Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Mutakura : Jolie Hatungimana, une jeune fille enlevée chez elle

Mutakura : Jolie Hatungimana, une jeune fille enlevée chez elle

Depuis quatre jours, Jolie Hatungimana, une jeune fille résidant au quartier Mutakura, zone Cibitoke, commune Ntahangwa, en mairie de Bujumbura, est portée disparue. Enlevée à son domicile par cinq hommes non identifiés, sa famille vit dans l'angoisse et demande l'intervention des autorités pour la retrouver.

Les informations recueillies auprès de ses proches révèlent que le crime a été commis à l'aube du jeudi 27 mars. À quatre heures du matin, cinq hommes vêtus de noir sont arrivés devant la maison familiale à bord d'une voiture noire de marque Toyota TI. Trois d'entre eux sont restés à l'extérieur tandis que deux ont pénétré à l'intérieur du domicile où vivaient Jolie Hatungimana et ses trois jeunes frères.

Une fois à l'intérieur, les ravisseurs ont commencé à frapper Jolie et ses frères tout en les interrogeant sur la localisation de leur grand frère, Trésor Hatungimana. Les enfants ont répondu qu'ils n'avaient aucune nouvelle de lui depuis 2015, année où ils vivaient à Buterere. Après ces échanges violents, les hommes ont décidé de quitter les lieux en emmenant Jolie vers une destination inconnue.

Dès le lendemain matin, la famille s'est mobilisée pour chercher Jolie dans les différents cachots et prisons de Bujumbura. Malheureusement, ces recherches n'ont pas permis de retrouver sa trace. Cette disparition est d'autant plus préoccupante que Jolie avait récemment été rapatriée en janvier 2025 depuis le camp de réfugiés de Mulongwe à Bukavu, en République Démocratique du Congo.

La famille de Jolie Hatungimana exprime une inquiétude profonde pour sa sécurité. Elle implore les autorités compétentes, y compris la Commission Nationale Indépendante pour les Droits de l’Homme (CNIDH), d'agir rapidement pour retrouver leur fille et faire toute la lumière sur cette affaire.

..............................

Photo : Jolie Hatungimana

Camp de Nakivale : Un enfant burundais victime de cannibalisme

Camp de Nakivale : Un enfant burundais victime de cannibalisme

Une tragédie bouleversante a secoué le camp de réfugiés de Nakivale en Ouganda ce week-end. Un jeune garçon burundais de huit ans, porté disparu samedi, a été retrouvé mort dimanche dans des circonstances horrifiantes, victime d'un acte de cannibalisme.

L'alerte concernant la disparition de l'enfant a été lancée samedi soir, le 22 mars, via des groupes WhatsApp. La famille burundaise, réfugiée dans le camp, implorait l'aide de la communauté pour retrouver leur fils.

Malheureusement, le lendemain, le corps de l'enfant a été découvert dans un état effroyable. Le cadavre, retrouvé dans la brousse, était démembré et  couvert de brûlures.

Dans un développement choquant, une femme de nationalité congolaise a été appréhendée en possession de restes du corps de l'enfant. Selon les sources locales, cette femme est l'auteure de cet acte barbare. Un témoin a déclaré : « L'enfant a été retrouvé assassiné. Ils l'ont brûlé et ils ont mangé la chair de ses jambes. Le monde est devenu terrible. »

La communauté du camp de Nakivale est plongée dans un état de choc et de détresse suite à cet événement tragique. La famille de la victime et les voisins sont particulièrement affectés par cette perte brutale et la nature horrifiante du crime.

Les autorités ougandaises ont réagi rapidement. La suspecte congolaise est actuellement en détention dans le cachot de la police ougandaise.

Ngagara : Chrysostome Ciza, un père de famille introuvable

Ngagara : Chrysostome Ciza, un père de famille introuvable

Depuis onze jours, Chrysostome Ciza, surnommé "Toyota", habitant du quartier 4 de la zone Ngagara, commune Ntahangwa, en mairie de Bujumbura, est porté disparu. Ce père de famille a été enlevé le mercredi 19 mars. Depuis, aucune nouvelle de lui n'a été obtenue.

Selon les témoignages recueillis auprès de ses proches, Chrysostome Ciza était sorti devant sa maison aux alentours de 11 heures pour répondre à un appel téléphonique. Aucun membre de sa famille n'était présent sur les lieux à ce moment-là, à l'exception d'un domestique. Sa disparition a été constatée lorsque ses proches ont remarqué son absence prolongée. Inquiets, ils ont tenté de le joindre sur son téléphone portable tard dans la nuit du même jour, mais celui-ci était déjà éteint.

Dès le lendemain matin, la famille s'est mobilisée pour effectuer des recherches intensives dans les différents cachots et prisons de Bujumbura. Malheureusement, ces efforts n'ont donné aucun résultat. À ce jour, aucune information sur le sort ou l'emplacement de Chrysostome n'a été obtenue.

La famille implore l'intervention des autorités compétentes, en particulier les forces de police pour retrouver Chrysostome sain et sauf.

………………..

Photo : Chrysostome Ciza surnommé Toyota

 Kirundo : Où les barrières armées  risquent de raviver des tensions ethniques

Kirundo : Où les barrières armées risquent de raviver des tensions ethniques

Dans la province Kirundo des barrières ont été érigées sur plusieurs sentiers inter-collinaires. Ces installations, qui devraient normalement être placées sous la surveillance des forces de l’ordre, sont exclusivement contrôlées par des Imbonerakure sélectionnés sur des critères ethniques. Cette situation inquiète les habitants qui craignent d’être séquestrés, voire tués, mais également ils redoutent un probable embrasement ethnique.

Ces points de contrôle sont visibles dans plusieurs localités, notamment à Gaharata, à un endroit connu sous le nom de "kubahindi", ainsi qu’à Kavomo, Yaranda et Ceru. Les témoignages recueillis sur place révèlent que les Imbonerakure d’origine tutsie ont reçu l’ordre explicite de ne pas s’approcher de ces barrières. Cette exclusion ethnique suscite une vive inquiétude parmi la population locale, qui redoute un possible retour des tensions communautaires.

Selon les habitants, les Imbonerakure en poste à ces barrières ont pour mission de fouiller systématiquement les passants afin de vérifier s’ils transportent des armes. Cependant, ce qui alarme davantage les résidents est le fait que cette tâche soit confiée uniquement à des membres issus d’une composante ethnique spécifique. « Tous les Imbonerakure tutsis ont été écartés », confie une source locale.

Le mercredi 26 mars 2025, une réunion s’est tenue dans l’enceinte de la permanence provinciale de Kirundo. Elle était dirigée par Abel Ahishakiye, responsable provincial des Imbonerakure pour Butenyerera (la nouvelle dénomination administrative de la province), et Pierre Macumi, responsable communal des Imbonerakure à Kirundo. Lors de cette rencontre, les anciens combattants démobilisés ainsi que les instructeurs des Imbonerakure ont reçu des directives précises. Il leur a été ordonné de veiller à ce qu’aucun Imbonerakure tutsi ne soit impliqué dans la surveillance des barrières. Par ailleurs, chaque barrière doit être équipée d’au moins trois armes à feu pour les rondes nocturnes, tandis que des bâtons et gourdins doivent être utilisés pour sécuriser les lieux durant la journée.

Une source ayant participé à cette réunion a également révélé qu’une autre rencontre est prévue ce vendredi. Cette fois-ci, elle rassemblera les Imbonerakure formés au maniement d’armes entre 2018 et 2020.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 343 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech