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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Cibitoke : Trois assassinats en deux jours  à Ndava

Cibitoke : Trois assassinats en deux jours à Ndava

Trois personnes ont été assassinées au cours de cette semaine en commune Ndava de la province Cibitoke. Selon nos sources, un des responsables d’un de ces meurtres a déjà été appréhendé. Révoltée, la population locale demande à la justice de sévir pour mettre fin à cette criminalité qui prend de plus en plus de l’ampleur.

La dernière victime s’appelait Samson Nkunzwenumuryango. Selon nos sources en commune Ndava, elle aurait été assassinée ce mardi 02 juillet par des amis qui guettaient son retour du marché où il s’était rendu pour vendre sa volaille. Les mêmes sources révèlent que pour le maitriser, ses bourreaux se sont d’abord servis d’une machette afin de l’affaiblir.  « Il revenait du marché de Nyamitanga. Arrivé au niveau du pont, ses amis ont vérifié s’il n’y avait aucun témoin gênant avant de l’étrangler. Au fait, ce n’est pas le coup de machette qui l’a tué. Celui qui l’a achevé était assis sur lui, essayant de lui casser le larynx pour mieux resserrer l’étreinte. Tuer quelqu’un pour une somme de 100 mille francs burundais, c’est vraiment hallucinant. » S’est indigné une de nos sources sur place.

La RPA a pu identifier le présumé tueur en question. Il s’agit d’un certain Ernest, originaire lui aussi de la commune Ndava. Ici, notre source dit que  « ce dernier n’a pas eu de bol, car les militaires positionnés tout près de ce pont ont été alertés par les cris de la victime. » Et un des habitants de la place de regretter que, malheureusement, quand ils sont arrivés sur les lieux, la victime avait déjà expiré. Et d’ajouter que la personne qui était en train de l’achever a aussitôt été appréhendée, même si ses autres compagnons ont réussi à prendre fuite.

Remontés, les habitants de la commune Ndava exhortent la justice d’ouvrir un procès de flagrance au lieu de se laisser intimider par l’appartenance politique de ce criminel qui se trouve être un influent imbonerakure de la place. Ils demandent également que des enquêtes soient diligentées afin d’identifier et traduire en justice les complices de ce prénommé Ernest.

24 h avant le meurtre de Samson Nkunzwenumuryango, deux autres personnes sont mortes assassinées. Il s’agit de deux hommes empoisonnés dans un bar de la place par des gens non encore identifiés.

 

 

 

 

Rumonge : Un groupe de bandits terrorisent les habitants de Gihwanya

Rumonge : Un groupe de bandits terrorisent les habitants de Gihwanya

Un groupe de bandits sèment la terreur dans le secteur Gihwanya de la commune et province Rumonge (sud du pays). Ces bandits volent dans les ménages de cette localité depuis plusieurs jours.

La nuit du samedi 29 juin, un groupe de bandits munis d’armes blanches ont envahi un ménage d’un habitant du quartier Gihwanya de la commune et province Rumonge, pour voler. Heureusement, il n'y a pas eu beaucoup de dégâts, selon les informations recueillies dans cette localité. « Cette nuit-là, des bandits armés de machettes sont entrés dans une maison où il y avait une femme, elle était seule, car son mari était sorti pour la prière matinale. Ils ont orienté la machette sur elle, parce qu’elle trainait à leur donner son portable, ils ont voulu la décapiter et cette dernière, par la grâce de Dieu, elle a mis son bras au-dessus de sa tête et c’est son bras qui a été touché par la machette. »

Selon les mêmes informations, ce phénomène de vol s’observe dans cette localité depuis un certain temps. Ce samedi, certains de ces voleurs ont été attrapés en flagrant délit, comme le témoigne notre source à Rumonge. « Ils avaient déjà volé beaucoup de biens d'autrui, mais ils n’avaient pas encore été attrapés. Cette nuit de samedi, deux membres de ce groupe ont été attrapés. On pense que c’est un grand groupe de bandits, car le lendemain de ce vol, ils ont blessé une autre personne dans une localité communément appelée chez Padiri. »

En tout, trois membres de ce groupe ont été arrêtés. Un, achetait les biens volés et les deux autres ont été arrêtés en flagrant délit de vol. Ils sont pour le moment incarcérés au cachot du commissariat de la police à Rumonge.

 Les habitants de Rumonge demandent que ceux qui ont été attrapés en flagrant délit soient punis exemplairement pour éradiquer le banditisme. 

Tanzanie : Des rondes nocturnes qui ne tranquillisent pas  les réfugiés  du camp Nduta

Tanzanie : Des rondes nocturnes qui ne tranquillisent pas les réfugiés du camp Nduta

Les représentants des réfugiés dans les zones du camp Nduta ont appelé les réfugiés à s’apprêter à mener de rondes nocturnes pour faire face aux groupes d’hommes armés de fusils qui, depuis un temps, circuleraient dans le camp. Cet appel qui provient des responsables du camp Nduta inquiète les réfugiés. Pour eux, la question de la sécurité du camp est le rôle de la police.

Ce lundi 1ᵉʳ juillet, les responsables du camp Nduta de la province Kigoma en République Uni de la Tanzanie ont réuni tous les chefs des zones et leur ont ordonné d’annoncer aux réfugiés que bientôt, ils vont commencer les rondes nocturnes. La raison avancée par ces responsables est l’insécurité. Des hommes armés de fusils qui sont de temps en temps aperçus au tour ou même à l’intérieur du camp.

« Les chefs de zones ont été convoqués et informés que les réfugiés devraient commencer à faire de rondes nocturnes. Le motif avancé est l’insécurité. On a évoqué des cas des groupes armés de fusils qui auraient été vus à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur du camp. On pense qu’ils auraient l’intention de perturber la sécurité dans le camp. » Explique un réfugié burundais du camp Nduta.

Les réfugiés confirment qu’il y a des fusils de fabrication locale dit UMUGOBORE qui ont été saisis dans le camp. Mais ils ne comprennent pas comment il leur soit demandé de faire des rondes nocturnes pour faire face aux groupes armés de fusils alors qu’eux, ils n’ont aucune arme de défense.

« C’est vrai que nous avons vu certaines armes saisies. Mais c'est utopique de nous demander d'assurer notre sécurité alors que nous n'avons rien. C’est ce qui nous inquiète. On n’a même pas de machettes ni aucune autre arme. Ils nous exposent. »

Un autre réfugié estime que la sécurité du camp est le rôle de la police. «  C’est une proposition qui n’est pas la bienvenue, comment est-ce que la police peut-elle nous demander d’assurer notre sécurité alors qu'elle est payée pour ça ? »

Les responsables du camp de Nduta avaient au départ souhaité que les rondes nocturnes commencent avec la date du 1ᵉʳ juillet 2024, mais elles n’ont pas encore commencé.

Cinq jours sans traces de Jean-Marie Bizimungu

Cinq jours sans traces de Jean-Marie Bizimungu

Jean-Marie Bizimungu,   résident à la 7ᵉ avenue du quartier Mutakura, zone Cibitoke en commune Ntahangwa dans la municipalité de Bujumbura, a été kidnappé dans l’après-midi du vendredi  7 juin 2024, par trois individus en tenue de la police burundaise. Depuis ce jour, aucune nouvelle de lui.

Originaire de la commune Gihanga en province Bubanza, les informations fournies par ses proches indiquent que Bizimungu a été arrêté au quartier Industriel, à la sortie d’une étable située près du rond-point communément appelé Chanic. Selon les mêmes sources, ses ravisseurs l’ont ensuite jeté de force dans une voiture de type Probox qui a pris la Route Nationale numéro 5 Bujumbura-Rugombo, menant vers la forêt de la Rukoko.

 Les informations en possession de la RPA indiquent que la victime avait des relations de business avec un certain Brice Irakoze, originaire de la commune Rango en province Kayanza, qui a été assassiné la nuit du 15 au 16 mai 2024.

Certains agents de la police qui se sont confiés à la RPA révèlent que jusqu’à ce lundi  10 juin, le téléphone portable de Jean-Marie Bizimungu sonnait, mais que personne ne répondait aux appels.

Craignant pour sa sécurité, les membres de la famille de Jean-Marie Bizimungu demandent à la police de les aider à retrouver le leur.

La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme, CNIDH, affirme être au courant de la disparition de cet habitant du quartier Mutakura. La CNIDH d’ajouter toutefois que différents organes saisis ont dit ne pas détenir ce jeune homme.

 

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Photo : Jean-Marie Bizimungu

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