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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les croyances obscurantistes à l’origine du meurtre d’un couple de Cibitoke

Les croyances obscurantistes à l’origine du meurtre d’un couple de Cibitoke

Deux personnes, une femme et son mari, ont été tués dans la localité de Rwamagashwa, colline Nyempundu en Commune Mugina de la province Cibitoke, c’était dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 août 2024. Les victimes étaient accusées de sorcellerie.

Ils s’appelaient Frédiane Ndayisavyimana et Charles Mpawenimana et vivaient dans le secteur Rwamagashwa situé sur la colline Nyempundu en zone Nyamakarabo. Selon nos sources, les défunts ont été tués à la machette à leur domicile dans la nuit du 26 au 27 courant par des gens non encore identifiés. Les mêmes sources font savoir que cela fait un certain bout de temps que les victimes se faisaient menacées par des gens qui les accusaient de pratiquer la sorcellerie. Pourtant, les voisins et proches de la famille des disparus pensent plutôt que ce couple a été tué par des gens qui lui enviaient sa richesse qui n’était pas moindre.

D’après les habitants de la localité, les personnes suspectées d’avoir commis ce double meurtre sont les imbonerakure du parti au pouvoir, le CNDD-FDD. En effet, ‘’ces derniers ont été vu, à maintes reprises, rôder ces derniers jours à proximité de ce ménage, certains s’étant même permis de s’y inviter.’’ Révèlent certains habitants qui se sont confiés à la RPA,

Révoltés, les habitants de la zone Nyamakarabo demandent que des enquêtes soient diligentées à commencer par ces imbonerakure. Craignant que la population se fasse justice compte tenue de la criminalité grandissnte dans cette province de Cibitoke, Julienne Ndayihaya, administrateur de la commune Mugina s’est vite rendue sur le lieu du crime pour calmer les esprits et a promis de tout faire pour mettre la main sur les auteurs de ces meurtres.

Frédiane et Charles laissent derrière eux 3 orphelins âgés de 6 à 12 ans.

Cibitoke : Un champ de tir devenu champ de la mort

Cibitoke : Un champ de tir devenu champ de la mort

Le champ de tir de Cishemere en commune Buganda province Cibitoke, au nord-ouest du pays, devient de plus en plus un danger public. Vendredi dernier, un enfant est mort, deux autres sont blessés lorsqu’ils étaient en train de manipuler une grenade retrouvée dans ce périmètre. C’est le  3ᵉ enfant mort dans ces circonstances, dans le même périmètre, dans une période ne dépassant pas trois mois. La population demande la protection de ce périmètre.

L’enfant qui est récemment mort était connu sous le nom de Felly Kubwimana. Il avait huit ans. Vendredi, le 23 du mois en cours,   ce petit garçon s’était rendu, avec deux de ses amis, dans le périmètre du champ de tir de Cishemere où se déroule depuis un certain temps des exercices de manipulation d’armes des imbonerakure. Ces enfants s’y étaient rendus pour ramasser des morceaux d’objets métalliques qu’ils vendent pour se faire de l’argent afin de s’acheter quelque chose à manger. Ce jour-là, ce n’était pas un bon jour pour ces petits garçons. Ils ont ramassé une grenade qui a explosé lorsqu’ils tentaient de la fracasser. Le petit garçon Felly Kubwimana est mort sur le champ et ses deux compagnons blessés.

Dans une période ne dépassant pas deux mois,   des enfants morts, victimes d’accidents semblables, sont au nombre de trois et une dizaine d’autres ont été blessés. Nos sources dans le camp militaire de Cibitoke confirment que chaque fois qu’il y a des exercices militaires dans le périmètre du champ de tir de Cishemere, des enfants se mettent aux aguets et envahis le lieu après les exercices pour aller ramasser des douilles et tout ce qui est objet métallique laissé dans le champ après les exercices.

Les autorités militaires demandent aux parents d’interdire à leurs enfants de fréquenter ce milieu. De leur côté, les parents demandent aux autorités militaires de clôturer ce périmètre pour limiter de pareils accidents.

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Photo: Chef-lieu de la province Cibitoke

Des femmes burundaises sous menaces de mort de la part des agents de l’ordre qui sécurisent le camp de Nyarugusu

Des femmes burundaises sous menaces de mort de la part des agents de l’ordre qui sécurisent le camp de Nyarugusu

Deux Burundaises, réfugiées au camp de Nyarugusu en Tanzanie, vivent le calvaire depuis déjà deux semaines. Après un passage à tabac par les chargés de la sécurité du camp qui les ont trouvés  dans leurs champs à l’intérieur du même  camp, elles subissent actuellement des menaces de mort. Leurs familles lancent un appel vibrant aux responsables du camp  pour qu’ils garantissent la sécurité de ces femmes.

Le calvaire de ces deux femmes a commencé en date du 13 Août 2024. Alors qu’elles étaient en train de récolter des patates douces dans des champs se trouvant à l’intérieur du camp, des hommes chargés de la sécurité du camp, appelés  les Basungusungu dans le langage local, se sont ruées sur elles et les ont rouées de coups. La raison avancée est que les réfugiés de ce camp n’ont plus le droit d’exercer des activités génératrices de revenus ni de cultiver les champs internes. Selon notre source, une fois rentrées chez elles, elles ont continué à recevoir des menaces de la part de ces mêmes agents de sécurité. Et la situation s’est empirée le 26 Août. En effet, une des 3 femmes a eu échos d’une attaque leur visant et elles ont pris la décision de quitter leurs ménages pour se réfugier dans la brousse. Parmi ces femmes 3 femmes, l’une est enceinte.

Inquiètes, les familles des victimes alertent et craignent pour la vie des leurs d’où elles demandent aux responsables du camp de Nyarugusu de prendre au sérieux ces menaces et de tout faire pour protéger ces victimes.

Vous saurez que, au début de l’année 2024, la présidente tanzanienne Samia Suluhu a annoncé  sa volonté de renvoyer les réfugiés présents sur le sol tanzanien dans leurs pays d’origine. Ce qui pousse les réfugiés burundais à croire que les persécutions dont ils sont régulièrement victimes n’ont d’autre objectif que celui de les contraindre à se rapatrier.

Kanyosha: Trois natifs de la zone Ruyaga sans traces depuis trois semaines

Kanyosha: Trois natifs de la zone Ruyaga sans traces depuis trois semaines

Trois hommes originaires de la  zone Ruyaga, commune Kanyosha en province Bujumbura restent introuvables depuis leurs arrestations il y a trois  semaines. Les familles  ont cherché partout sans succès. Les espoirs de les retrouver vivant s’amenuisent. Le Service National  des Renseignements sont pointés du doigt.

Les trois hommes portés disparus sont Jean-Marie Ntezimana, Ezéchiel Bukuru et Anicet Nkurunziza.  Leurs familles  les ont   cherchés  dans toutes les maisons carcérales connues en mairie de Bujumbura et ses environs. Elles ont aussi cherché dans les  cachots du  Service National des Renseignements,  mais aucune trace des leurs. Des  informations en provenance des proches de ces familles indiquent qu’ils auraient même demandé  de l’aide auprès des administratifs et de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme, mais  toujours pas de traces des leurs.

Jean-Marie Ntezimana  a disparu le 2 août cette année. Il exerçait le métier de tailleur  et s’était rendu en mairie de Bujumbura où il devait participer à l’enterrement d’une de ses connaissances. Depuis ce jour, il  n’est  plus réapparu. Le 3  août  ses amis, Ezéchiel Bukuru et Anicet Nkurunziza  ont décidé de descendre à Bujumbura à sa  recherche. Ils  ont disparu  à leur tour.

Selon des informations que nous détenons des proches de leurs familles, ils auraient été arrêtés en plein centre-ville de Bujumbura, près  du magasin  ‘’Le Parisien’’ et embarqué à bord d’une camionnette  double cabine  Toyota Hilux à vitres teintées. Jean-Marie Ntezimana était membre  du parti CNL, aile Agathon Rwasa. Ezéchiel Bukuru n’était pas connu dans les activités politiques  et Anicet Nkurunziza  était membre du parti CNDD/FDD.

 La rédaction de la RPA  a cherché à savoir si la CNIDH  connait quelques choses à propos de ce dossier. Sixte Vigny Nimuraba, son président qui n’était pas dans le bureau lorsque nous l’avons appelé  a indiqué qu’il était incapable  de s’exprimer sur le dossier  sans avoir consulté les documents  dans son bureau.

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