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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Cibitoke : Une nuit de violence orchestrée par des Imbonerakure

Cibitoke : Une nuit de violence orchestrée par des Imbonerakure

Une série d'agressions violentes a secoué la colline Mparambo 1, commune de Rugombo, province Cibitoke, dans la nuit du samedi 11 janvier 2025. Selon les témoignages recueillis, des membres du groupe Imbonerakure sont à l'origine de ces actes de violence qui ont fait au moins deux victimes.

Le propriétaire d'un bistrot, Emmanuel Nduwayo, a été la principale victime de cette attaque. Il a été poignardé à plusieurs reprises au cou, à la bouche et aux bras par un homme identifié comme David Dukundane, membre des Imbonerakure. L'agression s'est déroulée dans l'établissement même de Nduwayo, où Dukundane et quatre autres individus étaient présents.

Les témoins rapportent que l'agresseur a d'abord proféré des insultes envers les clients avant de s'en prendre physiquement au propriétaire. La situation a rapidement dégénéré : l'épouse de Nduwayo, venue à son secours, a été battue et dépouillée de son sac à main contenant de l'argent. Une autre personne qui a tenté d'intervenir a également été violemment agressée et se trouve actuellement hospitalisé à Rugombo.

Suite à ces événements, la police a procédé à l'arrestation de deux suspects ce dimanche matin : David Dukundane et un certain Edison surnommé "Gasongo". Trois autres suspects sont toujours en fuite.

Les habitants de Rubuye, où se sont déroulés les faits, affirment que ce groupe d'Imbonerakure n'en est pas à son premier méfait. Ils accusent les autorités locales de protéger ces individus, leur permettant d'agir en toute impunité. La population exige maintenant que justice soit rendue et que les coupables soient sévèrement sanctionnés.

Le chef du secteur Rubuye, Deus Manirakiza, a confirmé les faits et indiqué avoir transmis un rapport à sa hiérarchie. Les tentatives pour obtenir une réaction du procureur de la République en province Cibitoke, Jean-Paul Nsavyimana, sont restées sans réponse.

 

Cibitoke : Un quatrième corps retrouvé en trois mois sème la terreur

Cibitoke : Un quatrième corps retrouvé en trois mois sème la terreur

Un nouveau cadavre a été découvert mercredi, 08 janvier, sur la colline Rusiga, commune de Rugombo, province Cibitoke, au nord-ouest du Burundi. La victime, un homme non identifié, a été retrouvée égorgée dans une plantation près de la rivière Rusizi.

Ce macabre événement marque le quatrième corps retrouvé dans cette localité en seulement trois mois, suscitant une vague d'inquiétude parmi la population locale. Un habitant témoigne : « Quand nous avons aperçu ce cadavre, nous avons eu peur. C'est le cadavre d'une personne qu'on a coupé la tête. »

Les résidents pointent du doigt le commerce frauduleux qui sévit dans la région, principalement orchestré par des membres du groupe Imbonerakure. Certains soupçonnent que ces mêmes individus pourraient être responsables de ces meurtres, possiblement pour éliminer des témoins gênants de leurs activités illicites. Un autre habitant exprime ses craintes : « Nous pensons qu'il s'agit d'une personne assassinée par des Imbonerakure fraudeurs qui venaient du Congo et qui voulaient effacer les traces. »

La population demande aux autorités d'approfondir les enquêtes avant l'inhumation des corps. Leur objectif est de permettre l'identification des victimes et d'assurer des funérailles dignes par leurs familles.

Malheureusement, l'administration locale semble peu encline à répondre à ces préoccupations. Gilbert Manirakiza, administrateur de la commune de Rugombo, s'est abstenu de tout commentaire lorsqu'il a été contacté pour réagir à cette situation.

 

 

Disparition inquiétante à Maramvya: Sheikh Seif Ramadhani introuvable depuis un mois

Disparition inquiétante à Maramvya: Sheikh Seif Ramadhani introuvable depuis un mois

La disparition de Sheikh Seif Ramadhani, un résident de la 14ᵉ transversale de la zone Maramvya, commune Mutimbuzi, province Bujumbura, suscite une vive inquiétude. L'homme a été vu pour la dernière fois le 11 décembre 2024, alors qu'il se rendait à la prière matinale dans une mosquée locale.

Selon des témoins, Sheikh Ramadhani a été enlevé par des hommes en uniforme de police, à bord du véhicule de Venant Miburo, responsable du Service National de Renseignement (SNR) dans la province Bujumbura.

Depuis cet incident, la famille de Sheikh Ramadhani vit dans l'angoisse. Malgré des recherches intensives, aucune trace de l'imam n'a été retrouvée. Un proche de la famille témoigne : « Nous avons cherché partout. Au cachot du SNR, à la prison centrale de Mpimba, dans différents autres cachots, mais sans succès. Nous ne savons pas s'il est incarcéré ou s'il est déjà mort. »

La disparition de Sheikh Ramadhani a un impact profond sur sa famille. « Les enfants ne sont pas tranquilles depuis ce jour, ils ne veulent pas manger. Personne n'est tranquille dans la famille. C'est lui le responsable de la famille », explique la source.

La famille lance un appel désespéré aux autorités. Elle demande l'aide de la police, des responsables des forces de l'ordre, de la justice et des autres institutions du pays pour retrouver Sheikh Ramadhani.

Contacté par la rédaction de la RPA pour commenter cette affaire, Venant Miburo, chef du SNR en province de Bujumbura, a raccroché après une brève présentation.

 

 

Ngozi : Une femme  assassinée à Gashikanwa

Ngozi : Une femme assassinée à Gashikanwa

Découverte macabre du corps de Pascasie, une habitante de la colline Ngoma commune Gashikanwa de la province Ngozi, sauvagement poignardée aux oreilles. Après une soirée banale au bistrot dimanche soir, la victime a été retrouvée morte lundi matin.

Selon des sources locales, la victime avait passé la soirée de dimanche dans un bistrot de la localité nommée Ndaro, quittant le bistrot vers 20 heures. Le lendemain matin, son cadavre a été retrouvé, présentant des blessures par arme blanche au niveau des oreilles.  

Les autorités locales, dont Philbert Misago, conseiller de l'administrateur communal, et l'Officier de Police Judiciaire de Gashikanwa, se sont rendues sur les lieux pour constater les faits. Cependant, leur décision d'enterrer promptement la victime sans l'accord de sa famille a suscité l'indignation de la population locale. Les proches de Pascasie souhaitaient que le corps soit transféré à la morgue pour une enquête approfondie.

Dans le cadre de l'enquête, une personne a été arrêtée. Contacté par la rédaction, Théophile Niyibizi, administrateur de la commune de Gashikanwa, s'est abstenu de tout commentaire. 

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