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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Zambie: Des réfugiés burundais laissés à leur sort au camp de Mayukwayukwa

Zambie: Des réfugiés burundais laissés à leur sort au camp de Mayukwayukwa

Les burundais qui se sont réfugiés dans le camp de réfugiés de Mayukwayukwa en Zambie, ne sont pas assistés depuis déjà 6 ans. Ces réfugiés vivent de la culture du maïs, mais pour cette saison la récolte  n’a pas été bonne. Ils demandent à toute âme charitable de leur venir en aide.

Le camp de Mayukwayukwa est le plus ancien camp des réfugiés  d’Afrique avec 60ans d’existence. Il est localisé à l’Ouest de la Zambie. En plus des réfugiés  burundais, ce camp abrite également des réfugiés congolais, angolais et des anciens réfugiés rwandais. Depuis leur arrivée dans ce camp en 2018, aucun réfugié  n’est assisté par le HCR dans ce camp de Mayukwayuka, ils ne bénéficient que de l’assistance médicale.

Durant toutes ces années, ils survivent grâce à l’agriculture de la seule plante qui pousse dans cette localité, le maïs. Malheureusement, cette saison a été des plus mauvaises et ces réfugiés ne peuvent plus survivre sans aide extérieure. «Nous sommes dans une sorte de désert à 800km de Lusaka, rien ne peut y pousser sauf si tu cultives les maïs et  ce en utilisant également des fertilisants. Pour cette saison c’est vraiment la sècheresse rien n’a poussé aucun maïs n’a pu résister », explique un de ces réfugiés.

Le camp de Mayukwayukwa en Zambie abrite plus de 80 familles de réfugiés burundais.  Ils lancent  un cri d’alarme à quiconque pouvant leur venir en aide, avant qu’ils ne meurent de faim.

Nous n’avons pu avoir la réaction de  Natio Simbeye, chef du bureau de représentation de l’office du Haut-Commissariat des Réfugiés.

Un détenu en détresse à la prison centrale de Mpimba

Un détenu en détresse à la prison centrale de Mpimba

Un septuagénaire détenu à la prison centrale de Mpimba est entre la vie est la mort. Il a été  transféré il y a deux ans à la prison de Mpimba pour faciliter son accès aux soins de santé. Le lendemain de son opération chirurgicale, il a été ramené dans le dispensaire de la prison de Mpimba. Aujourd’hui sa vie est menacée. L’hôpital Roi Khaled exige  un montant de 4 millions BIF pour pouvoir le soigner.

A l’issu du cambriolage de la COOPEC qui a eu lieu en 2017 en province Gitega (capitale politique), un des cambrioleurs a été sérieusement torturé. Le tortionnaire en même temps commissaire de la police judiciaire prénommé Mpozenzi a pendant 24h accroché un gourde de 5l d’eau sur les gonades de ce voleur du nom de  Léonidas Nyandwi  Alias Kiguru avant  d’être transféré dans la prison de Gitega.

La RPA avait alerté pour que cet homme puisse bénéficier des soins de santé. A ce moment, Léonidas Nyandwi  venait de passer deux ans sans être soigné convenablement alors  qu’il avait été transféré à la prison de Mpimba depuis Gitega pour être proche des médecins spécialisés. Par après ce détenu a fini par être opéré à l’hôpital Roi Khaled. Malheureusement, une semaine après l’opération, sa vie tend encore à lui lâcher parce qu’il n’a pas eu le temps de récupérer. Un jour seulement après l’opération, il a été reconduit au dispensaire de la prison de Mpimba et sa vie s’est encore une fois détériorée.  « Aujourd’hui il est entre la vie et la mort », décrit notre source de Mpimba.  Il a été conduit à l’hôpital Roi Khaled mais il n’a pas été accueilli, poursuit notre source. « Ce jeudi 08 février, il a été ramené à l’hôpital Roi Khaled plus d’une semaine  après son opération. Il était  accompagné par une dame responsable du service social sous l’ordre du directeur de la prison »,  a indiqué notre source.

Malheureusement, « le médecin ne l’a pas accueilli parce que l’hôpital exige 4 millions BIF pour que ce détenu puisse être soigné par les spécialistes de KIRA Hospital, CMCK et d’autres. Alors, aussi longtemps que ces 4 millions ne seront pas disponibles il reste coucher dans le dispensaire de la prison et son cas continue à s’aggraver », déplore notre source.

A ce propos, Serges Nibogora Alias Gikona,  directeur de la prison de Mpimba fait savoir que le cas Léonidas Nyandwi  est connu de la direction de la prison et qu’il est suivi de près.

Tanzanie : Un compte à rebours  lancé pour les réfugiés burundais

Tanzanie : Un compte à rebours lancé pour les réfugiés burundais

Les Burundais réfugiés dans les camps de la Tanzanie ont moins d’une année pour rentrer volontairement. L’annonce a été faite ce 20 février par l’inspecteur chargé des questions des réfugiés dans la province de  Kigoma, lors de sa visite au camp Nyarugusu. L’annonce est faite alors que des mesures draconiennes ont été déjà prises contre cette catégorie de réfugiés hébergés par la Tanzanie. Depuis quelques semaines toutes les boutiques des Burundais ont été détruites dans ce camp.

« La Tanzanie vous aime, elle veut faire le commerce avec le Burundi mais elle ne veut  pas de réfugiés burundais ! » A déclaré ce mardi John Walioba Mwita aux réfugiés burundais du camp Nyarugusu. L’inspecteur chargé des questions des réfugiés dans la province Kigoma a bien signifié à ces réfugiés burundais que leur retour est déjà décidé par le gouvernement Tanzanien et donc que l’assistance octroyée aux réfugiés sera suspendu après le délai de 10 mois leur accordé pour un rapatriement volontaire. « Après cette période j’ignore la suite.» Leur a dit Mr Walioba Mwita.

 Des mesures inexorables contre les Burundais

Depuis le 12 de ce mois de février, les boutiques  tenues par les réfugiés burundais sont détruites. Ce sont des agents de sécurité dans le camp  dit Sungusungu  accompagnés  de policiers tanzaniens et quelques fois de certains responsables du camp qui mènent l’opération  de démolition de petites boutiques et salons de  coiffure. Seules les zones habitées par les réfugiés burundais sont concernées.

 « Lorsqu’ ils ont démoli les marchés, ils nous demandaient de faire de petites activités commerciales à la maison. Mais maintenant ils nous empêchent toute activité génératrice, petite soit-elle. Nous avions construit de petites  maisonnettes pour faire ce commerce, ils ont tout détruit. » Explique un des réfugiés burundais de ce camp.

Cette situation complique davantage le quotidien de ces réfugiés car non seulement il leur est actuellement difficile de trouver où acheter ce dont ils ont besoin  mais aussi ils sont privés du peu de revenus qu’ils tiraient de ces activités. Désespérés, ces réfugiés lient ces mesures à la décision de les renvoyer bon ou mal gré.

Et selon l’inspecteur chargé des questions des réfugiés à Kigoma, le retour des Burundais a été décidé l’année dernière lors d’une réunion tripartite entre le gouvernement du Burundi, celui de la Tanzanie ainsi que le  Haut-Commissariat pour les Réfugiés.

Floriane Irangabiye  sur la liste de la campagne « Stand As My Witness » de CIVICUS

Floriane Irangabiye sur la liste de la campagne « Stand As My Witness » de CIVICUS

L’alliance mondiale de la société civile CIVICUS en sigle, a annoncé ce  08 février  à partir de Johannesburg, qu’elle avait ajouté la journaliste burundaise Floriane Irangabiye emprisonnée depuis le 30 août 2022, à sa campagne « Stand As My Witness » ou encore « Soyez mon  témoin ».  Une campagne qui plaide pour la libération immédiate des journalistes, activistes, dissidents et défenseurs des droits humains qui sont injustement emprisonnés dans le monde entier.

Condamnée à 10 ans de prison ferme pour ’’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat’’, Floriane Irangabiye rejoint 19 autres personnes de différents coins du monde  intégrées dans cette campagne. A ce jour, 25 personnes ont été libérées grâce à cette campagne dans différents pays de la planète.

« Notre décision d'ajouter Floriane Irangabiye  à l'initiative  Stand As My Witness , souligne la nature tragique et injuste de son emprisonnement », a déclaré Asma Darwish, chargée de campagnes de CIVICUS  pour l'initiative Stand As My Witness. 

Après un procès qui n’a duré qu’une dizaine de  minutes, en date du 11 janvier 2024 à la chambre d’appel de la cour suprême de Bujumbura, Floriane Irangabiye attend toujours le jugement de cette cour.

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