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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une double exécution à Muramvya

Une double exécution à Muramvya

Un détenu de la prison centrale de Muramvya est mort samedi dernier dans des circonstances  douteuses. Le détenu aurait été assassiné par des imbonerakure qui l’ont retrouvé dans sa cachette après évasion de la prison. Son hôte a été aussi assassiné. Les familles exigent des enquêtes.

 

Ce détenu qui a été tué Samedi 16 Septembre  répondait au nom de Bonithe Ruratukana. Il est sorti de la prison avec  deux de ses codétenus maçons jeudi 14 Septembre  avec  autorisation d’aller travailler en dehors de la prison. C’est à partir du même jour, indiquent les détenus de cette maison pénitentiaire qu’ils ont appris qu’il s’est échappé de la prison. Deux jours après, le samedi 16 Septembre  Bonithe Ruratukana  a été retrouvé dans une maison d’un certain Bosco situé sur la colline Masango à 5km du chef-lieu de la province  Muramvya. Les deux ont  été assassinés, précisent nos sources.

 ‘’Des imbonerakure  ont sérieusement battu  Bonithe et son hôte  prénommé Bosco à l’aide de gourdins. Le détenu lui a succombé à un coup de pierre qui lui a été lancée par ces imbonerakure alors qu’il tentait de s’échapper et Bosco a succombé aux coups de gourdins.’’ Révèlent nos sources de Muramvya.

Les corps des victimes ont été mis à la morgue de l’hôpital de Muramvya.  Les familles des victimes ont refusé qu’ils soient enterrés sans qu’il y ait une enquête pour que les auteurs du double crime soient traduits devant la justice. Bonithe Ruratukana n'était jamais autorisé à sortir de prsion, il participait uniquement aux travaux à l'intérieur de la prison, précisent nos sources. Sa famille se demande comment ce jour il a été autorisé à sortir et pense que son assassinat était prémédité.

Bonithe Ruratukana venait de passer deux ans dans la prison centrale de Muramvya poursuivi pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ; il était accusé d’avoir lancé une grenade dans un bar situé au chef-lieu de cette province. Le détenu  Bonithe a été condamné d’une peine de 30 ans  mais il avait interjeté appel à la cour suprême et le dossier était toujours en cours.

Le directeur de la prison de Muramvya n'a pas encore réagi.

Bujumbura : Un agent des Renseignements cité dans l’enlèvement de deux personnes

Bujumbura : Un agent des Renseignements cité dans l’enlèvement de deux personnes

Un agent du Service National des Renseignements en mairie de Bujumbura est cité par des témoins oculaires de l’arrestation de deux hommes à Kamenge la nuit du 18 Septembre. Depuis cette arrestation, ils restent introuvables et leur famille interpelle la justice. S’ils sont accusés d’une infraction, qu’ils soient poursuivis conformément à la loi y relative.

 Ce 21 Septembre, est le  3ème jour après l’arrestation de Bosco Bitangaro et Bosco Muhimbare   par des gens qui portaient des tenues policières dans la zone Kamenge où ils prenaient un verre. La famille ignore toujours leur sort.

Les sources de la RPA parmi des témoins qui étaient sur place ont identifié un des hommes du groupe qui a arrêté les deux Bosco. Il s’agit  d’un agent du Service National des  Renseignements à Bujumbura, surnommé Rama. ‘’Ils ont été embarqués dans  un véhicule immatriculé  HA 1602 conduit par le surnommé  Rama, agent du Service National des Renseignements à Bujumbura.’’ Révèle un des témoins de l’arrestation.

La famille de ces deux hommes s’inquiète pour la sécurité des leurs. Elle demande le respect de  la loi.  ‘’Nous demandons que les nôtres soient remis à la justice. En plus, nous voulons savoir où ils sont détenus.  Jusqu'ici, nous ne savons pas s’ils sont encore en vie ou pas. Nous ignorons aussi le motif de leur enlèvement. ‘’ Indique un membre de leur famille.

Nous avons essayé encore une fois de contacter le porte-parole du ministère de la sécurité  Pierre Nkurikiye, sans y parvenir.

La zone Maramvya sous un couvre-feu instauré par les responsables du CNDD-FDD

La zone Maramvya sous un couvre-feu instauré par les responsables du CNDD-FDD

Depuis plus de 10 jours, les habitants de la zone Maramvya, commune Mutimbuzi de la province Bujumbura ne sont  plus libres  de circuler autant  qu’ils veulent. Les responsables du parti au pouvoir dans cette localité ont instauré un couvre-feu. Appliquant la mesure, les imbonerakure arrêtent et malmènent les passants avant  de les dépouiller de leurs biens.

 Lundi  11 Septembre, le  responsable du CNDD-FDD dans la zone Maramvya en collaboration avec des responsables de parti sur certaines collines de la zone  ont tenu une réunion avec la population de Maramvya. Au cours de cette réunion, révèlent des sources locales, ils ont fixé un couvre-feu. Une mesure mis en application le même jour. Depuis,  des imbonerakure persécutent les personnes circulant au-delà de cette heure fixée.‘’ Dans cette réunion,  ils ont décidé que dans cette localité  aucune personne n’est autorisée  de circuler au-delà de 21h.  Le même jour, les imbonerakure ont érigé des barrières. Ils arrêtent  des passants et les  tabassent.’’  Racontent  nos sources locales.

Ces imbonerakure  malmènent les passants et les dépouillent aussi des biens en leur possession. ‘’ Trois jours après la tenue de cette réunion, le jeudi  14 Septembre, ces imbonerakure ont beaucoup déstabilisé la population.  Des agriculteurs ont été sérieusement tabassés et ces imbonerakure leur ont pris  plus de cent mille BIF.’’ Dénoncent  les mêmes sources.

La population de la zone Maramvya demande aux autorités habilitées de couper court avec ce comportement de la jeunesse du parti au pouvoir avant qu’il ne soit tard.

L’administrateur de la commune Mutimbuzi n’a pas encore donné son commentaire. Albert Nshimirimana le chef de la zone Maramvya lui, a nié cette situation dénoncée par la population locale.

Un rapatrié introuvable après son arrestation par des hommes en tenues policières

Un rapatrié introuvable après son arrestation par des hommes en tenues policières

Deux personnes ont été enlevées  la nuit de ce  18 Septembre  dans la  zone Kamenge  de  la mairie de Bujumbura. Embarquées dans un véhicule par un groupe  d’hommes  dont certains étaient en tenues  policières,  elles restent introuvables. Les témoins indiquent que les deux personnes  ont  été  sérieusement tabassées avant d’être embarquées  dans un véhicule.

 

Plus de 24h après leur arrestation, les deux personnes  ne sont pas toujours localisables. Les deux sont tous des hommes. L’un  nommé Bosco Muhimbare était rentré du Rwanda vendredi dernier 15 Septembre, pays où il s’était exilé il y a 5 ans.

La soirée de ce lundi 18 septembre,  Bosco Muhimbare   surnommé Bebeto  était avec son beau-frère nommé Bosco Butangaro et sa sœur, épouse de Butangaro dans  un cabaret situé  à la 4è avenue près de la zone Kamenge (nord de la capitale Bujumbura).Vers 20 heures  de ce lundi raconte une source qui était au même endroit,  le  trio  a réalisé des mouvements  suspects d’une personne qui visiblement avait suivi depuis longtemps Bosco Muhimbare. Cette personne est partie après avoir repéré  le trio pour revenir un peu après  avec un groupe de personnes dont certaines étaient en uniformes policières.

 ‘’Alors que Bosco Muhimbare  venait juste de prendre place, il a réalisé qu’il y avait quelqu’un qui le suivait. Un homme. D’ailleurs les mouvements de cet homme les ont inquiétés. L’homme est reparti mais pour revenir près de 10 minutes après. Cette fois-ci, il était à bord d’un véhicule à vitres teintées accompagné  de deux  hommes en uniformes policières et  d’autres  en civil.’’ Nous a confiés une source sur place.

Ces hommes se sont  jetés  violement sur trio et ont commencé à les tabasser avant de les embarquer  dans leur véhicule.

‘’Le groupe a  commencé à les tabasser, les a poussés  brutalement  dans le  véhicule et le chauffeur a démarré’’, poursuit la source  qui a précisé que la sœur de Bosco Bebeto a été dépouillée de son téléphone  avant d’être libérée.

Les familles ont essayé de les chercher la journée de ce 19 Septembre mais n’ont pas pu les localiser et leurs portables restent éteints depuis leur arrestation. Ces familles sont donc inquiétées et craignent pour la sécurité des leurs.

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction du porte-parole du  ministère de la sécurité.

 

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