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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Gihanga : Le responsable communal des imbonerakure  sème la terreur

Gihanga : Le responsable communal des imbonerakure sème la terreur

Le chef de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, les imbonerakure, dans la commune Gihanga de la province Bubanza est dénoncé par les habitants de la commune. Il  fait la pluie et le beau temps. Non seulement il est dénoncé pour ses actes de persécution mais aussi il est reproché de vol dans les ménages.

Olivier Nahimana, c’est le nom de ce chef des imbonerakure de Gihanga. C’est un  enseignant à  l’école fondamentale de Kagwena 2 de la même  commune Gihanga. Natif de la colline Kagwema, il est connu  pour ses actes de la persécution de la population.

 « Olivier Nahimana  a un groupe d’imbonerakure qui assure la garde de son domicile et un autre groupe assure sa sécurité. La nuit, ils entrent dans  des ménages  disant venir faire des fouilles. S’ils trouvent un objet intéressant, ils le prennent et celui qui ose réclamer est sérieusement  tabassé. » Témoigne une source de la colline de Kagwema.

Parmi ces imbonerakure qui assurent la sécurité d’Olivier Nahimana, les habitants de Kagwema citent un policier en formation  nommé  Egide Ininahazwe. Il suit une formation  à l’école  des sous-officiers de police de Muramvya. Il rejoint le groupe ses jours de congé.

A part ces vols, Olivier Nahimana et son team violentent les gens qu’ils croisent la nuit.

 « Ils passent toute la nuit à faire des patrouilles  et  frappent  des gens qu’ils croisent  sur le chemin. Mercredi passé, le 20 mars,  ils ont tabassé deux hommes qu’ils ont croisés vers 21 heures alors qu’il n y a aucune mesure interdisant la circulation nocturne ou même instaurant un  couvre-feu. » Ajoute une autre source de la localité.           

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre ce  responsable  des  imbonerakure  à  Gihanga, Olivier Nahimana, ni  Léopold Ndayisaba, l’administrateur de la commune   Gihanga.

Olivier Nahimana,  responsable des jeunes du parti présidentiel en commune Gihanga est aussi accusé d’avoir trempé dans des cas d’enlèvements des militants du parti CNL, dans différentes localités de la commune  Gihanga.  En 2018, il a participé à l’arrestation d’un surnommé Ecomogue et très récemment vers la fin du mois de février cette année 2024, Olivier Nahimana a prticipé à l’arrestation de David Bamporiki. Les deux sont tous de la colline Kagwema et restent introuvables jusqu’à ce jour.

 

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Photo: Olivier Nahimana, le responsable des imbonerakure  de la commune Gihanga

 

Cibitoke : Un enseignant enlevé par des militaires à Ndava

Cibitoke : Un enseignant enlevé par des militaires à Ndava

Un homme de la zone Ndava, commune Buganda de la province Cibitoke a été arrêté à son domicile la nuit de ce dimanche. Selon sa famille, l’arrestation était aux allures d’un enlèvement et a été faite par des hommes en tenue militaire. Sa famille n’a pas été informée des raisons de son arrestation ni de la destination. Elle est inquiétée pour sa sécurité.

Un peu plus au-delà de  22h de ce dimanche 17 mars, des  cris de détresse et de supplication ont retenti dans le quartier Bumwe de la zone Ndava en commune Buganda. C’étaient les membres de la famille de Melchior Ndikumana, un enseignant de la zone Ndava. « Des personnes en tenue militaire ont pénétré de force au domicile de Melchior Ndikumana et ils l’ont embarqué par la suite dans une camionnette double cabine de couleur blanche après avoir malmené et frappé sa femme et ses enfants », raconte  l’un des voisins de cette famille.

Notre source indique également qu’il aurait été victime d’avoir appartenu, il y a quelques années, au parti CNL. « Mais parce qu'il avait été persécuté, il a abandonné ce parti politique. A présent, il n'avait aucune appartenance politique », précise-t-elle.

La famille n’a pas été informée des raisons de cette arrestation.  Elle ignore également le sort lui réservé et plaide pour le respect de ses droits. «  Nous avons essayé de suivre le véhicule qui l'a emmené et nous avons appris  qu'il s'est dirigé vers Bujumbura. Nous alertons pour qu'il ne soit pas exécuté comme les autres.»

Contacté par la rédaction de la RPA Pamphile Hakizimana,  l’administrateur de la commune Buganda a refusé de nous répondre par téléphone.

Torture dans la prison pour femmes  de Ngozi

Torture dans la prison pour femmes de Ngozi

Des actes de tortures sont signalés dans la prison de la province Ngozi  réservée aux femmes. Des tortures que leur font subir certaines de leurs codétenues, sous la protection de la direction de la prison.

Le groupe de tortionnaires  des détenues de cette prison de femmes  située en province  Ngozi est composé de trois femmes, également détenues dans la même prison. Ce groupe serait à la solde de la direction de la prison, affirment nos sources internes. Celle-ci fait recours à lui pour mater les détenues qui osent soulever les irrégularités ou abus commis dans cette maison de détention. «  Si tu oses parler de quoi que ce soit tu es tabassé sévèrement. On te sort dans la cour la nuit pour te torturer »,  révèle notre source.

La représentante générale des détenues prénommée Virginie fait partie de ce groupe de tortionnaires. Des crimes qu’elle commet avec deux autres détenues Lamantine Muhimpundu et Diane Ciza qui est à la tête du groupe, précisent nos sources de cette prison des femmes.

Les sanctions contre ces détenues qui dénoncent ces abus ne se limitent pas à la torture ;  elles sont transférées dans d’autres provinces loin de leurs familles.

 « Les premières qui ont dénoncé ces crimes ont été vite transférées  vers les prisons de Bubanza et de Mpimba pour les éloigner de leurs familles. Il y a quelques jours, d’autres femmes ont été  également transférées. »

D’après les informations recueillies dans cette maison de détention, Diane Ciza, qui est à la tête de ce groupe est  une femme qui écope d’une peine à perpétuité. Dans cette prison, elle est intouchable  suite à ses capacités financières. Sa parole vaut loi car elle est sous la protection de la direction de l’institution pénitentiaire Jeanine Inamahoro.

Les femmes qui sont détenues dans la prison pour femme de Ngozi, demandent avec insistance que ce groupe qui sème la terreur au sein de la prison et qui est couvert par  Jeanine Inamahoro, la directrice de cette prison soit démantelé avant que l’irréparable ne soit commis. Elles demandent également le remplacement de la directrice  considérant qu’elle a failli à sa mission.

Jeanine Inamahoro,  directrice de la prison pour femme de Ngozi n’a toujours pas réagit à ce propos.

Selon les chiffres de décembre 2023,  plus de 200 personnes étaient dans cette prison pour femmes de Ngozi.

 Kayanza : Une exécution extrajudiciaire à Rugazi

Kayanza : Une exécution extrajudiciaire à Rugazi

Un habitant de la colline Buyumpu, zone Rugazi, commune Kabarore en province Kayanza a été retrouvé décapité ce lundi 11 mars. Les informations recueillies sur place révèlent que la victime avait été appréhendée la police  à son retour du Rwanda où elle s’était rendue pour acheter des vivres.

Jacques Ririmunda surnommé Tayali est l’homme de la colline Buyumpu en zone Rugazi qui a été retrouvé décapité ce lundi 11 mars 2024. Il avait été arrêté par la police lorsqu’il revenait de la localité appelée Gatunda au Rwanda, tout près de la frontière entre le Burundi et le Rwanda où, selon des sources sur place, il s’était rendu pour acheter des vivres.  Sa détention n’a duré que le temps de la rosée car il a été retrouvé mort.

 « Quand la police l’a attrapé, il a été conduit à la documentation où il a été détenu, les mains menottées. Le lendemain, lorsque sa famille est allée lui rendre visite à ce cachot,  Jacques  Ririmunda avait été déjà exécuté. Son corps a été jeté tout près de l’hôpital de Kayanza », témoigne toujours notre source de Rugazi.

Emmanuel Nduwimana, le chef de la colline Buvumo, est accusé par les habitants de cette localité d’être impliqué dans cette exécution extrajudiciaire. Selon des sources de Kayanza, Tayali a été arrêté sur ordre de  cet administratif  et après son arrestation l’administratif l’a réclamé et la police le lui a remis.

Les habitants de la colline Buyumpu demandent aux autorités judiciaires de la province de Kayanza de mener des enquêtes afin que les auteurs de ce crime soient punis conformément à la loi.

Emmanuel Nduwimana, le chef de la colline Buvumo  accusé par la population n’a pas voulu s’exprimer à ce sujet.

 

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