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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Entre vie et mort : Révérien Ndikuriyo transféré à Dubaï

Entre vie et mort : Révérien Ndikuriyo transféré à Dubaï

La santé de Révérien Ndikuriyo, secrétaire général du CNDD-FDD et ancien président du Sénat burundais, est dans une situation critique. Selon  des sources dignes de foi au sein du parti au pouvoir, son état s’est considérablement aggravé, au point que les médecins kenyans, où il avait d’abord été pris en charge, ont déclaré leur incapacité à le soigner.

Initialement hospitalisé au Kenya, Révérien Ndikuriyo a été placé sous assistance respiratoire artificielle, les médecins s'efforçant de maintenir ses fonctions vitales. Malgré les efforts déployés pendant près d'une semaine, l'équipe médicale kényane aurait finalement reconnu son impuissance face à la gravité de son état.

La décision de transférer M. Ndikuriyo à Dubaï, aux Émirats arabes unis, aurait été prise ce mardi, d’après des informations données par des ténors du parti de l’aigle. L'objectif de ce transfert serait de bénéficier d'équipements médicaux plus sophistiqués, dans l'espoir de stabiliser son état et de maintenir ses fonctions vitales. Actuellement, il serait maintenu en vie à l'aide d'un respirateur artificiel assurant la ventilation mécanique et le battement de son cœur.

Bien que ni le parti CNDD-FDD ni le gouvernement burundais n'aient encore fait de déclaration officielle, des sources internes au parti évoquent l’existence de preuves que Révérien Ndikuriyo aurait été empoisonné.

 Ngozi : La colère des habitants face aux contributions forcées

Ngozi : La colère des habitants face aux contributions forcées

Les habitants de la commune de Marangara, province  Ngozi, dénoncent une collecte forcée de contributions destinées à la croisade du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, ce jeudi 23 janvier 2025. Entre intimidation et précarité, la population crie son ras-le-bol face à des pratiques jugées illégales et abusives.

Selon les témoignages recueillis, les chefs collinaires de la zone de Giheta, agissant sous les ordres d'un certain Ndayisange, responsable local du parti CNDD-FDD, exigent des contributions sans délivrer de quittances. Les commerçants sont sommés de verser 5 000 francs burundais, tandis que les agriculteurs doivent fournir un kilo de haricots.

Un habitant témoigne : « Ces contributions intempestives que nous donnons sans quittances nous attristent beaucoup. Il a donné un ordre qu'ils passent dans chaque ménage et de collecter de haricot et l'argent, et puis on t'enregistre seulement sur papier. »

Les résidents de la zone Giheta appellent à la cessation immédiate de ces pratiques, qu'ils jugent abusives et illégales. « Nous nous demandons si ces contributions sont prévues par la loi. Cette autorité serait-elle au courant ? Nous demandons que vous plaidiez pour nous. Plaider vraiment pour nous. Ces contributions nous affligent », déclare un citoyen exaspéré.

L'administrateur de la commune Marangara, Goreth Nshimirimana, n'a pas encore réagi à ces allégations.

Mystère autour de l’état de santé du Secrétaire Général du CNDD-FDD

Mystère autour de l’état de santé du Secrétaire Général du CNDD-FDD

L’état de santé de Révérien Ndikuriyo, Secrétaire Général du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, suscite une vive inquiétude. Depuis le jeudi 23 janvier 2025, l’homme politique est gravement malade, et les informations à son sujet restent floues. Tandis que certains évoquent une maladie préexistante qui se serait aggravée, d’autres avancent l’hypothèse d’un empoisonnement. 

C’est en province Ngozi, alors qu’il s’apprêtait à participer à une croisade de prière organisée par son parti, que Révérien Ndikuriyo est tombé brusquement malade. Selon les premières informations recueillies, il a été immédiatement pris en charge par une équipe médicale mobilisée par le président Évariste Ndayishimiye. Il a ensuite été transféré en urgence à Bujumbura à bord de l’ambulance présidentielle. Face à la dégradation rapide de son état de santé, il a été décidé de l’évacuer à l’étranger pour des soins plus appropriés. Un avion médicalisé l’a transporté à Nairobi, au Kenya, où il est hospitalisé depuis jeudi dernier. 

D’après les informations disponibles, Révérien Ndikuriyo est dans le coma et sous respirateur artificiel. Seuls sa femme et son chef de protocole sont autorisés à rester à ses côtés en tant que garde-malades. Aucune autre personne n’a accès à lui. 

Les dernières nouvelles reçues ce dimanche 26 janvier indiquent que son état reste critique et continue même de se détériorer. Des sources gouvernementales basées à Bujumbura confirment cette aggravation inquiétante. 

Plusieurs hypothèses circulent concernant la cause de cette maladie soudaine. Certains affirment qu’il souffrait déjà d’une maladie qui se serait aggravée récemment, tandis que d’autres soupçonnent un possible empoisonnement. Cependant, aucune confirmation officielle n’a été donnée sur la nature exacte du mal dont il souffre. 

Ni le parti CNDD-FDD ni le gouvernement burundais n’ont communiqué officiellement sur l’état de santé du Secrétaire Général du parti au pouvoir et ancien président du Sénat burundais.

Lors de la clôture de la croisade de prière ce samedi 25 janvier, le président Évariste Ndayishimiye a brièvement mentionné la maladie de Révérien Ndikuriyo, qu’il a qualifiée "d’attaque des mauvais esprits". Il a comparé cette épreuve aux tentations subies par Job dans la Bible et s’est limité à demander aux membres du parti et aux Burundais de continuer à prier pour lui, sans donner davantage de détails sur la nature de sa maladie ou sur son évolution. 

 

Burundi : la ligue Iteka appelle les partenaires internationaux à contribuer pour la tenue d’élections libres et transparentes

Burundi : la ligue Iteka appelle les partenaires internationaux à contribuer pour la tenue d’élections libres et transparentes

La ligue Iteka demande aux partenaires du Burundi de s'impliquer pour la tenue d'élections crédibles dans le pays. Dans son récent rapport, cette ligue burundaise des droits de l'homme exhorte aussi la CENI à résister aux pressions politiques.

Résister aux pressions politiques pour maintenir l'indépendance et l'impartialité, c'est ce que demande la ligue des droits de l’homme Iteka à la Commission Electorale Nationale Indépendante après avoir exhorté le gouvernement à créer un cadre juridique favorable aux élections et à assurer la sécurité et la liberté d'expression des partis et des candidats.

Dans son rapport de décembre 2024, la ligue Iteka demande aussi aux partenaires régionaux et internationaux d’user de leur influence auprès des autorités burundaises pour promouvoir un processus électoral qui garantit la transparence et l’équité, susceptible d’être soutenu techniquement et financièrement. À ces partenaires du Burundi, la ligue Iteka leur demande aussi de s’impliquer pour restaurer un climat politique apaisé et de développer des stratégies afin d’observer et évaluer les prochaines élections.

Dans son rapport, la ligue Iteka s’adresse aussi aux partis politiques et à la population. Elle demande aux politiciens de promouvoir surtout le dialogue et d’éviter les discours et les pratiques de division. Pour clôturer son rapport, la ligue Iteka demande à la population de rester solidaire et de ne pas céder aux sollicitations et enseignements divisionnistes qui peuvent entraîner des violences.

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