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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Ngagara : Chrysostome Ciza, un père de famille introuvable

Ngagara : Chrysostome Ciza, un père de famille introuvable

Depuis onze jours, Chrysostome Ciza, surnommé "Toyota", habitant du quartier 4 de la zone Ngagara, commune Ntahangwa, en mairie de Bujumbura, est porté disparu. Ce père de famille a été enlevé le mercredi 19 mars. Depuis, aucune nouvelle de lui n'a été obtenue.

Selon les témoignages recueillis auprès de ses proches, Chrysostome Ciza était sorti devant sa maison aux alentours de 11 heures pour répondre à un appel téléphonique. Aucun membre de sa famille n'était présent sur les lieux à ce moment-là, à l'exception d'un domestique. Sa disparition a été constatée lorsque ses proches ont remarqué son absence prolongée. Inquiets, ils ont tenté de le joindre sur son téléphone portable tard dans la nuit du même jour, mais celui-ci était déjà éteint.

Dès le lendemain matin, la famille s'est mobilisée pour effectuer des recherches intensives dans les différents cachots et prisons de Bujumbura. Malheureusement, ces efforts n'ont donné aucun résultat. À ce jour, aucune information sur le sort ou l'emplacement de Chrysostome n'a été obtenue.

La famille implore l'intervention des autorités compétentes, en particulier les forces de police pour retrouver Chrysostome sain et sauf.

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Photo : Chrysostome Ciza surnommé Toyota

 Kirundo : Où les barrières armées  risquent de raviver des tensions ethniques

Kirundo : Où les barrières armées risquent de raviver des tensions ethniques

Dans la province Kirundo des barrières ont été érigées sur plusieurs sentiers inter-collinaires. Ces installations, qui devraient normalement être placées sous la surveillance des forces de l’ordre, sont exclusivement contrôlées par des Imbonerakure sélectionnés sur des critères ethniques. Cette situation inquiète les habitants qui craignent d’être séquestrés, voire tués, mais également ils redoutent un probable embrasement ethnique.

Ces points de contrôle sont visibles dans plusieurs localités, notamment à Gaharata, à un endroit connu sous le nom de "kubahindi", ainsi qu’à Kavomo, Yaranda et Ceru. Les témoignages recueillis sur place révèlent que les Imbonerakure d’origine tutsie ont reçu l’ordre explicite de ne pas s’approcher de ces barrières. Cette exclusion ethnique suscite une vive inquiétude parmi la population locale, qui redoute un possible retour des tensions communautaires.

Selon les habitants, les Imbonerakure en poste à ces barrières ont pour mission de fouiller systématiquement les passants afin de vérifier s’ils transportent des armes. Cependant, ce qui alarme davantage les résidents est le fait que cette tâche soit confiée uniquement à des membres issus d’une composante ethnique spécifique. « Tous les Imbonerakure tutsis ont été écartés », confie une source locale.

Le mercredi 26 mars 2025, une réunion s’est tenue dans l’enceinte de la permanence provinciale de Kirundo. Elle était dirigée par Abel Ahishakiye, responsable provincial des Imbonerakure pour Butenyerera (la nouvelle dénomination administrative de la province), et Pierre Macumi, responsable communal des Imbonerakure à Kirundo. Lors de cette rencontre, les anciens combattants démobilisés ainsi que les instructeurs des Imbonerakure ont reçu des directives précises. Il leur a été ordonné de veiller à ce qu’aucun Imbonerakure tutsi ne soit impliqué dans la surveillance des barrières. Par ailleurs, chaque barrière doit être équipée d’au moins trois armes à feu pour les rondes nocturnes, tandis que des bâtons et gourdins doivent être utilisés pour sécuriser les lieux durant la journée.

Une source ayant participé à cette réunion a également révélé qu’une autre rencontre est prévue ce vendredi. Cette fois-ci, elle rassemblera les Imbonerakure formés au maniement d’armes entre 2018 et 2020.

Camp de Nakivale : Un enfant burundais victime de cannibalisme

Camp de Nakivale : Un enfant burundais victime de cannibalisme

Une tragédie bouleversante a secoué le camp de réfugiés de Nakivale en Ouganda ce week-end. Un jeune garçon burundais de huit ans, porté disparu samedi, a été retrouvé mort dimanche dans des circonstances horrifiantes, victime d'un acte de cannibalisme.

L'alerte concernant la disparition de l'enfant a été lancée samedi soir, le 22 mars, via des groupes WhatsApp. La famille burundaise, réfugiée dans le camp, implorait l'aide de la communauté pour retrouver leur fils.

Malheureusement, le lendemain, le corps de l'enfant a été découvert dans un état effroyable. Le cadavre, retrouvé dans la brousse, était démembré et  couvert de brûlures.

Dans un développement choquant, une femme de nationalité congolaise a été appréhendée en possession de restes du corps de l'enfant. Selon les sources locales, cette femme est l'auteure de cet acte barbare. Un témoin a déclaré : « L'enfant a été retrouvé assassiné. Ils l'ont brûlé et ils ont mangé la chair de ses jambes. Le monde est devenu terrible. »

La communauté du camp de Nakivale est plongée dans un état de choc et de détresse suite à cet événement tragique. La famille de la victime et les voisins sont particulièrement affectés par cette perte brutale et la nature horrifiante du crime.

Les autorités ougandaises ont réagi rapidement. La suspecte congolaise est actuellement en détention dans le cachot de la police ougandaise.

Ngozi/Frontière rwandaise : le CNDD-FDD arme sa milice d'uniformes cagoulés

Ngozi/Frontière rwandaise : le CNDD-FDD arme sa milice d'uniformes cagoulés

Des responsables du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, ont procédé à une distribution de tenues s'apparentant à des uniformes policiers aux jeunes Imbonerakure de la colline Nyabikenke, en commune de Nyamurenza, province Ngozi, le mercredi 19 mars 2025. Cette action, justifiée par la nécessité de renforcer la sécurité dans cette zone frontalière avec le Rwanda, suscite l'inquiétude au sein de la population locale.

Les tenues distribuées sont décrites comme des uniformes noirs similaires à ceux de la police, avec une particularité notable : elles sont munies d'une capuche couvrant entièrement le visage des porteurs. « Ce sont des uniformes noirs semblables à ceux de la police, couvrant le visage avec une sorte de capuche à l'arrière. Ce sont des tenues ne laissant pas voir le visage », rapporte une source locale.

La distribution s'est déroulée sur le chantier d'une future école de la localité, orchestrée par trois leaders du parti au pouvoir, dont un certain Dismas, pressenti pour devenir le représentant des jeunes Imbonerakure de la commune élargie de Kiremba. Les autorités locales justifient cette initiative en invoquant la proximité de la frontière rwandaise : « C'est pour assurer des rondes de surveillance et garantir la sécurité, car ils se situent près de la frontière afin d'éviter toute menace venant du Rwanda », explique un responsable.

Cette décision soulève de vives préoccupations parmi les habitants de Nyabikenke, qui redoutent des abus de pouvoir et des persécutions de la part de ces jeunes miliciens opérant avec le visage dissimulé.

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