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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les réfugiés burundais du Camp de Nyarugusu persécutés pour rentrer de force.

Les responsables et agents de sécurité du camp de réfugiés de Nyarugusu sont en train de démolir toutes les maisons nouvellement reconstruites par des  briques neuves.  Une opération qui s’inscrit dans le prolongement des persécutions pour forcer les réfugiés burundais à rentrer le plutôt possible.

Les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu indiquent qu’ils ont été choqués par ce qui se passait dans ce camp ce mercredi. Ils font savoir que le personnel du bureau du responsable du camp en compagnie des Sungusungu sont passés dans toutes les zones pour démolir toute maison reconstruites par des briques neuves. Ce réfugié dudit camp raconte : « Il y a vraiment un grand problème. Toutes  les briques qui ont été  fabriquées par les réfugiés sont en train d’être détruites. Plus grave, ils sont en train de démolir toute maison qui a des briques neuves. Nous sommes vraiment dépassés »

Ces agents de sécurité et le personnel du bureau du responsable du camp n’épargnent même pas les salles de cinéma qui aidaient les réfugiées à  se distraire, martèle notre source. «  Nous avions des salles ou des maisonnettes pour le cinéma. Mais, ils sont en train de les détruire et de les bruler en plein jour. Ces lieux nous étaient vraiment très utiles car ça nous aidaient à diminuer le stress et à rigoler un peu lorsqu’on regardait le film car nous avons beaucoup de problèmes dans ce camp ».

Les responsables du camp ont prévenu les réfugiés burundais qu’ils ne veulent plus voir de maison neuve dans ce camp mais plutôt que ces réfugiés n’ont qu’à aller les construire chez eux.

La semaine dernière, les réfugiés burundais avaient été quasiment interdits de reconstruire leurs maisons présentant déjà des fissures.

Un présumé violeur reste impuni à Rugombo.

L'homme de la province Cibitoke présumé avoir couché à plusieurs reprises avec une fille de 14 ans est réapparu en public après plus d'une semaine de cachette. Les parents de la localité se plaignent de l'inaction de la justice.

 Les parents de la commune Rugombo en province de Cibitoke s’indignent de l’impunité des actes d’abus sexuel du  nommé  Dieudonné Mwafrika, employé à l’hôpital de la dite province sur une adolescente de 14 ans. Les voisins de la victime indiquent que l’homme en question est réapparu ce vendredi en liberté après une semaine en cavale. « Mwafrika est revenu ce vendredi à son domicile. Maintenant, il circule en toute tranquillité. C’est comme l’affaire était déjà close », a révélé un voisin de la victime.

Les parents de cette localité affirment que le fugitif, Dieudonné Mafrika, aurait acheté sa liberté en versant des pots-de-vin à la famille de la victime et aux autorités locales. « Il a approché la mère de l’enfant et lui a donné de l’argent. La mère a préféré prendre l’argent. Il en a également donné aux autorités. Il a payé beaucoup d’argent et comme vous le savez l’argent dicte la règle ici et les autorités n’ont pas hésité à prendre la monnaie », précise ce voisin.

Pour le moment, les parents de la commune Rugombo s’inquiètent de l’inaction de la justice face à ce crime imputé à  Dieudonné Mwafrika, une  inertie qui s’apparente, selon eux, à ramener le loup dans une bergerie. Ils demandent au Chef de l’Etat de surveiller la mise en application de la loi et de sanctionner le criminel.

Lettre ouverte de l’Initiative pour les droits humains au Burundi à Evariste Ndayishimiye.

L’organisation, Initiative  pour les droits humains au Burundi, demande au président de la République  de faire preuve de garant de l’indépendance  de la magistrature et de mettre  terme à l’impunité  pour les crimes commis au Burundi. Dans une lettre ouverte  de ce 30 juin adressée  au numéro 1 burundais, IDHB regrette le fait que  toutes les promesses du président  NDAYISHIMIYE  lors de son entrée en fonction il y a de cela deux ans n’ont jamais été traduites en actes.

Deux ans plus tard, pas de justice au Burundi : c'est le titre de la lettre ouverte adressée au président Evariste Ndayishimiye à l'occasion du deuxième anniversaire de son investiture comme président du Burundi.

L'Initiative pour les droits humains au Burundi rappelle une autre lettre qui  lui avait été adressée qui décrivait comment 6 citoyens ont été tués entre octobre 2019 et mai 2020 en raison de leurs affiliations politiques. La plupart des victimes étaient membres du parti d'opposition, le Congrès National pour la Liberté, CNL en sigle. Les imbonerakure, membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir étaient responsables de la plupart de ces crimes. L'IDHB indique que ces imbonerakure agissaient  en connivence avec des autorités locales ou des représentants locaux du CNDD-FDD ou avec leur soutien apparent.

L'IDHB évoque 12 militants du parti CNL décédés du 7novembre  2019 jusqu'au 15 décembre  2021. Selon cette organisation de défense des droits de l'homme, certains membres du parti d'Agathon Rwasa ont succombés de leurs blessures quelques jours après suite aux coups leur infligés par des imbonerakure  tandis que d'autres ont été tirés dessus  par des organes de l'Etat. L'exemple illustratif est celui du nommé Albert Niyondiko qui était soupçonné de soutenir l'opposition armée abattu dans la province de Bururi le 9 mars 2020 par des agents de la police et ceux du service national des renseignements. C'était lors d'une opération menée dans cette province.

L'IDHB revient sur l'enlèvement d'Elie Ngomirakiza, qui était responsable du parti CNL en commune de Mutimbuzi le 9 juillet 2021 et qui n'a jamais été revu.

En 2021, Gérard Ndayisenga, cadre du service national des renseignements a été arrêté pour avoir joué un rôle dans la mort du certain  Augustin Matata. L'initiative pour les droits humains au Burundi rappelle que le président Ndayishimiye avait promis que cet agent du SNR allait être puni de façon exemplaire  mais en vain.

L'IDHB déplore l'impunité qui protège les auteurs des meurtres et toutes les violations graves des droits humains contre les opposants réels ou supposés et qui a continué à s'observer au cours des dernières années.

IDHB rappelle qu’en qualité de chef de l'Etat, de garant de l'indépendance de la magistrature, le président a la capacité d'assurer que les hommes puissants dans son entourage ainsi que ses  proches impliqués dans différents crimes soient traduits en justice.

Enfin, l'IDHB indique que c'est lorsque la justice sera rendue pour les crimes graves que le Burundi pourra se concentrer sur les défis sociaux et économiques à venir.

Généralisation du trafic humain dans le camp des refugies de Dzaleka au Malawi.

Un trafic humain d’hommes, femmes et enfants est signalé au camp des réfugiés de Dzaleka au Malawi. Ce dernier héberge à majorité des réfugiés congolais et burundais. Selon une enquête de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, Onudc,  les victimes sont recrutées en Ethiopie, en RDC et au Burundi par des agents du réseau de trafiquants. Ils  leur proposent des opportunités de travail en Afrique du Sud. 

Selon l’Agence  de Presse Africaine, APA news,  dans son numéro paru ce  lundi, les femmes et les filles sont exploitées sexuellement à l’intérieur du camp de réfugiés de Dzaleka et dans d’autres régions du Malawi ou transportées vers d’autres pays d’Afrique australe à des fins d’exploitation sexuelle.

 

Les réfugiés de sexe masculin sont soumis au travail forcé à l’intérieur du camp ou dans des fermes du Malawi et d’autres pays de la région, a ajouté APA News.

La plupart des victimes secourues sont des hommes  âgés de 18 à 30 ans, des filles et des femmes âgées de 12 à 24 ans originaires d’Ethiopie, du Burundi et de la République démocratique du Congo selon le rapport de l’Onudc  repris par  APA News.

Selon Maxwell Matewere de l’Onudc, l’exploitation est généralisée au camp de réfugiés de Dzaleka avec plus de 90 victimes de la traite des êtres humains identifiées et secourues depuis octobre 2020. « J’ai même été témoin d’une sorte de marché dominical où les gens viennent acheter des enfants qui sont ensuite exploités dans des situations de travail forcé et de prostitution »  a déclaré Matewere, un cadre de lOnudc.

Selon APA News, Maxwell Matewere a affirmé que les victimes sont recrutées en Ethiopie, en RDC et au Burundi par des agents du réseau de trafiquants qui leur proposent des opportunités de travail en Afrique du Sud.

Les victimes de ce trafic transitent   par le camp de Dzaleka  où on leur dit qu’elles doivent rembourser les dettes contractées lors de leur arrivée clandestine au Malawi. Jusqu’à présent,  cinq trafiquants présumés originaires du Malawi, d’Ethiopie, du Burundi, du Rwanda et de la RDC ont été arrêtés, conclut APA News.

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