative a semé la discorde au sein de l'établissement. Certains employés, se sentant visés, contestent ces accusations et craignent pour leur sécurité. Selon des sources internes, cette situation découlerait de la dénonciation de supposées malversations au sein de l'hôpital, ce qui aurait déplu à la direction.

Des membres du personnel affirment que le directeur Samson Minani a adopté une stratégie de division, créant des groupes au sein de l'équipe et désignant des "informateurs". Cette approche a engendré un climat malsain, opposant ceux perçus comme loyaux à la direction à ceux considérés comme "révoltés".

Inquiétudes pour la sécurité et l'éthique

Certains employés expriment leur inquiétude quant à leur sécurité personnelle, craignant des représailles pour avoir dénoncé de présumés détournements de fonds. Ils s'interrogent sur la transformation de l'hôpital en un lieu où les considérations politiques semblent prendre le pas sur la mission de santé publique.

Contacté à ce sujet, le directeur Samson Minani a déclaré ne pas être au courant de l'affichage des listes de travailleurs. Il a affirmé que sa mission est de rétablir les droits de ses employés plutôt que de les diviser.

 

 

MINUSCA : les militaires burundais accusés de viols et d’abus sexuels

MINUSCA : les militaires burundais accusés de viols et d’abus sexuels

L'armée burundaise dément l'information publiée dans les journaux "The New Humanitarian" et "Le Monde" selon laquelle les membres de son contingent de la MINUSCA ont commis des abus sexuels à l'égard des femmes en Centrafrique. Ces femmes, elles, disent avoir été victimes de ces abus sexuels dans les localités de Kaga-Bandoro et Bria.

Parmi 19 femmes interrogées, 10 indiquent qu'elles ont été violées par les Casques bleus entre 2022 et 2023 en République Centrafricaine.

Selon le journal « The New Humanitarian », ceci est confirmé par les ONG et les dossiers médicaux. Parmi les présumés auteurs de ces viols, figurent les soldats burundais de la MINUSCA. Selon « The New Humanitarian », il y a des militaires qui sont cités dans plusieurs cas de viols, mais qui restent dans cette Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique. Environ 730 soldats de la MINUSCA ont été accusés de viols et d'abus sexuels depuis 2015, selon les statistiques des Nations Unies, indique « The New humanitarian ».

De son côté, le porte-parole de la Mission explique que la MINUSCA dispose d’une stratégie globale pour prévenir et répondre aux actes d’exploitations et d’abus sexuels commis par son personnel. « The New Humanitarian » précise qu’un grand nombre de femmes n’osent pas dénoncer des cas de viols par peur de représailles de la part des présumés auteurs.

 

Inquiétudes pour un habitant de Kirundo victime de violences politiques

Inquiétudes pour un habitant de Kirundo victime de violences politiques

Des résidents de la colline Makombe, dans la commune de Ntega en province  Kirundo, lancent un appel à la justice et à la protection d'Evariste Kwigize, un militant du parti d'opposition CNL récemment agressé.

Selon des témoignages locaux, M. Kwigize a été violemment battu par des membres des Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir CNDD-FDD. Les agresseurs l'accuseraient d'avoir refusé d'adhérer à leur parti et de s'inscrire sur les listes électorales.

L'incident le plus grave s’est produit en début de semaine. Des Imbonerakure, menés par Nzobonimpa, responsable des femmes du CNDD-FDD dans la zone de Mugendo, ont emmené M. Kwigize dans un lieu appelé "Bunkeri" sur la colline Carubambo. Là, il a été sévèrement battu, soulignent des témoins de la localité.

Parmi les agresseurs cités par des sources locales, figurent des individus connus sous les noms ou surnoms de Pancrace, Madandi et Bebe.

Ce n'était apparemment pas la première agression subie par Evariste  Kwigize. Le week-end précédent, des Imbonerakure l'avaient déjà harcelé dans ses champs, confisquant ses outils de travail et exigeant une rançon de 8000 francs burundais pour leur restitution.

Les habitants de Makombe demandent que la sécurité de M. Kwigize soit assurée et que les responsables de ces actes soient sanctionnés. Contacté par téléphone, Pierre-Claver Nbanzabugabo, administrateur de la commune de Ntega, a déclaré ne pas être au courant de cette affaire et a promis d'ouvrir une enquête.

 

 

 Tanzanie : Saisie de biens des réfugiés burundais au camp de Nyarugusu

Tanzanie : Saisie de biens des réfugiés burundais au camp de Nyarugusu

Des réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie dénoncent une opération de saisie de leurs biens, menée le matin de ce lundi par les autorités du camp et les forces de l'ordre.

Selon des témoignages recueillis, Siyasa Manjenje, le responsable du camp, accompagné de policiers et d'agents de sécurité, a procédé à des fouilles dans les habitations des zones 2, 9 et 10 du camp. L'opération, qui a débuté vers 5 heures du matin de ce 21 octobre, visait particulièrement les réfugiés possédant des stocks de nourriture ou de marchandises.

« Des agents de sécurité Sungusungu d'origine congolaise, des policiers et des employés du bureau du camp ont saisi des biens dans nos maisons », rapporte un réfugié sous couvert d'anonymat.

Au-delà des marchandises, les témoins affirment que des objets de valeur ont également été confisqués. Un véhicule a été stationné à l'écart pour transporter les biens saisis. « Ils se comportaient comme des voleurs, ne laissant rien derrière eux », déplore un autre réfugié.

Les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu expriment leur désarroi et lancent un appel à l'aide. « Nous demandons à tous ceux qui le peuvent de venir nous sauver. Cette situation est vraiment affligeante », témoigne l'un d'eux.

Les réfugiés s'interrogent sur leur avenir et dénoncent ce qu'ils perçoivent comme un traitement inhumain de la part des autorités tanzaniennes.

La rédaction n'a pas réussi à joindre Siyasa Manjenje, le responsable du camp de Nyarugusu, pour obtenir ses commentaires sur ces allégations.

 

 

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