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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Cibitoke : Les rondes nocturnes armées des Imbonerakure sèment la terreur à Rugombo

Cibitoke : Les rondes nocturnes armées des Imbonerakure sèment la terreur à Rugombo

Les habitants de la commune Rugombo, en province Cibitoke, vivent dans la crainte face aux rondes nocturnes menées par des Imbonerakure armés. Ces jeunes affiliés au parti au pouvoir CNDD-FDD s'arrogent les prérogatives des forces de l'ordre, procédant à des arrestations sous prétexte de lutter contre la fraude.

Dès 19 heures, un groupe d'Imbonerakure, vêtus d'uniformes ressemblant à ceux des militaires ou portant de longs manteaux, patrouillent les rues de Rugombo, armés de fusils. Parmi les meneurs de ces rondes figurent des individus connus sous les surnoms de Muhumure, Niyonzima alias Ndaguhekenya, Mwarabu, Karenzo et Kwizera dit Gikoko.

Ces patrouilles se concentrent principalement le long de la rivière Rusizi, de Ruhwa à Nyamitanga. Les Imbonerakure y interceptent et arrêtent des personnes qu'ils accusent de commerce illicite, s'attribuant ainsi le rôle des forces de police.

Cette situation inquiète particulièrement les membres de l'opposition, notamment ceux du parti CNL. Récemment, un adhérent du CNL a été tué par des Imbonerakure qui l'accusaient de vol, soulevant des soupçons de motivations politiques derrière ces actes.

Un habitant témoigne : « Vers 19 h 00, les Imbonerakure équipés de matériel militaire commencent leurs rondes. Ils portent des tenues interdites par le gouvernement. Nous savons que seuls les soldats devraient être armés la nuit, mais actuellement ce sont les Imbonerakure qui patrouillent. »

Malgré l'existence de comités mixtes de sécurité mis en place par le gouvernement, les résidents de Rugombo estiment que ces structures ont échoué à maintenir l'ordre, laissant les Imbonerakure agir en toute impunité.

La rédaction n'a pas pu obtenir de commentaire du gouverneur de la province Cibitoke, Carême Bizoza, sur cette situation préoccupante.

Inquiétudes croissantes pour la sécurité des réfugiés burundais en Tanzanie

Inquiétudes croissantes pour la sécurité des réfugiés burundais en Tanzanie

Les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu, en Tanzanie, expriment une vive inquiétude face à la présence d’un ancien réfugié burundais dans le camp. Ce dernier, nommé Burokoye, est suspecté de persécuter les réfugiés et d’être impliqué dans des activités troublantes après son rapatriement au Burundi.

Burokoye avait été réfugié dans le camp de Nyarugusu avant de se rapatrier il y a sept mois. Depuis son retour au Burundi, il aurait collaboré avec le Service National de Renseignement (SNR). Sa réapparition récente dans le camp suscite une grande peur parmi les réfugiés. Ce témoin du camp de Nyarugusu raconte : « La peur est immense parmi les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu. Burokoye est revenu alors qu’il avait été rapatrié. Cet individu est accusé d’avoir commis des actes ignobles à l’encontre des réfugiés, notamment des arrestations, des bastonnades et des enlèvements. Malgré les dénonciations répétées de ces abus dans le passé, aucune intervention n’a été faite. Aujourd’hui, il est de retour, et des informations indiquent qu’il travaillerait désormais pour le Service National de Renseignement du Burundi. »

Burokoye ne n’agit pas seul.  Les réfugiés dénoncent un groupe dirigé par un certain Majaliwa, un autre réfugié vivant dans le camp. Majaliwa est accusé d’imposer sa loi en arrêtant et en tabassant les réfugiés sous prétexte de mener des rondes nocturnes. « Majaliwa fait la pluie et le beau temps ici. Il arrête et tabasse les réfugiés sans aucune inquiétude. Nous sommes profondément préoccupés, surtout ceux qui ont perdu leurs proches enlevés par Burokoye. Nous vivons dans la peur, car Burokoye n’est même plus considéré comme  réfugié  de notre camp. » Déplore la même source.

Les réfugiés burundais du camp demandent aux responsables du camp et aux institutions chargées de la sécurité de garantir leur protection et d’ouvrir une enquête. Ils souhaitent que toute personne impliquée dans des actes de persécution ou visant à troubler leur sécurité soit arrêtée.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Siasa Manjenje, le responsable du camp Nyarugusu,  pour recueillir sa réaction sur cette affaire.

Burundi : RED Tabara déclare avoir éliminé neuf militaires de la FDNB

Burundi : RED Tabara déclare avoir éliminé neuf militaires de la FDNB

Le mouvement rebelle RED Tabara a annoncé avoir tué neuf militaires de l'armée burundaise lors d'affrontements survenus à l'aube de ce lundi. Dans un communiqué publié le 26 novembre 2024, le groupe affirme également avoir saisi des armes et du matériel, des déclarations contestées par l'armée burundaise.

L'attaque a visé le centre de commandement opérationnel de la Force de Défense Nationale du Burundi (FDNB) à Rubwebwe-Tawundi, secteur Mwenga à Magunda (en RDC), à 3 heures du matin, le 25 novembre 2024. Selon le communiqué signé par Patrick Nahimana, porte-parole militaire de RED Tabara, au moins neuf officiers, dont le colonel commandant du centre et son adjoint, ont été tués. Le mouvement dit aussi avoir capturé divers équipements militaires, notamment des mitrailleuses, des fusils d'assaut AK-47, un lance-grenades, ainsi que du matériel de communication et des documents stratégiques.

RED Tabara appelle les officiers de la FDNB à choisir entre leur serment constitutionnel et la loyauté envers un régime qu'il qualifie de despote.

La rédaction de la RPA n'a pas pu obtenir de commentaires du Général Gaspard Baratuza, porte-parole de l'armée burundaise. Cependant, via son compte X, la FDNB a qualifié les affirmations du RED Tabara de mensongères, affirmant que c'est le groupe rebelle qui a subi des pertes importantes.

La FDNB promet de présenter prochainement au public des témoignages d'éléments du RED Tabara capturés ou rendus lors des combats.

Recrudescence des vols nocturnes à Kanyosha : les habitants appellent à l'action

Recrudescence des vols nocturnes à Kanyosha : les habitants appellent à l'action

Une vague d'insécurité frappe le quartier Musama de la zone Kanyosha, commune Muha en Mairie de Bujumbura, où les cas de vols nocturnes sont en nette augmentation. Les résidents locaux font état d'une recrudescence d'agressions perpétrées par des individus à moto, ciblant les piétons dès la tombée de la nuit.

Selon les témoignages recueillis, les malfaiteurs opèrent généralement en binôme sur des motos. Ils repèrent leurs victimes dans les rues peu fréquentées et procèdent à des vols à l'arraché, s'emparant de téléphones portables, sacs à main et autres effets personnels. Ces agissements suscitent une vive inquiétude parmi la population, qui se sent de plus en plus vulnérable après 19 heures.

Préoccupés, les habitants de Musama lancent un appel pressant aux autorités compétentes. Ils demandent la mise en place de mesures de sécurité renforcées pour endiguer ce phénomène de banditisme croissant. Certains résidents, exaspérés, évoquent même le risque de voir la population recourir à la justice populaire si aucune action n'est entreprise rapidement.

Contacté par téléphone, le chef de la zone de Kanyosha s'est abstenu de tout commentaire sur la situation.

 

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