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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Alerte pour deux  femmes, leaders du camp Rwasa

Alerte pour deux femmes, leaders du camp Rwasa

Jacqueline Uwimana, responsable du parti CNL dans la nouvelle province de Buhumuza a été arrêtée ce 13 mars. Sa collègue Agnès Nibirantije  de la province Kayanza est introuvable depuis le 10 mars. Ciblées puis capturées par le service des renseignements, la destination ou encore le lieu de détention de ces deux femmes enseignantes reste inconnu.   

Représentante du parti CNL d’Agthon Rwasa dans la nouvelle circonscription provinciale de Buhumuza, Jacqueline Uwizeyimana de la commune et province Muyinga a été arrêtée ce mercredi 13 mars. Enseignante à l’école fondamentale Rubenga de la zone Mugano en commune Giteranyi, elle revenait de son service vers 13 heures  (heures du Burundi), lorsqu’elle a été interceptée par le responsable du service des renseignements en commune Giteranyi. Il est ensuite venu le responsable de cette police présidentielle en province  Muyinga, Félix Havyarimana et l’a aussitôt embarquée à bord d’un véhicule de type Hillux immatriculé E 0535A.

Les  habitants de la commune Muyinga, témoins de cette arrestation, alertent sur son sujet. Plus inquiétant pour ses proches, est qu’ils n’ont pas su là où elle a été emmenée et personne n’a pu la joindre sur son portable après  l’arrestation.

La responsable des femmes du parti CNL en province kayanza est quant à elle introuvable depuis trois jours. Agnès Nibirantije a été arrêtée par la police dimanche dernier au marché centrale de Ngozi, dans la campagne de chasse à l’homme contre les fidèles à Agathon Rwasa. C’est au moment où il se tenait sur place un congrès des dissidents du parti CNL pour destituer Agathon Rwasa à la présidence de ce parti. L’enseignante à l’école fondamentale de Ruhande en commune kayanza, Agnès Nibirantije  a été embarquée est conduite vers une destination inconnue par l’OPJ nommé Espérance Kayitesi du commissariat de Ngozi aux environs de 12h30’. La source de la RPA au sein du parti CNL indique qu’elle aurait été  ipso facto acheminée vers Bujumbura. «  Jusqu’à présent nous ignorons où elle se trouve. On nous a d’abord dit qu’elle était  à la documentation  près de l’église Cathérale Régina Mundi en Mairie de Bujumbura, et après nous avons entendu qu’elle serait  au quartier général de la police anti-émeutes se trouvant à l’ancien palais présidentiel du  1er novembre. Nous ignorons alors la vérité. »

Les familles de ces femmes, leaders du parti CNL pro Rwasa, ainsi que leurs  collègues du CNL plaident pour leur sécurité et demandent qu’elles soient libérées.

 

Kayanza: Un double meurtre par justice populaire à Gatara

Kayanza: Un double meurtre par justice populaire à Gatara

Deux voleurs ont été tués lundi dernier dans la zone Mbirizi, en commune Gatara de la province Kayanza. Ils ont été assassinés par des habitants de la localité qui les ont attrapés en possession du maïs volé, une information confirmée par des autorités de la province Kayanza.

Les deux personnes assassinées lundi 04 mars  dans la zone Mbirizi sont toutes des hommes. Un prénommé Pascal et son ami connu sous le nom de  Yambwa. Selon les informations en provenance de la zone Mbirizi,  c’étaient des voleurs connus dans toute la commune Gatara.

La population de la zone Mbirizi  révèle que les deux voleurs ont attaqué, la nuit du 04 au 05 mars le ménage d’une femme prénommée Spéciose.  Celle-ci a crié pour alerter les voisins, qui sont venus la secourir. Les voleurs se sont enfuis et les voisins les  ont poursuivis  jusqu’à les trouver chez un commerçant de maïs, en train de mesurer la quantité de maïs volé, soulignent nos sources de Mbirizi. Une fois capturés par la population, les deux voleurs ont été sauvagement tabassés et le commerçant lui a, d’après les sources sur place, donné une somme de 350 000 BIF pour être  relâché.

Le lendemain matin, le 05 mars, le corps d’un des deux voleurs a été  retrouvé dans une rivière de la localité, la rivière Kinyangoma. Il s’agit du surnommé Yambwa, il avait une blessure au niveau de la tête, décrivent des sources qui ont vu le cadavre. Le cadavre du deuxième voleur, Pascal n’a pas été retrouvé. Selon la population, le corps de Pascal aurait été mis dans un sac avec des pierres pour qu’on ne le retrouve pas au même endroit que celui de son ami Yambwa.  

Le corps de Yambwa a été repêché et enterré le même mardi matin sur ordre du procureur de la République dans la province Kayanza qui s’était rendu sur les lieux. Jusqu’à présent les auteurs de ce crime n’ont pas encore été arrêtés pour qu’ils soient jugés.

Ngozi: Deux assassinats en une nuit

Ngozi: Deux assassinats en une nuit

La première personne tuée la nuit de ce 12 mars était un jeune homme qui n’a pas été identifié. Il a été tué sur la colline Kanyami de la commune et province Ngozi. D’après des sources locales, « le défunt, en compagnie d’un autre jeune homme, ont essayé de s’introduire dans les enceintes de l’usine de production de boissons Burundi Brewery la nuit de ce mardi, munis de machettes et de pierres. » Selon les mêmes informations, ils auraient d’abord tenté de casser les lampes qui éclairent cet endroit et les policiers dans les parages les ont aperçus et ont tiré sur eux. L’homme qui y est succombé n’a pas été identifié. Son compagnon qui s’est sauvé lui a été identifié, il est connu sous l’appellation de Jambo, précisent les sources.  

La même nuit de ce mardi, un autre homme, d’un âge avancé, a été également tué en commune Ruhororo de la même province Ngozi, au nord du pays. Il était originaire de la colline  Mubanga. Il était reproché de la sorcellerie et a été tué, égorgé. Ses deux fils ont été arrêtés pour des raisons d’enquêtes.

 Tanzanie : Des signes d’insécurité  dans le camp des réfugiés burundais de Nduta

Tanzanie : Des signes d’insécurité dans le camp des réfugiés burundais de Nduta

La peur est grande chez les réfugiés burundais du camp de Nduta, en Tanzanie. Le camp aurait été infiltré par des hommes armés. Samedi dernier, un des réfugiés a failli être tué par un de ces hommes armés.

C’est dans  la matinée de ce 02 mars  que  les réfugiés burundais du camp de Nduta ont commencé à voir les signes des  informations qui circulaient  dans le camp, faisant état d’une présence  de groupes armés. Un réfugié qui se rendait à l’hôpital a  été attaqué sur son chemin de retour par  un homme armé de fusil, la scène s’est passée dans la zone 1 de ce camp de Nduta. « A l'aube de ce samedi, un réfugié qui  venait de  l’hôpital  a croisé   un homme portant un fusil et qui parlait Kirundi. Il lui a intimé  l’ordre de  coucher par terre et de lui remettre tout ce qu’il possédait. Heureusement pour lui, il n’avait rien », témoigne un des  réfugiés du camp.

Cet homme armé a  par après contraint  sa victime d’aller toquer chez quelques voisins, qui fort heureusement  ne se sont pas laissés piéger. « Il lui a ordonné d’aller toquer  chez deux familles voisines, espérant qu’ils allaient  reconnaitre la voix de leur voisin et ouvrir. La  première famille n’a pas répondu mais la deuxième a répondu. Le père de cette famille a ouvert la fenêtre  mais n’est  pas sorti. Sa femme a finalement crié un secours. »

Ces réfugiés burundais  révèlent qu’ils ont depuis un moment des informations sur un plan de perturbation de la sécurité dans ce camp de Nduta, un plan qui aboutirait à l’expulsion  précipitée des réfugiés par le gouvernement tanzanien. Ces réfugiés disent toutefois ignorer si c’est un plan des gouvernements burundais et  tanzanien, qui ont déjà décidé  le rapatriement  bon gré mal gré  des réfugiés burundais.

Les réfugiés burundais  du camp de Nduta demandent la protection.

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