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Radio Publique Africaine
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Burundi : Le HCR accuse un manque de financement pour assister les personnes sous sa responsabilité

Burundi : Le HCR accuse un manque de financement pour assister les personnes sous sa responsabilité

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, HCR, continue de faire face à un déficit de financement sans précédent. Jusqu’au 30 juin de cette année, le HCR affirme qu’il n’avait reçu que 15% du montant requis. C’est au moment où, selon cette organisation onusienne, le nombre de personnes qui ont besoin de son assistance et de sa protection ne cesse d’accroitre.

Le total du montant requis par le HCR   pour pouvoir protéger et assister les personnes sous sa responsabilité au Burundi, pour l’année 2024, est de 98 millions 300 dollars américains. Mais selon cette organisation onusienne, jusqu’au 30 juin cette année, la somme reçu était de 15 millions 230 dollars, soit 15% du montant nécessaire.

 Pourtant, selon le rapport du HCR publié le 12 juillet, le nombre de personnes à qui le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés doit fournir assistance et protection, selon son mandat établi par la communauté internationale, ne cesse de croitre. Ce qui fait que cette organisation continue de faire face à un déficit de financement sans précédent.

Au 30 juin 2024, écrit le HCR dans son rapport, il y avait près de 342 300 personnes ayant besoin d'une aide vitale. Ces personnes sont composées de 243 900 rapatriés assistés, 87 100 réfugiés dans des camps et des zones urbaines, 8 300 personnes déplacées internes, 2 200 demandeurs d’asile et 800 personnes à risque d’apatridie.

S’agissant des rapatriés, ce rapport du HCR montre que  80% des ménages rapatriés déclarent vivre avec moins de 1 dollar américain par jour en moyenne. De nombreux rapatriés vivant dans les zones frontalières, selon le rapport, traversent la frontière pour aller exercer des emplois temporaires.

Ainsi, le rapport précise que 55% des ménages de rapatriés ne mangent qu'une seule fois par jour. 88% des ménages de retour signalent n'avoir jamais reçu d'aide alimentaire après celle qu'ils ont reçue à leur arrivée au centre de transit.

 

 

 

 Bubanza : Disparition de trois cadres d’une coopérative de Gihanga

Bubanza : Disparition de trois cadres d’une coopérative de Gihanga

Limogés après avoir dénoncé un détournement des centaines de millions des caisses de la coopérative Urumuri mw’Iterambere, trois cadres de cette coopérative de la commune Gihanga, province Bubanza sont introuvables depuis cinq jours. Les membres de la coopérative pointent du doigt le gouverneur de la province Bubanza et le président de ladite coopérative d’être derrière ce détournement de fonds et la disparition de ces cadres de leur coopérative.

Jean-Maire Mvuyekure, Claver Bigirimana et Emmanuel Nsabimana ont été limogés des postes de responsabilité qu’ils assumaient à la coopérative Umurwi mw’Iterambere. Un limogeage qui intervient après que ces trois cadres de la coopérative ont dénoncé un détournement d’une somme de six cents millions qui appartenait à la coopérative. Les informations recueillies auprès des membres de la coopérative indiquent que le gouverneur de la province Bubanza, Pasteur Hakizimana surnommé Gihugu, serait impliqué dans ce détournement.

Depuis la dénonciation de ce détournement, les trois responsables ont commencé à être menacés. Selon des sources internes de la coopérative, le gouverneur de Bubanza, Pasteur Hakizimana surnommé Gihugu, Dieudonné Nduwimana, le président de la coopérative Urumuri mw’iterambere avaient juré publiquement que les trois doivent soit mourir, soit emprisonner.

Depuis jeudi, 04 juillet, Jean-Marie Mvuyekure, Claver Bigirimana et Emmanuel Nsabimana ne sont pas localisables. Ce qui inquiète leurs familles ainsi que des membres de cette coopérative. Ils demandent tous que la sécurité et les droits des trois soient respectés et qu’ils reprennent leurs postes, car ils ne cherchaient que le bien de tous les membres.

Nous n’avons pas pu joindre le gouverneur de la province Bubanza ainsi que le président de la coopérative qui sont cités dans cette affaire de détournement des fonds de la coopérative et la disparition de ces cadres de la coopérative.

 

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Photo: Bureau de la province Bubanza

 

 

 

Muyinga : Un homme enlevé par la  police présidentielle à Kobero

Muyinga : Un homme enlevé par la police présidentielle à Kobero

Une famille de la commune Bwambarangwe en province Kirundo alerte pour un des leurs qui a été enlevé par les agents du Service National des Renseignements en province Muyinga. Une semaine après son arrestation, la famille ne connaît pas les motifs ainsi que le lieu de sa détention.

Ce citoyen qui a été enlevé mardi de la semaine dernière, le 02 juillet, s’appelle Epitace Ismaël Nibizi, originaire de la colline Buhoro, sous-colline Bucamihigo, commune Bwambarangwe en province Kirundo (nord du pays).

Il a été arrêté puis embarqué dans un véhicule aux vitres teintées par les agents du SNR vers 5h 30 alors qu’il se rendait à la mosquée pour la prière matinale. C’est à Kobero en commune Butihinda en province Muyinga où il exerçait son commerce, précise un membre de sa famille.

Une semaine sans aucune nouvelle du leur, sa famille plaide que sa vie du leur soit épargnée.

Elle demande aussi à la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme CNIDH de l’aider à savoir où est détenu Epitace Ismaël Nibizi et qu’il soit également relâché, car selon sa famille, il n’a commis aucune infraction. 

Un nouveau-né  d’une réfugiée burundaise échangé après  accouchement à l’hôpital de Kibondo

Un nouveau-né d’une réfugiée burundaise échangé après accouchement à l’hôpital de Kibondo

Une réfugiée burundaise du camp de Nduta en Tanzanie est rentrée avec un bébé mort alors qu’elle avait mis au monde un enfant en bonne santé. La femme avait accouché un garçon, mais les infirmiers de l’hôpital de Kibondo, où elle a accouché, lui ont remis une fille morte. Les réfugiés du camp Nduta demandent intervention des autorités tanzaniennes et du HCR pour que la femme retrouve son enfant.  

Cette mère en détresse habite dans la zone 9 du camp de Nduta. Il y a deux semaines, elle a été transférée à l’hôpital de Kibondo, car elle devait accoucher par césarienne.  Finalement, elle a accouché par la voie basse bien qu’une césarienne était prévue.  Notre source dans ce camp indique qu’après l’accouchement, les infirmiers lui ont montré un bébé garçon qui était bien portant. Les infirmiers ont pris le nouveau-né pour lui faire les premiers soins habituels après naissance. Après son réveil d’un petit sommeil, les infirmiers ont présenté à la mère, réfugiée du camp Nduta, un cadavre d’une fille et lui ont dit que c’était son enfant et qui n’a pas survécu, ce qui a fort étonné cette maman qui avait accouché un bébé garçon.

Selon nos sources, les infirmiers ont échangé le bébé de cette mère réfugiée. Elles soupçonnent que les infirmiers auraient donné son bébé à une femme tanzanienne qui était à côté de la réfugiée burundaise, avec un bébé gravement malade. Quand la réfugiée s’est réveillée, la Tanzanienne n’était plus là, précisent nos sources.

A l’hôpital de Kibondo, ils se sont pressés à ramener la mère burundaise au camp. Et d’après les sources de Nduta, sur la fiche d’accouchement qui lui a été remise, il n’y avait ni le sexe du nouveau-né, ni le nom du médecin responsable de ce jour.     

Bien que le HCR ait déjà pris en main cette affaire, et que le test ADN sera fait, les réfugiés craignent que les examens soient truqués pour cacher la vérité, surtout que le test sera fait par des Tanzaniens. 

Ces réfugiés du camp Nduta demandent que cette affaire ne soit pas négligée  surtout que des cas de maltraitances des femmes réfugiées à cet hôpital sont déjà soulevés, ces femmes rentrent  souvent avec des bébés décédés.

Ces réfugiés demandent également que lorsqu’une mère réfugiée va accoucher dans cette structure sanitaire, soit toujours accompagnée par une autre personne de confiance. 

 

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