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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le CNARED-GIRITEKA accuse le CNDD-FDD de diviser les Burundais à travers des tracts

La  coalition politique CNARED-GIRITEKA s’insurge contre les tracts qui  circulent depuis un certain temps et contenant un venin dangereux qui ravive la haine entre Hutu et Tutsi et des divisions interrégionales. Pour le CNARED, ces messages sont l’œuvre du parti CNDD-FDD qui dit que cette coalition de l’opposition a été mise en place par feu  Président Major Pierre Buyoya.

Dans ce communiqué sorti ce mardi 13 août 2024, le CNARED-GIRITEKA fait savoir que le parti CNDD-FDD est en train de semer la confusion à travers les tracts non signés qui circulent sur les réseaux sociaux.

Le Conseil National pour le Respect de l’Accord d’Arusha  souligne que ce comportement qualifié d’irresponsable, est dicté par un petit groupe de généraux mafieux, issus de l'armée et la police, qui se servent du parti au pouvoir CNDD-FDD pour réprimer la population et piller le pays.

Pour le CNARED, « ces gens qualifiés  de  prédateurs s’acharnent contre lui car le CNARED-GIRITEKA est une organisation politique compétente capable de redresser le pays sur base du compromis de l'Accord d'Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi. » A travers son communiqué, le CNARED- GIRITEKA souligne qu’il n’est pas membre de la nouvelle Coalition pour la Renaissance de la Nation, CRN-Ingeri ya Rugamba, tel que l'écrivent les manipulateurs du CNDD-FDD, plutôt que ce sont deux organisations politiques distinctes.

Dans ce communiqué, le CNARED-GIRITEKA rappelle qu’il a été créé à Addis Abeba, capitale de l'Union Africaine, au lendemain du troisième mandat illégal et illégitime imposé par feu Président Pierre Nkurunziza au peuple burundais et à l'ensemble de la communauté internationale et « que Feu Président Major Pierre Buyoya tant cité par le pouvoir de Gitega, n'était pas présent ce jour à Addis Abeba et que jusqu'à sa mort, il n'avait jamais participé à une seule réunion du CNARED. »

Ainsi le CNARED-GIRITEKA invite les Burundais à mettre de côté tout ce qui les divisent pour mettre en avant les intérêts de la nation afin de démanteler le CNDD-FDD et son mensonge.

Un des partis de l’opposition  demande le changement du gouvernement

Un des partis de l’opposition demande le changement du gouvernement

 Le parti Sahwanya Frodebu a, ce dimanche, émis des propositions qui, estime-t-il, pourraient aider au président Evariste Ndayishimiye d’unifier le pays. Entre autres propositions, le limogeage des membres du gouvernement actuel et l’instauration des conditions permettant le retour de tous les Burundais se trouvant en exil depuis 2015.

Ce 28 juillet, le parti Sahwanya Frodebu a célébré le 32ᵉ anniversaire de son agrément. Lors des festivités tenues en maire de Bujumbura, le parti du héros de la démocratie, Feu président Melchior Ndadaye, n’a pas manqué de s’exprimer sur la situation qui prévaut au pays et de proposer des voies de solutions.

« En premier lieu, que le président de la République ou son gouvernement fasse tout son possible pour que tous les réfugiés burundais vivant en exil rejoignent le pays », a déclaré le président du parti de l’opposition Sahwanya Frodebu.

Patrick Nkurunziza a aussi mentionné les réfugiés accusés du coup d’Etat de 2015. Le sahwanya Frodebu plaide pour l’allégement de leur peine afin de leur permettre de rentrer au pays natal.

La question de l’emprisonnement des membres de certains partis politiques a été également évoquée. « Ils doivent être libérés sans conditions. Il y en a même un prisonnier politique décédé en prison à Gitega. Pour nous donc, ces prisonniers doivent être libérés. »

Le président du parti de Feu Melchior Ndadaye a aussi, dans son discours, réclamé le respect des droits de l’homme en général. « Qu’aucune personne ne soit plus contrainte de s’exiler, qu’il n'y ait plus d’arrestations arbitraires ni d’assassinats. »

Le parti Sahwanya Frodebu de proposer aussi au président de la République de changer son gouvernement.

« Il a lui-même déclaré que son équipe gouvernementale se démarque par l’incompétence. Il faisait allusion au programme dénommé PTBA 2024-2025, tous les ministres avaient présenté des projets qui vont leur permettre d’encaisser seulement de l’argent », a précisé Patrick Nkurunziza, qui considère ainsi que « le président de la République doit les limoger tous et nommer de ministres compétents. »

 

 

Intolérance politique : Le parti Sahwanya Frodebu visé

Intolérance politique : Le parti Sahwanya Frodebu visé

L’intolérance politique s’observe ces derniers jours dans différentes provinces du Burundi. Des drapeaux du parti Sahwanya Frodebu disparaissent du jour au lendemain. Dans une période de moins d’une semaine, quatre drapeaux de ce parti ont été volés dans différentes localités du pays.

Le cas le plus récent est celui de la nuit du 8 au 9 août 2024 ; des individus non encore identifiés ont fait disparaitre le drapeau du parti Sahwanya-Frodebu à la permanence de la colline Bukeye, en commune Nyanza-Lac dans la province Rumonge (sud du pays). Les veilleurs des environs indiquent que le crime a été commis par un groupe de douze personnes qui a d’abord sommé ces sentinelles d’aller dormir.

Au matin du 6 août 2024, en zone Mitakataka commune et province Bubanza (nord-ouest du pays), le drapeau du parti Sahwanya Frodebu a été descendu par l’ancien Secrétaire du parti CNDD-FDD, accompagné des jeunes de ce parti au pouvoir. Ce drapeau reste toujours dans les mains de l’honorable Manassé Nzobonimpa qui a pris le drapeau après avoir raté l’occasion d’arrêter le  président du parti Sahwanya Frodebu dans cette zone Mitakataka, Donatien Ngendakumana.

La nuit du même 6 août, le drapeau se trouvant à la permanence de ce parti de feu Président Melchior Ndadaye sis sur la commune Kigabiro de la zone Songa, commune Songa en province Bururi (Sud-ouest du Burundi) a été également volé par des gens non encore identifiés.

Selon le parti Sahwanya Frodebu, si jamais cette criminalité continuait impunément et sous le silence des autorités burundaises, cela montrerait qu’il n’y a plus de démocratie au Burundi du moment que ce parti prônait la démocratie.

Dans une lettre que le président du parti Sahwanya Frodebu dans la commune Nyanza-Lac, Alphonse Mambo a adressée à l’administrateur de cette commune, il lui a demandé que des enquêtes soient menées convenablement afin que les responsables soient punis conformément à la loi.

 

 

Burundi-Indépendance : Faute d’autorité forte, le Burundi ne vit pas de véritable indépendance

Burundi-Indépendance : Faute d’autorité forte, le Burundi ne vit pas de véritable indépendance

Le jour de la fête de l’indépendance est une bonne occasion pour analyser où en est le Burundi en ce qui est de la bonne gouvernance. Pour le Mouvement d’Actions Patriotiques, MAP-Burundi Buhire, le pouvoir du parti CNDD-FDD qui dure déjà 19 ans n’a fait que régresser très sensiblement l’économie du pays, la gouvernance ainsi que la justice.

 A l’occasion de la commémoration du 62ᵉ anniversaire de l’indépendance nationale, le Mouvement d’Actions Patriotiques, MAP-Burundi Buhire salue encore une fois la bravoure et le leadership du prince Louis Rwagasore, premier ministre du royaume du Burundi, de ses fidèles compagnons et l’unité du peuple burundais dans la lutte pour l’indépendance nationale.

Le mouvement politique évalue le régime en place se basant sur la célèbre phrase prononcée par le héros de l’indépendance, le prince Louis Rwagasore qui a dit : « Sans autorité forte, aucun pays ne connaît l’ordre, la paix, la tranquillité. Sans autorité forte, point de progrès. »

Nous célébrons ce 62ᵉ anniversaire de l’indépendance nationale au moment où le parti CNDD-FDD est au pouvoir depuis 19 ans et le président Evariste Ndayishimiye gouverne le Burundi depuis quatre ans.

Est-ce que le Burundi a aujourd’hui une autorité forte ? Est-ce que le Burundi a connu des progrès au cours des 19 dernières années ?  Les Burundais ont-ils la paix et la tranquillité ? S’interroge le mouvement MAP Burundi Buhire.

La réponse à toutes ces questions est non, pour le mouvement politique.  Pour ce mouvement qui prône la refondation de l’Etat burundais, il n’y a pas d’autorité forte, comme souhaité par le prince Rwagasore, quand le chef de l’Etat ne cesse de pleurnicher qu’il est mal entouré et qu’il n’a pas de l’aide, quand le mensonge, la corruption, l’injustice ont été instaurés comme mode de gouvernement et quand le droit à la vie n’est plus respecté.

Il ne peut pas y avoir d’autorité forte aussi dans un pays où les trois pouvoirs et les responsables sont insensibles aux pleurs de la population qui souffre de la faim, la maladie et le manque de tous les produits essentiels comme le carburant, les médicaments, l’eau, l’électricité et où le chômage des jeunes et les prix ne cessent d’augmenter, explique le Mouvement d’Actions Patriotiques.

Dans le cadre de la célébration du 62ᵉ anniversaire de l’indépendance du Burundi, MAP-Burundi Buhire lance un appel solennel à tous les Burundais pour que cet anniversaire soit une occasion de réflexion profonde sur l’avenir du Burundi, « comment recouvrer véritablement l’indépendance nationale que le CNDD-FDD nous a arrachée depuis bientôt 20 ans ?» Conclut le mouvement politique.

 

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