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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Kirundo: Un cadavre qui gène

Kirundo: Un cadavre qui gène

Plus d’un mois  après sa mort, la famille du jeune Ntatinya de la colline Kiyonza, commune Bugabira de la province Kirundo  a été obligée d’inhumer le leur. Alors qu’elle avait refusé de procéder à son enterrement avant la décision judiciaire, les administratifs leur ont exigé de récupérer le cadavre de la morgue, arguant qu’il indispose les services de l’hôpital de Kirundo.

« Votre  cadavre  est en train  de nous indisposer ici à l’hôpital. » C’est dans ces termes que les responsables de l’hôpital de  Kirundo ne cessaient  de s’adresser  à la famille de feu Ntatinya, un jeune homme  mort la nuit du 11 au 12 juillet à la position policière de la colline Kiyonza. La famille avait refusé  de procéder à l’enterrement avant que  la justice ne s’exprime sur l’affaire. La famille prend pour pression les propos du responsable de l’hôpital  qui affirmait que  le cadavre de  Ntatinya dégagait une odeur nauséabonde alors qu’il se trouvait dans une chambre  froide.

« Le directeur de l’hôpital nous a  intimé  l’ordre de retirer le cadavre de la morgue.  Il nous a dit que ce cadavre dérange par son odeur. On se demande alors comment un cadavre qui est dans la chambre froide peut dégager une odeur.» A déclaré un des membres de la famille de la victime

Cette famille   indique  que  même leur avocat aurait également été victime des intimidations, à voir son attitude.

« On avait même engagé un avocat. Il avait juré qu’il n’y aura pas d’enterrement tant que la justice n’est pas faite. Je ne sais pas alors ce qui lui est arrivé. Je ne sais pas s’il a subi des pressions.  »

La famille de la victime regrette que les présumés auteurs de cet  assassinat ont été tous relâchés.  « Ceux qui avaient été arrêtés dans ce dossier, des policiers, le chef de  colline et les responsables des  imbonerakure ont tous été relâchés. Ils sont aujourd’hui libres. »

Cette famille demande que justice soit faite. Nous avons tenté de joindre Eric Twemerimana, administrateur de la commune Bugabira mais personne n’a répondu à nos appels.

Le jeune Ntatinya avait été  arrêté par des policiers de la position de la colline Kiyonza qui l’accusaient de les enfumer. Après l’avoir passé à tabac, ces policiers l’ont incarcéré  menotté, sur  leur position le 11 juillet. La nuit, ils l’auraient encore une fois tabassé à mort et le lendemain les policiers ont prétendu qu’il s’était suicidé.

La famille de feu Ntatinya a procédé à l’enterrement dans l’après-midi de ce mercredi 14 août, plus d’un mois après sa mort.

Le fils enlevé, la mère succombe d’une crise cardiaque

Trois hommes  natifs de la commune Kanyosha en province Bujumbura ont été enlevés vers la fin de la semaine dernière.  La mère de l’un d’entre eux a aussitôt rendu l’âme après  avoir appris  que son fils avait disparu et était introuvable.

 Ces victimes d’enlèvement étaient tous des tailleurs-couturiers et entretenaient une étroite relation d’amitié.

Selon les informations recueillis auprès de leurs familles proches, le nommé Jean-Marie Ntezimana de la colline Ruyaga commune Kanyosha en province  Bujumbura a disparu depuis vendredi  le 2 août 2024. Ce jour, Jean-Marie Ntezimana avait passé la journée dans des cérémonies funéraires au cimetière de Mpanda. Après lesdites cérémonies, il n’est pas rentré. La famille  a cherché partout mais en vain, et son téléphone portable était éteint. Ce tailleur-couturier et membre du parti CNL  pro Agathon Rwasa, reste introuvable jusqu’aujourd’hui. Selon toujours les informations fournies par les proches de sa famille, après avoir été informée que son fils, qui lui faisait survivre, a disparu, Capitoline Ndimurusaku, mère de Jean-Marie Ntezimana, a du coup fait une "crise cardiaque" et a trépassé.

Le lendemain de la disparition de Jean-Marie Ntezimana c’est-à-dire le  samedi 3 août, ses deux amis aussi tailleurs-couturiers et natifs de la même commune Kanyosha ont été à leur tour enlevés par des personnes inconnues. Ezéchiel Bukuru de la colline Ruyaga, conjoint de la cheffe de cette colline, et Anicet Nkurunziza natif de la localité de Kabumba dans la même commune de kanyosha, membre du parti CNDD-FDD, ont été enlevés en pleine journée au  centre-ville de Bujumbura, dans les environs du lieu appelé ‘’Le Parisien’’. Des gens non identifiés les ont embarqués à bord  d’une camionnette double cabine de marque Toyota Hilux à vitres teintées comme l’ont révélé à la RPA, les proches de leurs familles. Depuis l’or,  aucune nouvelle des victimes. Les familles ont cherché dans tous les cachots à partir de la commune Mutimbuzi mais sans effet.

Ngozi : Découverte macabre le matin de ce mardi

Deux corps sans vie ont été découverts le matin  de ce mardi  13 août  sur la  colline Busoro en zone Ngozi, commune et province Ngozi (au nord du Burundi). Les deux victimes auraient été tuées sur la colline Rugori la soirée de lundi et leurs corps jetés  sur la colline Busoro.

Ces cadavres étaient de deux hommes, ils ont été retrouvés sur la colline  Busoro, à l'endroit connu par certains sous les appellations de  Kumasanganzira et   kumuceri. Les deux victimes n’ont pas étaient identifiées. A côté des corps on y a trouvé des  sacs avec des cordes et couteaux à l’intérieur.

Selon des sources sur place, les deux personnes auraient été tuées la nuit de lundi 12  août  à mardi 13 août,  sur la colline Rugori de la commune Busiga voisine de la colline Ngozi.

« Hier soir ceux qui étaient en train de fabriquer des briques  sur la colline  Busoro ont entendu des cris de douleurs venant de la colline Rugori. Et quand le matin ils ont vu les deux corps à Busoro, ils ont directement pensé que ce sont les mêmes qui criaient cette nuit à Rugori. Ils seraient des voleurs de vache », explique un témoin.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction de Joseph-Martin Bucumi, administrateur de la commune Ngozi.

Deux cadavres retrouvés près de l’Aéroport International de Bujumbura

Deux cadavres retrouvés près de l’Aéroport International de Bujumbura

Deux corps sans vie ont été retrouvés ce vendredi aux   alentours de l’Aéroport International de Bujumbura en zone Rukaramu, commune Mutimbuzi de la province Bujumbura. L’administrateur a vite procédé à leur enterrement.

Les deux victimes étaient des hommes, ils n’ont pas été identifiés. Les cadavres étaient déjà en décomposition, nous a précisé une source locale qui les a vus. Ces corps, ajoute la source, ont été retrouvés à la digue située près de l’aéroport Melchior Ndadaye. Retrouvés la matinée de ce 08  août, l’administration les a conduits à la morgue, mais ils n’ont pas été acceptés, car ils avaient commencé à se décomposer. L’administration a donc décidé l’enterrement des victimes, en début d’après-midi du même jour.

Les habitants de cette zone Rukaramu sont rongés par la peur suite à ces cas d’assassinats dont les motifs et les auteurs restent inconnus.

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