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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Mutimbuzi : Une distribution d’armes aux imbonerakure en cours à Maramvya

Mutimbuzi : Une distribution d’armes aux imbonerakure en cours à Maramvya

Certains habitants de la zone Maramvya en commune Mutimbuzi province Bujumbura sont  inquiétés par les fusils qui sont en train d’être distribués aux imbonerakure.  Et ces jeunes du parti au pouvoir qui sont armés révèlent que c’est pour persécuter les opposants du régime en place.

Les imbonerakure qui ont reçu ces armes ne se gênent pas à circuler avec. Nos sources de Maramvya citent certains noms. «Trois imbonerakure, parmi ceux qui ont été armés, circulent avec leurs fusils. Makado, le prénommé Alexis, fils de Ndori et Bigirimana dit Bakwete se promènent ici sur la 2ème transversale en possession de leurs fusils. »

Selon les mêmes sources, ces trois ont reçu des Kalashinikov et « collaborent avec le responsable de la cellule Ruzinyeri, Etienne Bazompora.»

Les habitants de la zone Maramvya craignent  des persécutions car,  ces armes  auraient été distribuées pour persécuter des membres des partis de l’opposition, selon certains des imbonerakure qui en ont bénéficié. « Ces imbonerakure se vantent qu’ils ont été armés pour mater les opposants au régime CNDD-FDD. Ils disent que ce sont ces fusils qui aideront à les ramener à l’ordre. »

Cette population demande  aux autorités habilitées de suivre de près cette situation.

Etienne Bazompora,  un des administratifs à la base de la zone Maramvya, cité  dans le dossier de distribution d’armes aux imbonerakure, a nié ces informations.

Des exécutions extra-judiciaires maquillées en vols  mal tourné

Des exécutions extra-judiciaires maquillées en vols mal tourné

Une nouvelle stratégie de camoufler des crimes commis par des organes étatiques. Ces derniers les  font passer  pour du simple banditisme. Parmi les victimes, la RPA a pu identifier 2 qui sont morts dans les mêmes circonstances. Présentées comme des victimes de banditisme, elles auraient pourtant été assassinées par la police présidentielle.  

La dernière victime portée à la connaissance de la RPA s’appelait Nestor Ntawunkiza. Chauffeur de Taxi, il était porté disparu depuis le 14 mars de cette année. Jusque ce mercredi 20 mars matin, les proches de Nestor avaient toujours espoir de le retrouver. Mais cet espoir fut anéanti par la découverte macabre du corps de Nestor Ntawunkiza dans une latrine se trouvant au domicile d’un certain Jean Marie Niyonzima, sis au quartier Ruziba. Comme on peut le voir sur les photos qui ont circulé sur la toile, le corps de la victime était déjà en état avancé de décomposition. Côté police, ils disent avoir appréhendé le propriétaire de cette maison, de même que 2 de ses complices.

Quelques jours auparavant, plus précisément le 11 mars, un autre corps sans vie avait été découvert dans un cimetière situé dans le même quartier de Ruziba, nous sommes en zone Kanyosha. Transporté d’urgence à la morgue de l’hôpital Clinique Prince Louis Rwagasore, il sera vite identifié comme étant celui de nommé Emmanuel Ndagijimana. Gagnant sa vie en conduisant des Taxis,  il avait été porté disparu depuis le 07 de ce même mois de mars. Tout comme le premier, la police s’est empressé de dire qu’elle avait déjà mis la main sur ses bourreaux. ‘’Il s’agit d’un groupe de bandits qui n’hésite pas à commettre des crimes pour dépouiller leurs victimes.’’ A précisé le porte-parole de la police burundaise. Mais ce qui a choqué en plus d’étonner plus d’un, c’est qu’il n’y a pas eu de procès de flagrance alors que les auteurs ‘’ont  reconnu leurs crimes.’’

Le SNR fait tout pour effacer toute trace pouvant l’impliquer

Selon les enquêtes de la RPA, la version donnée par la police n’est qu’un leurre. En effet, des sources fiables de la RPA au sein du Service National de Renseignements burundais, SNR en sigle, révèlent que l’ordre d’exécuter ces deux chauffeurs de Taxi émanait de leur patron, le Général Major Ildephonse Habarurema. C’est d’ailleurs pour cela que les 3 criminels ont vite été tirés du cachot de la zone Kanyosha où ils étaient détenus en attendant leur procès, pour être conduit au BSR. Un transfert qui était supervisé par Eliphaz Niyongabo, responsable du SNR en mairie de Bujumbura qui, révèlent les mêmes sources, a d’abord pris soin de récupérer tous les téléphones portables des prévenus. Aurait-il voulu effacer toute trace qui lierait son service à ces tueurs ? Le fait est que le vol des véhicules n’a rien à voir avec l’assassinat de ces deux citoyens. Et nos sources de confier même que, avant d’être livré à ceux qui allaient les exécuter, les deux taximen ont d’abord été atrocement torturés, accusés d’avoir collaboré avec des groupes armés.

En plus d’êtres tous les deux chauffeurs de Taxis, Nestor Ntawunkiza et Emmanuel  Ndagijimana étaient des amis proches.

 

 

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Photo : Général Major Ildephonse Habarurema, patron du service burundais des renseignements

Deux découvertes macabres  le même jour

Deux découvertes macabres le même jour

Mardi de la semaine en cours, deux cadavres ont été retrouvés dans des localités différentes mais tous jetés dans des latrines. L’un était un homme de la zone Kibimba,  commune Giheta en province Gitega et l’autre, une femme de la zone Rwegura, colline Kaserege, commune Muruta en province Kayanza.

Apollinaire Nduwimana est le nom du jeune homme retrouvé mort en province Gitega, la capitale politique. C’était un enseignant à l’école primaire Bukingi de la  zone Kibimba. Il a été tué dans la nuit de lundi 25 mars et son cadavre a été retrouvé le lendemain matin dans une toilette à Busangana.

Des informations en provenance des proches de sa famille affirment que ceux qui l’ont tué l’ont d’abord torturé vu les traces et blessures sur son corps, avant de l’abandonner dans une toilette de l’église adventiste localisée à Busangana.

Apollinaire Nduwimana est la deuxième personne torturée, assassinée et jetée dans une latrine en moins de deux semaines. Le 20 mars, un taximan du nom de Nestor Ntawunkiza a été retrouvé dans une latrine au quartier Ruziba de la zone urbaine de Kanyosha.

Le même jour mardi 26 mars, mais cette fois ci en province Kayanza (nord du pays), un corps d’une femme  enceinte a été retrouvé dans une latrine  de la colline Kaserege. La victime s’appelait Dative Manirumva, originaire de la colline Kaserege en commune Muruta. Elle  a été égorgée la nuit du dimanche 24 mars 2024. 

Selon des informations recueillies sur cette colline Kaserege, la femme aurait été tuée par un homme nommé Léonard Ndayiragije, propriétaire de la latrine dans laquelle a été retrouvé le cadavre, et qui serait l’auteur de la grossesse de la défunte. «Cette femme était veuve. Par après, elle a eu une relation avec  Léonard Ndayiragije. La victime voulait que son amant, marié, reconnaisse la paternité. » Révèle la source locale qui précise que le présumé auteur du crime « avait emmené la victime dans un bistrot et en rentrant il l’a décapitée. Le corps de cette veuve a été jeté  dans sa latrine et sa tête dans une plantation de bambous. »

Selon toujours notre source sur la colline Kaserege, par défaut de trouver le présumé auteur de ce crime, la police judiciaire a appréhendé les membres de la famille de Léonard Ndayiragije  pour enquêter sur cet assassinat.

 

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Photo : Paysage du Burundi

 

 

 Alerte pour deux  femmes, leaders du camp Rwasa

Alerte pour deux femmes, leaders du camp Rwasa

Jacqueline Uwimana, responsable du parti CNL dans la nouvelle province de Buhumuza a été arrêtée ce 13 mars. Sa collègue Agnès Nibirantije  de la province Kayanza est introuvable depuis le 10 mars. Ciblées puis capturées par le service des renseignements, la destination ou encore le lieu de détention de ces deux femmes enseignantes reste inconnu.   

Représentante du parti CNL d’Agthon Rwasa dans la nouvelle circonscription provinciale de Buhumuza, Jacqueline Uwizeyimana de la commune et province Muyinga a été arrêtée ce mercredi 13 mars. Enseignante à l’école fondamentale Rubenga de la zone Mugano en commune Giteranyi, elle revenait de son service vers 13 heures  (heures du Burundi), lorsqu’elle a été interceptée par le responsable du service des renseignements en commune Giteranyi. Il est ensuite venu le responsable de cette police présidentielle en province  Muyinga, Félix Havyarimana et l’a aussitôt embarquée à bord d’un véhicule de type Hillux immatriculé E 0535A.

Les  habitants de la commune Muyinga, témoins de cette arrestation, alertent sur son sujet. Plus inquiétant pour ses proches, est qu’ils n’ont pas su là où elle a été emmenée et personne n’a pu la joindre sur son portable après  l’arrestation.

La responsable des femmes du parti CNL en province kayanza est quant à elle introuvable depuis trois jours. Agnès Nibirantije a été arrêtée par la police dimanche dernier au marché centrale de Ngozi, dans la campagne de chasse à l’homme contre les fidèles à Agathon Rwasa. C’est au moment où il se tenait sur place un congrès des dissidents du parti CNL pour destituer Agathon Rwasa à la présidence de ce parti. L’enseignante à l’école fondamentale de Ruhande en commune kayanza, Agnès Nibirantije  a été embarquée est conduite vers une destination inconnue par l’OPJ nommé Espérance Kayitesi du commissariat de Ngozi aux environs de 12h30’. La source de la RPA au sein du parti CNL indique qu’elle aurait été  ipso facto acheminée vers Bujumbura. «  Jusqu’à présent nous ignorons où elle se trouve. On nous a d’abord dit qu’elle était  à la documentation  près de l’église Cathérale Régina Mundi en Mairie de Bujumbura, et après nous avons entendu qu’elle serait  au quartier général de la police anti-émeutes se trouvant à l’ancien palais présidentiel du  1er novembre. Nous ignorons alors la vérité. »

Les familles de ces femmes, leaders du parti CNL pro Rwasa, ainsi que leurs  collègues du CNL plaident pour leur sécurité et demandent qu’elles soient libérées.

 

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